ech-chare3 ettawil

ech-chare3 ettawil.ça ne vous dit rien?Allez voir du côté de Abdelhalim Hafez.
ech-chare3,tout court,(la rue)me renvoie aussi à une chanson que j'aimais bien dans mes moments de mélancolie,cet état d'âme que je traine encore,depuis mon jeune âge.Le chanteur,lui,j'aimais beaucoup,au point de reprendre par coeur toutes ses chansons, depuis"oh guitare",jusque"les gens du nord",et"chanter".Mais celle qui me boulverse reste"un air de fête". Voyons voir si ce que j'aimais le plus est encore dans ce qu'il reste de mon cerveau:"un air de fête réveille ma jeunesse et les yeux de l'amour et l'azur qui sommeillait au fond des fleurs,un air de fête et la voix de ma mère qui chantait autrefois et que j'entends toujours...".
"J'allais le long des rues comme un enfant perdu..."C'était l'un de mes premiers "45 tours"que me faisait écouter un tourne-disque"la voix de son maître".Passons.
Il y a près de deux mois,un peu plus ou un peu moins,le temps ne compte pas beaucoup,je signalais à un ami,ancien moudjahed,une erreur portée sur une plaque de rue.La rue va de la mosquée Emir Abdelkader et descend jusqu'au quartier "la gare"(le quartier "la gare" a aussi sa petite histoire,chantée par Djillali,Coréen,tant pis pour ceux qui ne le connaissent pas."lè dar,lè douar,ghir ezzerga fi la gare,ya l'ghaddara..."
Allez les écouter quand on vous raconte que le berceau du"Raï",c'est Wahran.Coréen a chanté ça en 68.Ezzarga était au CEG."Yehssen 3awneh",comme on dit,car Wech men hatta,wech men hemma.
Cet ami,ancien moudjahed a,à son tour,alerté les concernés,ceux de "la famille révolutionnaire",à laquelle le poete et écrivain Tahar Djaout opposait "la famille qui avance".Mais depuis rien,rien de changé.
Et il y a une autre rue,et ce n'est peut-être pas fini.Mais les erreurs,aussi importantes soient-elles,faut pas corriger,faut laisser pour...l'Histoire.
Après le Chahid Zighoud Youcef qu'"on" a voulu né en 1938 et mort en 1958(voir plaque),c'est un autre grand homme qui ne doit pas se reconnaitre depuis sa tombe,à moins qu'il s'agisse d'un autre.Ainsi,la rue,depuis l'hôtel des finances jusqu'à l'avenue Ahmed Medeghri,porte le nom de Louis Pasteur et sur la plaque,il est"précisé" blanc sur bleu,1895-1922,quand c'est 1822-1895.S'agit-il d'un autre?Allahou aâlem.Mais Louis Pasteur ne se met pas au pluriel.
Qu'"on" me permette de signaler que cette rue Louis Pasteur était tout indiquée pour porter le nom du Docteur Claude Stéfanini.C'est là juste un avis.
"...Car on pourrait me reprocher de parler de choses qui ne me regardent pas..."dixit Léo Ferré in "le conditionnel des variétés".