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UNE SAIDEENNE DE COEUR!! AICHA BOUABACI !!

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UNE SAIDEENNE DE COEUR!! AICHA BOUABACI !! Empty UNE SAIDEENNE DE COEUR!! AICHA BOUABACI !!

Message par baghdadi laaredj Sam 13 Aoû 2016 - 20:16



Faisant partie des auteurs invités lors de Raconte-arts 2016, Aïcha Bouabaci y anima un atelier d’interprétation de textes poétiques. Sa narration toute en subtilité a vivement incité les présents à redécouvrir la plume de cette véritable poétesse. Liberté est parti, pour sa part, à sa rencontre.

Elle est native de Saïda, mais c’est une femme universelle. Elle est algérienne, mais son parcours est pluriel. Elle s’appelle Aïcha Bouabaci et elle n’en finit pas de semer les graines de l’amour de soi et de l’autre là où elle passe. Interrogée sur sa vie, elle répond : “Je suis née à Saïda, ville-garnison des Hauts-Plateaux de l’ouest algérien, le 11 mai 1945. Entre deux mondes : celui des deux guerres mondiales auxquelles mon père biologique - et avant lui mon grand-père maternel - décédé six mois après ma naissance, avait participé en tant que sous-officier ‘indigène’ de l´armée française, et l´autre monde, celui de la résistance d´un peuple colonisé par la France et dans laquelle mon père adoptif, déporté à Cayenne, à tout juste 17 ans, s´était engagé de toute son âme à son retour au pays et à Saïda, ville qui a eu sa part, longtemps occultée, dans les événements tragiques de mai 1945, avec Sétif, Guelma et Kherrata dans l’est du pays”. Faisant partie des auteurs invités lors de Raconte-arts 2016, elle y anima un atelier d’interprétation de texte poétique “Le silence du miroir” et présenta son dernier ouvrage Le désordre humain raconté à mon petit-fils qui plut beaucoup aux présents tant sa narration était subtile et sa présentation touchante de sensibilité, décrivant un monde de plus en plus désordonné et chaotique. Bardée de diplômes et multipliant les fonctions (enseignement, droit, santé…), Mme Bouabaci tient cependant tout particulièrement à sa vocation première, à savoir l’écriture, à travers laquelle elle signe cet acte de transmission et de partage si cher à son cœur.
Ses écrits sont multiples, entre poésie, nouvelles, récits et romans, certains édités, d’autres en cours, mais son penchant va indéniablement vers la poésie qu’elle a commencé à écrire très tôt et dont elle a publié un premier recueil dès 1985, intitulé L’aube est née sur nos lèvres chez l’Enal, dans lequel figure un poème Violence qui reçut en 1971 déjà un prix lors du Concours international Zone des tempêtes. Ayant exercé également à l’étranger et participé à des colloques internationaux sur la littérature maghrébine (France, Allemagne, Égypte, Gabon, Pays-Bas…), ses publications ont été bien perçues par la critique et certaines ont même été traduites vers d’autres langues (allemand, espagnol, italien et arabe - en cours- ), et notamment son dernier récit sur le désordre humain qui touche en fait la planète entière, tant ses symptômes sont universels. Sur cette vocation “innée” qu’elle a continué à développer au fil du temps, sans répit, avec sérénité et dextérité, l’auteure nous confie : “J’ai grandi dans un environnement harmonieux, propice à la rencontre avec l’Autre, marqué par le multilinguisme (arabe, français et espagnol). Enfant, je me suis abreuvée à l’humanisme et la poésie s’est spontanément incrustée en moi, pour longtemps et pour toujours. Et c’est à travers elle que j’observe le monde, ses questionnements et ses désordres. J’ai beaucoup lu, beaucoup écrit et il me reste tellement de choses encore à dire et à découvrir…”.
En effet, beaucoup de ses projets sont en attente de concrétisation, entre autres : Les secrets de la cigogne (roman autobiographique) ; Pour qui sonne l’hallali (théâtre) ; Les héritières de l’errance (nouvelles). Aïcha Bouabaci fait partie de ces auteurs qui pensent que “la diversité de cette Algérie ancienne devrait rejaillir à travers toutes les plumes. Ma plume a décidé d’obéir à cette voix de l’intérieur qui m’ordonne depuis des années de dévider ma mémoire à partir de cette vie très mélangée que j’ai eu la chance de vivre parce qu’elle m’a enseigné très tôt à regarder vers l’Autre, à apprécier et aimer l’Autre quelle que soit son origine. Mon équilibre vient de là, mon amour de la paix et de l’harmonie, aussi”.

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