DIGOUTAGE et la culture de l oisivete!
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DIGOUTAGE et la culture de l oisivete!
Le regime s entete ...persiste et signe la paix sociale ca s achete !! Tout le monde s accorde a dire que ce n est pas en octryant des prets de centaines de millions a des gamins qu on sauvera la face du regime bien au contraire .. On occulte toutes lesvaleurs de l effort , du travail et de l abnegation ... Le slogan TIENS ET TAIS TOI n a jamais ete porteur bien au contraire .. On apprend a notre jeunesse tous les vices de l oisivete ... Le regime s engouffre dans un cercle vicieux car plus il donne et plus on lui en redemande ...
J aurais prefere et de loin que l Etat leur achete des usines cles en main , une forme de garderie de jeunes une facon de les occuper en les remunerant ... La production sera ce qu elle sera cad nulle ..Les jeunes auront l impression d avoir gagne leur vie par leur seule presence ...
Voici un article du soir d algerie ... ce qui s ecrit sur Saida est valable dans tout le territoire Laaredj Baghdadi
Actualités : TERRE INEXPLOITÉE, JEUNESSE DÉSORIENTÉE, VILLE SANS VIE
Triste Saïda !
De notre envoyé spécial à Saïda, Mehdi Mehenni
Saïda. 31 octobre 2011. La célébration du 57e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale se prépare de manière classique. La qualité de vie dans cette wilaya des Hauts-Plateaux de la terre d’Algérie ne coule pas aussi abondamment que son eau de source. La jeunesse, au pied du mur, aspire à un bonheur déguisé, celui de l’assistanat de l’Etat à travers le financement de projets encourageant le gain facile, en échange d’une paix sociale prolongée, couvant un volcan. En attendant la terre fertile des ancêtres, abandonnée par le vieillissement des exploitants et le regard détourné d’une nouvelle génération portée sur une fausse richesse sensible à la plus faible magnitude de séisme, perd de sa vie chaque jour un peu plus.
El Houari, pour ne citer que son prénom, sirote une bière au bar de l’hôtel El Fourssane, à un détour du centre-ville de Saïda. Le seul établissement qui sert encore de l’alcool après la fermeture des bars et des dépôts à partir de 1979. Les points de vente clandestins font depuis rage. La consommation encouragée par la frustration de l’interdit, a largement augmenté. Vieux et jeunes, c’est pratiquement tout le monde qui se met désormais à boire pour meubler, le temps d’un instant d’ivresse, le vide d’une vie sans âme. El Houari est à sa dixième bière et il veut boire encore plus. Faire le plein avant la fermeture du bar de l’hôtel des «Cavaliers». C’est connu, la prohibition engendre la frustration qui à son tour encourage tous les excès. Son désespoir, s’il n’est pas dans la forme semblable à celui des jeunes gens de la triste Saïda, dans le fond, il est plutôt compatible. Propriétaire d’une entreprise privée, il vient de perdre des dizaines d’employés, assénant un coup dur à sa boîte en quête de main-d’œuvre qualifiée. Toute l’équation est là. Leur départ n’est pas motivé par une situation financière défaillante de l’entreprise, mais pour postuler à un crédit Ansej. Entrer en phase de chômage pour remplir les conditions d’un dossier administratif exigeant un certificat d’«oisiveté». El Houari est plutôt du genre réactionnaire. «J’ai tout de suite décidé de fermer mon entreprise», avoua-t-il. El Houari, la cinquantaine, qui dispose de plusieurs fonds de commerce, avoue, qu’il préfère aujourd’hui faire du «trabendo ». Un créneau plus porteur et beaucoup moins encombrant. Point de charges fiscales, d’engagements… l’argent liquide, le procédé de la «chkara»… c’est plus porteur. «Le climat économique national encourage la richesse individuelle et non pas l’épanouissement d’une aisance collective, pourquoi donc aller à contre-courant d’une logique malheureusement instaurée et penser ainsi à l’entourage immédiat… Je ne suis après tout pas le tuteur des autres», ajoute-t-il. El Houari se dit ainsi décidé à s’en sortir, à accroître ou du moins préserver ses fonds qu’il ne sait