y'a t-il une école ivée à saida

SALAM

Je voudrai savoir s'il y a une école privée "agréée par l'état" à Saida ?

S'bah el khir.
Relis ton titre,Hadj Bénaoumeur,c'est écrit:"Ecole Ivée".
J'étais loin de penser à "privée",je n'aime pas ce mot,il me fait penser à ce beau monde qui ne pense qu'à brasser l'argent là où il peut se trouver,c'est-à-dire,là où nous avons du mal à l'imaginer.
Je suis donc allé allé voir du côté,non pas de"chez Swan",mais du mot "ivre",me disant que l'Hadj a tapé sur "é" au lieu de "r".Pour école ivre,j'allais répondre oui, elle existe et dans toute l'Algérie et Hadj Bénaoumeur ne peut ne pas le savoir.
Une école privée à Saida,pas à ma connaissance,mais des profs qui se font payer cash,en"privé",oui,qui assurent des cours un peu partout,n'importe où,oui, des profs qui se plaignent d'avoir des classes chargées dans les écoles publiques et qui ne s'embarrassent pas de les surcharger dans des garages de fortune,oui.
Je rappellerai à des amis,je le dirai à ceux qui ne le savent pas,qu'au CEG,je ne précise pas lequel,il y avait un seul pour toute la wilaya avec deux seules classes de 3eme et en prévision de l’examen du BEG,remplacé par le BEM ensuite par le BEF,et qui venait de gommer le BEPC,des cours supplémentaires étaient assurés dans les maths et sciences nat. Gratuitement.Cette année,en 1967,les résultats enregistrés à cet examen ont été supérieurs à 85% de réussite.Sans rachat.Pour l'Histoire,je me dois d'évoquer ces profs,Mr Mohamed Berrahou,que Dieu ait son âme et Mr Hamou Berrezoug.Il arrivait à l'un ou l'autre de s'absenter mais les cours avaient lieu quand-même.Le prof absent était remplacé par le Directeur en personne,Mr Ouanezar Abdelkrim,qu'il repose en paix. 
Voilà,pour vous servir.

C'est un sujet qui m'interpelle. Oui, il existe une école de langues, tout près de chez moi. Elle est gérée par une équipe jeune, dynamique, pleine d'ambitions, avec qui j'ai eu le plaisir de travailler pendant six mois et que j'ai dû quitter pour des raisons familiales et aussi de santé.
Je tiens, à présent, à apporter une petite information concernant ces cours qu'on appelle cours particuliers, cours de rattrapage ou encore cours de soutien, comme il vous plaira de les nommer. Lorsque, dans les années 80/90, j'enseignais au C.E.M. Mouloud Féraoun, la directrice de l'établissement avait eu la bonne idée de suivre la voie de ses prédécesseurs en instaurant ce genre de cours assurés par une équipe pédagogique qu'elle sélectionnait selon certains critères, dont elle avait le secret. Les résultats obtenus alors, dépassaient toutes nos prévisions et à deux reprises nous avons été classés premiers à l'échelle nationale. Contrairement à ce qui se raconte un peu partout, les élèves qui bénéficiaient de ces cours étaient issus de familles nécessiteuses, ils n'avaient donc pas les moyens de payer. C'était l'association des parents d'élèves qui, au bout de 5 mois de travail assidu, de janvier à mai, nous remettait une petite enveloppe, contenant l'équivalent du tarif appliqué actuellement pour une heure de ces fameux cours particuliers, monsieur Waheb Miloud, qui assurait la présidence de l'association à cette époque-là, ne me contredira pas. Cette petite rémunération, qui n'en était pas une , à mes yeux, je ne l'aurais pas acceptée sinon, avait la baraka pour nous, enseignants comme pour nos enseignés, qui jusqu'à ce jour, n'ont jamais oublié la chance qu'ils avaient de pouvoir compter sur leur établissement sans avoir à se soucier du prix que ces cours allaient coûter à leurs parents.
Cette initiative devrait faire des émules chez les chefs d'établissements. Un jour ils s'en féliciteront.

y a pas ......... ?