mouvement associatif

par **fezza mohamed** Mar 13 Jan 2009 - 9:55

Saïda – Emboîtant le pas au mouvement associatif
Les citoyens de Maâmora interpellent les élus de l’APW
"du journal la voix de l'oranie"

Dans une correspondance adressée au P/APW de la wilaya de Saïda, le mouvements associatif de la commune de Maâmora sort de sa réserve, pour appeler les responsables locaux, en particulier les membres de l’APW, à tenir les promesses faites lors de la campagne électorale ayant précédé les élections locales de novembre 2007.

Dans cette lettre, dont une copie a été déposée à notre bureau de Saïda, les associations signataires dénoncent «l’immobilisme voire l’inertie» dont feraient preuve leurs représentants élus, et ce, dans différents domaines censés concourir à l’amélioration du cadre de vie des citoyens et au développement local de cette région à vocation agropastorale et de nature steppique. Parmi ces associations revendicatives, figurent l’UNJA, la coordination du comité du soutien au programme présidentiel (CCSP), l’association de jeunesse Affak SMA et l’association sportive de Maâmora. Autant de formations associatives qui déplorent de voir leur commune débarquée du train du développement, alors que celui-ci est lancé depuis... 1999. Selon ces associations, en dépit des successives enveloppes financières, accordées à la commune dans différents programmes, la région de Maâmora est toujours déficitaire en réseaux d’eau potable. Est également dénoncé le mauvais état de ses routes, aussi bien en hiver qu’en été, en raison des malfaçons qui les caractérisent, l’absence d’éclairage public et pour finir la dégradation totale de la route nationale reliant cette commune à la daïra mère d’El-Hassasna. Une route qui selon eux, aurait déjà «consommé une impressionnante valise de dinars». Par ailleurs, les pétitionnaires dénoncent la permanence non assurée au sein du centre médical, taxé «d’établissement créé pour la frime», dans cette région isolée. Cet adjectif peu flatteur tiendrait compte «du manque total de médicaments destinés aux premiers soins et de la fermeture de ses portes au nez des patients tous les après-midi». Dans le même sillage, l’école primaire promue au statut de CEM «demeure aussi un point noir pour le secteur de l’Education.» Selon eux, sa «transformation bricolée a pesé lourd sur la motivation des collégiens et de leurs enseignants.» Enfin, les pétitionnaires exhortent les élus à réagir, en laissant entendre que d’autres élections locales pourraient se profiler derrière les prochaines présidentielles annoncées.