plus où investir, dans une ville devenue hostile et austère à sa richesse basique. Saïda, comme si le temps s’était arrêté de tourner sur la boucle de tant d’années perdues. Les terres agricoles n’ont d’agricole que le nom, l’exploitation fait défaut. Ces milliers d’hectares de terres fertiles ne servent plus qu’à un seul et unique alibi, à savoir le permis d’exploitation ou le titre de propriété pour bénéficier d’un crédit dans le cadre de la «politique nationale de l’assistanat de l’Etat», pour l’extinction, de la colère d’une jeunesse désorientée. Les pères regardent douloureusement la terre de leurs aïeux souffrir de l’indifférence de jeunes gens qui ont bénéficié de pick-up et autres véhicules à la faveur d’aides financières sans fondement, pourtant destinées préalablement à des projets agricoles. Non, l’argent distribué en vrac par les caisses généreuses de l’Etat n’est pas allé faire sortir la terre de sa torpeur. Ces budgets colossaux n’ont pas participé à faire monter des projets ou là création d’emplois créant l’épanouissement de la région. Cet argent, témoigne El Houari, non sans une certaine agitation pleine de désespoir, «va dans les réservoirs des voitures acquises par ces jeunes qui vadrouillent sur les routes des campus universitaires et les collèges de la ville pour attirer l’attention et les regards des jeunes filles». Ces jeunes gens, poursuit El Houari, «n’ont pas investi cet argent dans la terre mais dans les habits à la mode et les soirées arrosées de la côte oranaise». Certains ont vendu le matériel acquis, affirme toujours El Houari, pour s’acheter un visa et disparaître à jamais. «Comment peut-on donner à un jeune de 22 ans qui n’a jamais travaillé et qui n’a suivi aucune formation 500 millions de centimes. Il perd forcément la tête. Quelqu’un qui ne sait même pas se gérer lui-même comment peut-t-il gérer rationnellement une telle somme d’argent. Comment aussi peut-on convaincre un jeune de garder son poste de travail modeste qu’il occupe pour 18 000 DA par mois, lorsqu’il voit ses amis et ses voisins, chômeurs, rouler du jour au lendemain dans des voitures qu’il ne pourra jamais s’offrir en travaillant ainsi», regrette El Houari. Saïda, mardi 1er novembre 2011. Au village d’El Rebahia, rien n’a changé. Le nombre de baraques du bidonville qui surplombe l’oued, devenu depuis infect, a quadruplé. Trente ans après l’érection de ce baraquement, ce sont aujourd’hui plus d’une centaine de gourbis qui témoignent de la mal-vie et d’une grande misère de ses occupants. L’eau de source et de montagne qui passait par là dans le lit de l’oued qui traverse la région de Saïda, est aujourd’hui une source`de maladies et d’odeurs nauséabondes. La limpidité de l’eau a été contaminée par la noirceur des eaux des égouts.
M. M.
J aurais prefere et de loin que l Etat leur achete des usines cles en main , une forme de garderie de jeunes une facon de les occuper en les remunerant ... La production sera ce qu elle sera cad nulle ..Les jeunes auront l impression d avoir gagne leur vie par leur seule presence ...
Voici un article du soir d algerie ... ce qui s ecrit sur Saida est valable dans tout le territoire Laaredj Baghdadi
Actualités : TERRE INEXPLOITÉE, JEUNESSE DÉSORIENTÉE, VILLE SANS VIE
Triste Saïda !
De notre envoyé spécial à Saïda, Mehdi Mehenni
Saïda. 31 octobre 2011. La célébration du 57e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale se prépare de manière classique. La qualité de vie dans cette wilaya des Hauts-Plateaux de la terre d’Algérie ne coule pas aussi abondamment que son eau de source. La jeunesse, au pied du mur, aspire à un bonheur déguisé, celui de l’assistanat de l’Etat à travers le financement de projets encourageant le gain facile, en échange d’une paix sociale prolongée, couvant un volcan. En attendant la terre fertile des ancêtres, abandonnée par le vieillissement des exploitants et le regard détourné d’une nouvelle génération portée sur une fausse richesse sensible à la plus faible magnitude de séisme, perd de sa vie chaque jour un peu plus.
