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un renégat nommé Smaine

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un renégat nommé Smaine Empty un renégat nommé Smaine

Message par adem lakhdar Ven 21 Aoû 2009 - 17:49

Parmi les renégats Youcef ,Riguet et Smaine , j’ai un souvenir assez précis de cedernier : cefut au terme du mois de Mai 1962 ,on avait arrété les cours et comme tout enfant je me promenais avec un « fusil » forgé sur une palme de datier.

Je vis soudain une horde d’habitant Doui Thabet poursuivre un homme aux traits euripéen qu’ils avaient débusqué battant sa femme de mœurs légère.

Il courrait comme un forcené lorsqu’il arriva à ma hauteur je lui lançais mon « fusil » entre les jambes il trébucha mais continua sa course,mais on arriva à le maitriser auniveau de l’ancien abattoir de Saida et il fut lynché avant d’être jugé par un « tribunal » rapidement improvissé dirigé par un quadragénaire du nom de Sayah : il y avait du sang qui coulait de son arcade sourcilaire ;il implora la pitié et demanda le pardon pour avoir battu sa femme et comme les saidéens étaient humains il fut relaché dans la soirée et embarqua vers la France

les renegats recrutés par le commondo ont des parcours divers. Pour la plupart, il s’agit d’anciens membres du FLN ou de l’ALN. Ahmed Bettebgor, dit Smaïne, issu de l’École des cadres du FLN, à Youcef Ben Brahim, responsable du convoyage d’armes et de fonds entre le Maroc et les wilâyas 3 et 6

Ancien instituteur au Maroc, Smaïne était opérateur radio dans le maquis, une fonction que la panne de son matériel rendit vite sans objet. Ressemblant quelque peu à un européen,

Je me souviens alors que nous étions des enfants très curieux l’entendre au barrage fixe de Doui Thabet ruminer dans sa radio des choses comme « allo Georges ,roulette de Riguet.. » mais on ne pouvait « décoder »

Sous l'effet du hasard , il fut débusquer avec un groupe de Moudjahidines qui s’enfuirent mais lui il se rendit au commando Georges et cette reddition engendra la perte de toutes les caches d’armes des moudjahidines

Disposant ses hommes à couvert, il fait tirer à tout va sur les rebelles. Ceux-ci ne doivent leur salut qu'à une fuite éperdue dans un terrain tourmenté qu'ils connaissent bien. Mais quelle "trouille".

Quelques mois plus tard, Smaïne est dans le camp du Commando Georges.

La formation des commandos Georges (ferme Carafon) et Cobra (Ain el Hadjar) s’inscrit dans un contexte où l’armée française n’est pas du tout préparée à la guerre révolutionnaire et guerilla . Seuls quelques-uns de ses éléments, pour l’avoir pratiquée au Vietnam, sont conscients de son importance ; d’autant que, face à eux, le FLN forme ses jeunes recrues à la lutte des maquis et prépare les meilleurs d’entre eux à l’action politique, via son école des cadres de Larache.

Grillot, avec l’accord de Bigeard, développe son commando à partir d’éléments ralliés, comme il l’avait fait en Indochine. Il base son action sur la confiance. Tout commence lorsque, pour sonder leur fiabilité, il met sa vie en jeu en passant la première nuit parmi cinq prisonniers dont Youcef Ben Brahim, chef de bande qui était jusqu’alors retenu à Tiaret. Grillot laisse son pistolet automatique à portée des cinq Algériens. Resté sain et sauf, Grillot est certain, le lendemain, d’avoir gagné leur loyauté et leur respect.

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