Derkaoui Halima, nom de guerre Rabi'a
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Derkaoui Halima, nom de guerre Rabi'a
Suite….
« J’ai débarqué un jour au maquis des Maâta »
Derkaoui Halima, alias Badi’a est née le 4 septembre 1942 ; elle est issue d’une famille de révolutionnaires qui compte onze membres entre martyrs et anciens combattants dont deux frères tombés au champ d’honneur à Hassasna, l’un dans la bataille de Labba en 1958 et l’autre à Ouled Sidi El Hadj, un cousin maternel mort dans un accrochage, les armes à la main à Oran plus précisément aux Planteurs (Ras El Aïn), où une rue porte actuellement son nom. Il a été piégé dans une maison suite à des informations fournies par un mouchard. Son corps a été exposé dans la rue pour servir d’exemple ; cet événement a fait l’objet d’un article du journal de l’époque ; son frère Ouafi bekhattou, djoundi, a été arrêté par l’armée française, puis porté disparu, un autre a troué la mort dans la 5° Zone, un autre à la frontière, un autre, Djillali à Saîda, tué par le commando Youcef, et enfin, trois cousines.
Elle est montée au maquis à Maata, toute seule, se repérant à partir des indications qui lui ont été données par son frère qui était déjà au maquis dans une katiba (suite à un avis de recherche lancé contre lui alors qu’il était étudiant à la zaouia de Sidi Benbrahim).
Arrivée sur les lieux, elle a trouvé Mou’tassim oul Sidi El Boudali (Boudria Mostefa), son frère Mohamed, Moussa de Aïn El Manaa (actuellement à SBA), Mehdi ould caïd Belahrache de Frenda, Mokhtar (zaouia de Takhmaret), Boni (actuellement à Tizi, région de mascara), Benaoum Abdel illah et Ouahch El Falla (ce dernier avait ce jour-là un couteau à bouton et une hache), originaire de Aouf ; Mounir (actuellement à Tlemcen) originaire de Balloul, nom de guerre Oukil, Mimoun, de son vrai nom, (beau-fils d’un grand notable de Tlemcen), Mahmoud Mahmoudi originaire de Saîda (actuellement à Oran),
Ils étaient en réunion dans une maison à Maata ; ils étaient étonnés de la voir débarquer toute seule, incapables de trouver sur le coup, une explication rationnelle à cette arrivée inattendue. C’est pour cette raison que certains ont proposé son exécution. Ils doutaient de quelque chose et puis, ils pensaient qu’il était impossible à une jeune fille de supporter les conditions du maquis et les risques de la clandestinité. Donc, une défection de sa part était prévisible ; ce qui devait arriver un jour ou l’autre. Elle ne doit la vie sauve qu’à Ouahch El Falla qui s’était porté garant d’elle et qui a pris la responsabilité de l’aider « il me portait dans ses bras pour me faire traverser les cours d’eau lors de nos déplacements. » C’est avec une partie de ces hommes qu’elle a rejoint la katiba qui venait d’arriver à Maata..
La katiba a passé deux mois dans la région, deux mois de harcèlement par l’officier de Wagram (Moulay Larbi) qui s’appelait Juan. Il était au courant de tous ses déplacements, il était renseigné par des indicateurs ; lui-même se déguisait en arabe pour espionner, il s’habillait de burnous. Une fois il est arrivé à l’infiltrer, ce qui lui permettait de suivre les itinéraires de la katiba d’après des indices que lui laissaient discrètement ses agents sur les lieux (par exemple, ils tressaient l’alfa à certains endroits ; ce qui lui servait de jalons).
Les responsables avaient compris que la situation était très dangereuse et ils ont décidé de scinder la katiba en deux ; une, (dans laquelle se trouvait Badi’a) est allée chercher refuge chez Korat Khélifa (dont une école porte aujourd’hui le nom), l’autre chez les Klaïa pour un premier travail de sensibilisation et d’organisation. Celle-ci est tombée dans une embuscade dans laquelle elle essuya une lourde défaite ; elle a perdu une quarantaine de ses membres. Le lendemain, le responsable, AbdEl Illah a changé carrément de tactique. Il a affecté une partie dans la région de Mascara et l’autre à Hassasnas. Badi’a se trouvait dans cette dernière qui atterrit le premier jour chez Aouad Medjahed qui a mis à la disposition de la katiba une grande tente (plantée dans la partie boisée de la région). Après quelques jours, ils ont quitté les lieux. Par mesure de précaution, ils ne devaient pas rester longtemps dans un même endroit.
