Mon frère saidéen DJAAFAR. PAR BAHLOUL ABDELKRIM.
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Mon frère saidéen DJAAFAR. PAR BAHLOUL ABDELKRIM.
Sachez, chers amis saïdéens qu'il y avait du monde à l'enterrement de Djaafar.
Djaafar était un homme libre de toutes entraves. Il ne faisait
confiance qu'à la raison et à l'intelligence de l'homme. En brillant
élève qu'il avait toujours été, il allait droit
La maladie et la mort l'ont rattrapé, ont barré le chemin à son intelligence et à son optimisme.
Dans la maladie, il a été durant plus de deux ans, d'une dignité et
d'une discrétion exemplaire. Il ne s'est jamais plaint. Sa maladie
était un problème à résoudre et il faisait confiance à sa volonté et à
la compétence des médecins. devant lui: à la
Il était saïdéen, fier de l'être. Mais, il était réservé, pudique,
malgré son beau sourire et ses joies d'enfant et sa fierté s'exprimait
dans la recherche de l'excellence. Géologue, son savoir scientifique
couvrait tous les domaines scientifiques. Il avait chez lui
l'encyclopédia Universalis et il m'arrivait souvent de constater qu'il
l'avait bel et bien lue et relue, lorsque l'appelant pour lui demander
de m'éclairer sur une notion scientifique ou technique il me donnait
instantanément les réponses à mes questions. Je poussais plus avant mes
demandes et il répondait toujours comme s'il avait été un enseignant de
ces matières-là.
J'en arrive à peine à comprendre que je ne vais plus pouvoir l'appeler
pour un oui , pour un non; pour lui raconter une blague saïdéenne que
m'aurait raconté, par exemple, Mohamed Zitouni, notre ami commun; pour
lui demander "qu'est-ce que tu fais cet après-midi? Veux-tuque nous déjeunions ensemble?"...
C'est l'être humain que j'ai le plus côtoyé dans ma vie et je ne l'ai
compris que lorsque des gens sont venus me présenter leur condoléances.
J'ai compris que j'étais le meilleur ami de Djeff et qu'il était mon
meilleur ami.
On en avait -entre nous deux-jamais parlé
Nous étions deux saïdéens à Paris et nous nous avons été l'un à l'autre comme des frères.
Ainsi donc, Saïda, cette belle ville qui nous a vu grandir est-elle une
mère pour nous tous saïdéens et puisque je dis ma peine pour la mort de
mon ami Djaafar dans ce forum, que sa disparition puisse nous souder
nous autres saïdéens de l'étranger, et faire de nous des soutiens les
uns pour les autres.
Merci à ceux qui était là pour voir sa mise en terre, merci à ceux qui pensent à lui.
Merci à ceux qui parleront de lui.
Dites que c'était un grand géologue, chercheur aux USA, en Arabie
Saoudite, sur des plates formes pétrolières sur l'océan atlantique.
Docteur d'Etat en Géologie. Professeur au CNRS d'Orsay.
Dites qu'à 43 ans -peut-être pour aider un ami saïdéen cinéaste, sans
le lui dire- il s'est lancé dans le cinéma et que en six ans, il a
réussi à produire quatre longs métrages ( dont deux pour cet ami ) et
de nombreux courts métrages; qu'il a crée une Société algériene de
distribution de films CMS (il voulait qu'elle s'appelle MCS en clin
d'oeil à notre ville, mais ce nom de société était déja pris) pour que
les algériens puissent avoir accès à des films de cinéma en pleine
guerre civile; qu'il a réussi à faire distribuer Titanic en Algérie en
même temps que le film sortait en occident; que dans les commissions du
CNC, il aidait tous les nouveaux réalisateurs qui avait des idées
neuves sur une meilleure société à venir; qu'il était pour un cinéma
qui reflète la vérité sociale tout en étant un cinéma intelligent, de
qualité, et pour un grand public.
Dites que la maladie l'a stoppé alors qu'il n'avait pas encore donné le
meilleur de lui même; 56 ans , c'est jeune pour un producteur de
cinéma.
Parlez de notre ami Djaafar, car il ne peut -être qu'un exemple pour
des milliers de jeunes saïdéens qui ont au fond de leur coeur -malgré
le marasme de la vie algérienne- le désir de la fierté d'eux même et de
l'excellence.
BAHLOUL ABDELKRIM.
Djaafar était un homme libre de toutes entraves. Il ne faisait
confiance qu'à la raison et à l'intelligence de l'homme. En brillant
élève qu'il avait toujours été, il allait droit
La maladie et la mort l'ont rattrapé, ont barré le chemin à son intelligence et à son optimisme.
Dans la maladie, il a été durant plus de deux ans, d'une dignité et
d'une discrétion exemplaire. Il ne s'est jamais plaint. Sa maladie
était un problème à résoudre et il faisait confiance à sa volonté et à
la compétence des médecins. devant lui: à la
Il était saïdéen, fier de l'être. Mais, il était réservé, pudique,
malgré son beau sourire et ses joies d'enfant et sa fierté s'exprimait
dans la recherche de l'excellence. Géologue, son savoir scientifique
couvrait tous les domaines scientifiques. Il avait chez lui
l'encyclopédia Universalis et il m'arrivait souvent de constater qu'il
l'avait bel et bien lue et relue, lorsque l'appelant pour lui demander
de m'éclairer sur une notion scientifique ou technique il me donnait
instantanément les réponses à mes questions. Je poussais plus avant mes
demandes et il répondait toujours comme s'il avait été un enseignant de
ces matières-là.