El Houari, pour ne citer que son prénom, sirote une bière au bar de l’hôtel El Fourssane, à un détour du centre-ville de Saïda. Le seul établissement qui sert encore de l’alcool après la fermeture des bars et des dépôts à partir de 1979. Les points de vente clandestins font depuis rage. La consommation encouragée par la frustration de l’interdit, a largement augmenté. Vieux et jeunes, c’est pratiquement tout le monde qui se met désormais à boire pour meubler, le temps d’un instant d’ivresse, le vide d’une vie sans âme. El Houari est à sa dixième bière et il veut boire encore plus. Faire le plein avant la fermeture du bar de l’hôtel des «Cavaliers». C’est connu, la prohibition engendre la frustration qui à son tour encourage tous les excès. Son désespoir, s’il n’est pas dans la forme semblable à celui des jeunes gens de la triste Saïda, dans le fond, il est plutôt compatible. Propriétaire d’une entreprise privée, il vient de perdre des dizaines d’employés, assénant un coup dur à sa boîte en quête de main-d’œuvre qualifiée. Toute l’équation est là. Leur départ n’est pas motivé par une situation financière défaillante de l’entreprise, mais pour postuler à un crédit Ansej. Entrer en phase de chômage pour remplir les conditions d’un dossier administratif exigeant un certificat d’«oisiveté». El Houari est plutôt du genre réactionnaire. «J’ai tout de suite décidé de fermer mon entreprise», avoua-t-il. El Houari, la cinquantaine, qui dispose de plusieurs fonds de commerce, avoue, qu’il préfère aujourd’hui faire du «trabendo ». Un créneau plus porteur et beaucoup moins encombrant. Point de charges fiscales, d’engagements… l’argent liquide, le procédé de la «chkara»… c’est plus porteur. «Le climat économique national encourage la richesse individuelle et non pas l’épanouissement d’une aisance collective, pourquoi donc aller à contre-courant d’une logique malheureusement instaurée et penser ainsi à l’entourage immédiat… Je ne suis après tout pas le tuteur des autres», ajoute-t-il. El Houari se dit ainsi décidé à s’en sortir, à accroître ou du moins préserver ses fonds qu’il ne sait plus où investir, dans une ville devenue hostile et austère à sa richesse basique. Saïda, comme si le temps s’était arrêté de tourner sur la boucle de tant d’années perdues. Les terres agricoles n’ont d’agricole que le nom, l’exploitation fait défaut. Ces milliers d’hectares de terres fertiles ne servent plus qu’à un seul et unique alibi, à savoir le permis d’exploitation ou le titre de propriété pour bénéficier d’un crédit dans le cadre de la «politique nationale de l’assistanat de l’Etat», pour l’extinction, de la colère d’une jeunesse désorientée. Les pères regardent douloureusement la terre de leurs aïeux souffrir de l’indifférence de jeunes gens qui ont bénéficié de pick-up et autres véhicules à la faveur d’aides financières sans fondement, pourtant destinées préalablement à des projets agricoles. Non, l’argent distribué en vrac par les caisses généreuses de l’Etat n’est pas allé faire sortir la terre de sa torpeur. Ces budgets colossaux n’ont pas participé à faire monter des projets ou là création d’emplois créant l’épanouissement de la région. Cet argent, témoigne El Houari, non sans une certaine agitation pleine de désespoir, «va dans les réservoirs des voitures acquises par ces jeunes qui vadrouillent sur les routes des campus universitaires et les collèges de la ville pour attirer l’attention et les regards des jeunes filles». Ces jeunes gens, poursuit El Houari, «n’ont pas investi cet argent dans la terre mais dans les habits à la mode et les soirées arrosées de la côte oranaise». Certains ont vendu le matériel acquis, affirme toujours El Houari, pour s’acheter un visa et disparaître à jamais. «Comment peut-on donner à un jeune de 22 ans qui n’a jamais travaillé et qui n’a suivi aucune formation 500 millions de centimes. Il perd forcément la tête. Quelqu’un qui ne sait même pas se gérer lui-même comment peut-t-il gérer rationnellement une telle somme d’argent. Comment aussi peut-on convaincre un jeune de garder son poste de travail modeste qu’il occupe pour 18 000 DA par mois, lorsqu’il voit ses amis et ses voisins, chômeurs, rouler du jour au lendemain dans des voitures qu’il ne pourra jamais s’offrir en travaillant ainsi», regrette El Houari. Saïda, mardi 1er novembre 2011. Au village d’El Rebahia, rien n’a changé. Le nombre de baraques du bidonville qui surplombe l’oued, devenu depuis infect, a quadruplé. Trente ans après l’érection de ce baraquement, ce sont aujourd’hui plus d’une centaine de gourbis qui témoignent de la mal-vie et d’une grande misère de ses occupants. L’eau de source et de montagne qui passait par là dans le lit de l’oued qui traverse la région de Saïda, est aujourd’hui une source`de maladies et d’odeurs nauséabondes. La limpidité de l’eau a été contaminée par la noirceur des eaux des égouts.
M. M.
baghdadi laaredj- membre super actif
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Localisation : Saida
Nombre de messages : 4252
Age : 80
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: DIGOUTAGE et la culture de l oisivete!
merci pour ce partage, excellent article.
nasreddine1974- membre actif
-
Localisation : lyon
Nombre de messages : 70
Age : 49
Date d'inscription : 02/10/2011
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