La katiba est pasée ensuite dans deux merkèz chez :
- Pur Sang, Aouad Kouider de son vrai nom, connu sous ce surnom bien avant la révolution, il lui a été attribué par sa famille dans des circonstances liées à l’élevage des chevaux de course. Il a servi de Merkèz, une espace de base permanente, dans un endroit isolé, à la limite de la « réserve », zone interdite gérée par le service des Eaux et Forêts. Il est tombé au champ ‘honneur vers 1960.
-Direct (Kadda M’hamed) qui a servi comme « Tissal », agent de liaison ou courrier, chargé surtout de transmettre les messages écrits. Avant l’introduction des moyens de transmission, le courrier était acheminé à cheval ou à pied et vu les grandes distances à parcourir (plusieurs douars ou plusieurs tribus), le message passait par plusieurs relais. Le messager peut mettre sa vie en danger si on remarquait sa présence dans un douar loin du sien. Il peut être signalé par un indicateur ou soumis à un interrogatoire en cas de contrôle. Kadda M’hamed, en raison de son endurance ou de l’importance des messages qu’on lui confiait, remettait les messages directement à leurs destinataires (sans passer par les relais) et c’est pour cette raison qu’on l’a surnommé « Direct ». Il est tombé au champ d’honneur. Le boulevard (du côté de la maternité de Saïda) qui va vers le 5 juillet et la Cité Nasr porte actuellement son nom.
La katiba a rejoint ensuite le PC de Abdelkhalek à Sidi Youcef (pas loin de la ferme des Belhadjar), guidée par un certain Bendida, agent de liaison qui assurait le passage des djounoud entre les deux Hassasnas, Ghrabas et Cheragas. Ce passage était considéré comme très dangereux car il fallait traverser la route goudronnée et on risquait de tomber sur un convoi militaire.
Le capitaine Abdelkhalak (originaire de Nedroma) fait partie des premiers maquisards. A cette époque, il était chef de la zone 6. Il venait de créer un grand PC chez les Belhadjar. Il y avait avec lui, deux autres officiers de l’ALN originaires de Nedroma comme lui, Si Medjdoub et Abdelghani chahid, tombés tous les deux au champ d’honneur. Le PC servait de base à une katiba dans laquelle il y avait des djounoud, entre autres, Rachid Benchenan, Abdelouahab (ex garde forestier à Saïda après l’indépendance) et Abdelkrim ould Sidi Kadda Belmokhtar qui a été balancé d’un hélicoptère en 1956, et qui a été enterré à Sidi Cheikh).
Il y avait aussi Djillali Mellah (le stade qui se trouve en face du jardin public porte son nom) ; Kerroum Henoun, Torchi Abdelkader, Farhi Abdelkader Khorsi Abdallah,
Medjdoub est arrivé dans la région de Saïda en 1956, en compagnie de 11 soldats, dont Abdessari tombé au champ d’honneur dans notre région (3°), Abdelghani, Si Mahmoud, Haddou, le commandant Bensaïd, (actuellement à Remchi), lakhdar ould El Eldja ‘tué à Doui Thabet en 59 (son corps a été exposé à la SAS) ; Abdel Ali commandant de compagnie originaire d’El Bayadh (il habite actuellement à Hassi Bounif).
Avant de passer sous l’autorité du chef de la zone 6 ; le groupe de Medjdoub est arrivé à Takhmaret au douar de Bachra chez Hadj Saïd et Soltani El Madani, en passant par El Kherrata, Snissen et Djeblia (les bachra sont originaires de Tighenif, installés depuis logtemps à Takhmaret). De là, le groupe a rejoint le PC de Abdelkhalek à Sidi Youcef (Abdelkhalek occupait une petite tente jaune dans laquelle il y a avait le nécessaire de transmission et des machines à écrire).
« Nous avons été accueillis au PC par Belhadjar Benali et nous avons pris notre premier dîner chez son frère Abdessaïd et le lendemain, nous nous sommes présentés chez Medjdoub et Abd El Khalek ».
Abdelillah (originaire de Tighenif) a rejoint ensuite la katiba qui venait de Hassasnas. Les nouvelles affectations : Abdelillah est parti à la zone 7 à la tête d’un groupe ; le reste s’est dirigé vers la région de mascara. Les affectations se sont faites sur la base de nouveaux critères dans le cadre d’une nouvelle stratégie définie par la direction de l’ALN ; les djounoud ne devaient pas rester dans leur région d’origine ; il y avait une espèce de permutation, (les saïdéens ont été affectés à mascara et vice-et-versa) « c’était surtout pour éviter les dénonciations ».
A suivre….