J'en arrive à peine à comprendre que je ne vais plus pouvoir l'appeler
pour un oui , pour un non; pour lui raconter une blague saïdéenne que
m'aurait raconté, par exemple, Mohamed Zitouni, notre ami commun; pour
lui demander "qu'est-ce que tu fais cet après-midi? Veux-tuque nous déjeunions ensemble?"...
C'est l'être humain que j'ai le plus côtoyé dans ma vie et je ne l'ai
compris que lorsque des gens sont venus me présenter leur condoléances.
J'ai compris que j'étais le meilleur ami de Djeff et qu'il était mon
meilleur ami.
On en avait -entre nous deux-jamais parlé
Nous étions deux saïdéens à Paris et nous nous avons été l'un à l'autre comme des frères.
Ainsi donc, Saïda, cette belle ville qui nous a vu grandir est-elle une
mère pour nous tous saïdéens et puisque je dis ma peine pour la mort de
mon ami Djaafar dans ce forum, que sa disparition puisse nous souder
nous autres saïdéens de l'étranger, et faire de nous des soutiens les
uns pour les autres.
Merci à ceux qui était là pour voir sa mise en terre, merci à ceux qui pensent à lui.
Merci à ceux qui parleront de lui.
Dites que c'était un grand géologue, chercheur aux USA, en Arabie
Saoudite, sur des plates formes pétrolières sur l'océan atlantique.
Docteur d'Etat en Géologie. Professeur au CNRS d'Orsay.
Dites qu'à 43 ans -peut-être pour aider un ami saïdéen cinéaste, sans
le lui dire- il s'est lancé dans le cinéma et que en six ans, il a
réussi à produire quatre longs métrages ( dont deux pour cet ami ) et
de nombreux courts métrages; qu'il a crée une Société algériene de
distribution de films CMS (il voulait qu'elle s'appelle MCS en clin
d'oeil à notre ville, mais ce nom de société était déja pris) pour que
les algériens puissent avoir accès à des films de cinéma en pleine
guerre civile; qu'il a réussi à faire distribuer Titanic en Algérie en
même temps que le film sortait en occident; que dans les commissions du
CNC, il aidait tous les nouveaux réalisateurs qui avait des idées
neuves sur une meilleure société à venir; qu'il était pour un cinéma
qui reflète la vérité sociale tout en étant un cinéma intelligent, de
qualité, et pour un grand public.
Dites que la maladie l'a stoppé alors qu'il n'avait pas encore donné le
meilleur de lui même; 56 ans , c'est jeune pour un producteur de
cinéma.
Parlez de notre ami Djaafar, car il ne peut -être qu'un exemple pour
des milliers de jeunes saïdéens qui ont au fond de leur coeur -malgré
le marasme de la vie algérienne- le désir de la fierté d'eux même et de
l'excellence.
BAHLOUL ABDELKRIM.
bahloul fatima-
Localisation : mostaganem
Nombre de messages : 44
Age : 69
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: Mon frère saidéen DJAAFAR. PAR BAHLOUL ABDELKRIM.
bonsoir
l'hommage rendu par Notre frère Abdelkrim à son défunt frère Djaafar, démontre la grandeur de ce Saidéen ALLAH YERHMEH mais il démontre aussi la fidélité, la sincérité et le respect de l'amitié qui ressortent du message de BAHLOUL Abdelkrim. Qu'il soit remercié pour ces nobles sentiments.
Voici une série de photos prises à Paris où le défunt ASSAOUI Djaafar y figure avec son AMI, son FRERE BAHLOUL Abdelkrim.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
l'hommage rendu par Notre frère Abdelkrim à son défunt frère Djaafar, démontre la grandeur de ce Saidéen ALLAH YERHMEH mais il démontre aussi la fidélité, la sincérité et le respect de l'amitié qui ressortent du message de BAHLOUL Abdelkrim. Qu'il soit remercié pour ces nobles sentiments.
Voici une série de photos prises à Paris où le défunt ASSAOUI Djaafar y figure avec son AMI, son FRERE BAHLOUL Abdelkrim.
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Dernière édition par Admin le Jeu 26 Juin 2008 - 10:57, édité 1 fois
Re: Mon frère saidéen DJAAFAR. PAR BAHLOUL ABDELKRIM.
ALLAH YERHMEK OUYWESSA3 ALLIK FIR'HAB EL JENNA.Cher fils de Saida,tu es parti trop tot mais telle est la volonté de Dieu.Sois sur que les Saidéens que tu aimais tant sauront perpétuer ta mémoire.Repose en paix.
emma- membre super actif
-
Localisation : Saida
Nombre de messages : 295
Date d'inscription : 10/04/2008
repose en paix AISSAOUI
Allah yarahmek.J'ai vu un de ses films(la nuit du destin) que j'ai beaucoup aimé! merci pour tout ce que tu as fait.
nadia-
Localisation : paris
Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 23/06/2008
Re: Mon frère saidéen DJAAFAR. PAR BAHLOUL ABDELKRIM.
Ya oukhti Nadia
Juste un petit correctif, C'est Bahloul Abdelkrim qui a réalisé la nuit du destin et non Si Djaffar Allah yerhmah qui l'a produit.
Ps ; Sur la grande photo dans le restaurant à Paris, je l'entoure avec un de mes bras, Allah yerhmak Si Djaafar.
Tawfik Dahinine
Montréal, Canada
Juste un petit correctif, C'est Bahloul Abdelkrim qui a réalisé la nuit du destin et non Si Djaffar Allah yerhmah qui l'a produit.
Ps ; Sur la grande photo dans le restaurant à Paris, je l'entoure avec un de mes bras, Allah yerhmak Si Djaafar.
Tawfik Dahinine
Montréal, Canada
Tawfik020- membre super actif
-
Localisation : Montréal, Canada
Nombre de messages : 1317
Age : 64
Date d'inscription : 06/04/2008
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