A QUAND L’INONDATION DE LA CITE « DALIA » ?

par **khelfaoui benaoumeur** Dim 26 Oct 2008 - 13:06

A QUAND L’INONDATION DE LA CITE « DALIA » ?
par B.KHELFAOUI le Quotidien d'Oran du 26/10/2008

Les heureux propriétaires des logements sociaux (LSP et évolutifs) de la cité DALIA de la commune AIN HADJAR , l’une des principales daïra de la wilaya de Saida, endurent depuis leur occupation des lieux, voila huit années déjà écoulées, le calvaire des ruelles et routes bourbeuses, une sorte de malédiction qui vient frapper leurs pistes de patinage, métamorphosées suite aux sacrilèges commis contre un nostalgique vignoble répudié par l’effet maléfique des tentations du bâtiment lucratif !
En effet, au sein de cette cité, qui a honoré à titre posthume le vignoble martyrisé, en se baptisant « Dalia », plusieurs locataires craignent la pluie, qui fut dans un passé pas lointain, ironie de l’histoire, un don du ciel pour les grappes de raisins d’antan, qui transforme par ses averses les artères de leur coron en de gigantesques pétrins de boue éparpillés comme des îles à travers les océans de marécages…
En scrutant les nuages pour une éventuelle inondation, qui ne serait que salvatrice pour une prise en charge catastrophique, les sages et dociles résidants n’ont guère besoin, au demeurant, d’un quelconque éclairage publique qui les aiderait, chemin faisant, à patauger durant les nuits hivernales sous les projecteurs ?
En attendant la capture du loup accusé, à tort ou à raison, du sang de Josef, le bêlement des moutons et le meuglement des vaches, majestueusement installés dans leur étable qui fournit la dose quotidienne de la cité « vignoble » en oxygène purifiant, dorlotent les anesthésiés par les senteurs fermentées. Fin de l'article

PS: Hier, suite à la crue alimentée par les averses qui se sont abattues sur AIN HADJAR, deux personnes qui étaient à bord de leur véhicule, furent emportées mortellement par l'inondation (qui est venue confirmer les prévisions de cet article!!!), dont une a été retrouvée à proximité de SIDI MAAMAR à 3 KM du lieu où elles furent arrachées par les eaux de la pluie torrentielle