« J’ai débarqué un jour au maquis des Maâta »
Derkaoui Halima, alias Badi’a est née le 4 septembre 1942 ; elle est issue d’une famille de révolutionnaires qui compte onze membres entre martyrs et anciens combattants dont deux frères tombés au champ d’honneur à Hassasna, l’un dans la bataille de Labba en 1958 et l’autre à Ouled Sidi El Hadj, un cousin maternel mort dans un accrochage, les armes à la main à Oran plus précisément aux Planteurs (Ras El Aïn), où une rue porte actuellement son nom. Il a été piégé dans une maison suite à des informations fournies par un mouchard. Son corps a été exposé dans la rue pour servir d’exemple ; cet événement a fait l’objet d’un article du journal de l’époque ; son frère Ouafi bekhattou, djoundi, a été arrêté par l’armée française, puis porté disparu, un autre a troué la mort dans la 5° Zone, un autre à la frontière, un autre, Djillali à Saîda, tué par le commando Youcef, et enfin, trois cousines.
Elle est montée au maquis à Maata, toute seule, se repérant à partir des indications qui lui ont été données par son frère qui était déjà au maquis dans une katiba (suite à un avis de recherche lancé contre lui alors qu’il était étudiant à la zaouia de Sidi Benbrahim).
Arrivée sur les lieux, elle a trouvé Mou’tassim oul Sidi El Boudali (Boudria Mostefa), son frère Mohamed, Moussa de Aïn El Manaa (actuellement à SBA), Mehdi ould caïd Belahrache de Frenda, Mokhtar (zaouia de Takhmaret), Boni (actuellement à Tizi, région de mascara), Benaoum Abdel illah et Ouahch El Falla (ce dernier avait ce jour-là un couteau à bouton et une hache), originaire de Aouf ; Mounir (actuellement à Tlemcen) originaire de Balloul, nom de guerre Oukil, Mimoun, de son vrai nom, (beau-fils d’un grand notable de Tlemcen), Mahmoud Mahmoudi originaire de Saîda (actuellement à Oran),
Ils étaient en réunion dans une maison à Maata ; ils étaient étonnés de la voir débarquer toute seule, incapables de trouver sur le coup, une explication rationnelle à cette arrivée inattendue. C’est pour cette raison que certains ont proposé son exécution. Ils doutaient de quelque chose et puis, ils pensaient qu’il était impossible à une jeune fille de supporter les conditions du maquis et les risques de la clandestinité. Donc, une défection de sa part était prévisible ; ce qui devait arriver un jour ou l’autre. Elle ne doit la vie sauve qu’à Ouahch El Falla qui s’était porté garant d’elle et qui a pris la responsabilité de l’aider « il me portait dans ses bras pour me faire traverser les cours d’eau lors de nos déplacements. » C’est avec une partie de ces hommes qu’elle a rejoint la katiba qui venait d’arriver à Maata..
La katiba a passé deux mois dans la région, deux mois de harcèlement par l’officier de Wagram (Moulay Larbi) qui s’appelait Juan. Il était au courant de tous ses déplacements, il était renseigné par des indicateurs ; lui-même se déguisait en arabe pour espionner, il s’habillait de burnous. Une fois il est arrivé à l’infiltrer, ce qui lui permettait de suivre les itinéraires de la katiba d’après des indices que lui laissaient discrètement ses agents sur les lieux (par exemple, ils tressaient l’alfa à certains endroits ; ce qui lui servait de jalons).
Les responsables avaient compris que la situation était très dangereuse et ils ont décidé de scinder la katiba en deux ; une, (dans laquelle se trouvait Badi’a) est allée chercher refuge chez Korat Khélifa (dont une école porte aujourd’hui le nom), l’autre chez les Klaïa pour un premier travail de sensibilisation et d’organisation. Celle-ci est tombée dans une embuscade dans laquelle elle essuya une lourde défaite ; elle a perdu une quarantaine de ses membres. Le lendemain, le responsable, AbdEl Illah a changé carrément de tactique. Il a affecté une partie dans la région de Mascara et l’autre à Hassasnas. Badi’a se trouvait dans cette dernière qui atterrit le premier jour chez Aouad Medjahed qui a mis à la disposition de la katiba une grande tente (plantée dans la partie boisée de la région). Après quelques jours, ils ont quitté les lieux. Par mesure de précaution, ils ne devaient pas rester longtemps dans un même endroit.
La katiba est pasée ensuite dans deux merkèz chez :
- Pur Sang, Aouad Kouider de son vrai nom, connu sous ce surnom bien avant la révolution, il lui a été attribué par sa famille dans des circonstances liées à l’élevage des chevaux de course. Il a servi de Merkèz, une espace de base permanente, dans un endroit isolé, à la limite de la « réserve », zone interdite gérée par le service des Eaux et Forêts. Il est tombé au champ ‘honneur vers 1960.
-Direct (Kadda M’hamed) qui a servi comme « Tissal », agent de liaison ou courrier, chargé surtout de transmettre les messages écrits. Avant l’introduction des moyens de transmission, le courrier était acheminé à cheval ou à pied et vu les grandes distances à parcourir (plusieurs douars ou plusieurs tribus), le message passait par plusieurs relais. Le messager peut mettre sa vie en danger si on remarquait sa présence dans un douar loin du sien. Il peut être signalé par un indicateur ou soumis à un interrogatoire en cas de contrôle. Kadda M’hamed, en raison de son endurance ou de l’importance des messages qu’on lui confiait, remettait les messages directement à leurs destinataires (sans passer par les relais) et c’est pour cette raison qu’on l’a surnommé « Direct ». Il est tombé au champ d’honneur. Le boulevard (du côté de la maternité de Saïda) qui va vers le 5 juillet et la Cité Nasr porte actuellement son nom.
La katiba a rejoint ensuite le PC de Abdelkhalek à Sidi Youcef (pas loin de la ferme des Belhadjar), guidée par un certain Bendida, agent de liaison qui assurait le passage des djounoud entre les deux Hassasnas, Ghrabas et Cheragas. Ce passage était considéré comme très dangereux car il fallait traverser la route goudronnée et on risquait de tomber sur un convoi militaire.
Le capitaine Abdelkhalak (originaire de Nedroma) fait partie des premiers maquisards. A cette époque, il était chef de la zone 6. Il venait de créer un grand PC chez les Belhadjar. Il y avait avec lui, deux autres officiers de l’ALN originaires de Nedroma comme lui, Si Medjdoub et Abdelghani chahid, tombés tous les deux au champ d’honneur. Le PC servait de base à une katiba dans laquelle il y avait des djounoud, entre autres, Rachid Benchenan, Abdelouahab (ex garde forestier à Saïda après l’indépendance) et Abdelkrim ould Sidi Kadda Belmokhtar qui a été balancé d’un hélicoptère en 1956, et qui a été enterré à Sidi Cheikh).
Il y avait aussi Djillali Mellah (le stade qui se trouve en face du jardin public porte son nom) ; Kerroum Henoun, Torchi Abdelkader, Farhi Abdelkader Khorsi Abdallah,
Medjdoub est arrivé dans la région de Saïda en 1956, en compagnie de 11 soldats, dont Abdessari tombé au champ d’honneur dans notre région (3°), Abdelghani, Si Mahmoud, Haddou, le commandant Bensaïd, (actuellement à Remchi), lakhdar ould El Eldja ‘tué à Doui Thabet en 59 (son corps a été exposé à la SAS) ; Abdel Ali commandant de compagnie originaire d’El Bayadh (il habite actuellement à Hassi Bounif).
Avant de passer sous l’autorité du chef de la zone 6 ; le groupe de Medjdoub est arrivé à Takhmaret au douar de Bachra chez Hadj Saïd et Soltani El Madani, en passant par El Kherrata, Snissen et Djeblia (les bachra sont originaires de Tighenif, installés depuis logtemps à Takhmaret). De là, le groupe a rejoint le PC de Abdelkhalek à Sidi Youcef (Abdelkhalek occupait une petite tente jaune dans laquelle il y a avait le nécessaire de transmission et des machines à écrire).
« Nous avons été accueillis au PC par Belhadjar Benali et nous avons pris notre premier dîner chez son frère Abdessaïd et le lendemain, nous nous sommes présentés chez Medjdoub et Abd El Khalek ».
Abdelillah (originaire de Tighenif) a rejoint ensuite la katiba qui venait de Hassasnas. Les nouvelles affectations : Abdelillah est parti à la zone 7 à la tête d’un groupe ; le reste s’est dirigé vers la région de mascara. Les affectations se sont faites sur la base de nouveaux critères dans le cadre d’une nouvelle stratégie définie par la direction de l’ALN ; les djounoud ne devaient pas rester dans leur région d’origine ; il y avait une espèce de permutation, (les saïdéens ont été affectés à mascara et vice-et-versa) « c’était surtout pour éviter les dénonciations ».
A suivre….
Aouad Djillali- membre super actif
-
Localisation : saida
Nombre de messages : 201
Date d'inscription : 17/09/2008
Re: Derkaoui Halima, nom de guerre Rabi'a
Mokhtar (zaouia de Takhmaret) mon grand père allah yerhamo
farid76-
Localisation : oran
Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 11/03/2014
Re: Derkaoui Halima, nom de guerre Rabi'a
Merci pour ce post historique , on a besoin d'écrire notre histoire .
encore merci Mr Aouad.
encore merci Mr Aouad.
aek33- membre super actif
-
Localisation : Bordeaux
Nombre de messages : 2868
Date d'inscription : 04/12/2010
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