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Saida à l'époque des Othmaniines

2 participants

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Saida à l'époque des Othmaniines Empty Saida à l'époque des Othmaniines

Message par adem lakhdar Jeu 16 Juil 2009 - 9:51

Sources: Jacques Berque.

A partir de 1515 commencent des luttes intestines entre communautés maraboutiques mais sont rapidement interrompues par l’occupation turque (othmaniine) ; cette invasion au début du 18e siècle va unifier les saidéens mais la région de Saïda va bientôt passer sous l'autorité d'un bey, représentant de l'empire ottoman, dont la capitale est d'abord Mazouna, puis Mascara et, enfin Oran. La population, sous la menace du pillage de ses biens, est obligée d'acquitter des taxes en argent ou en nature. Le joug turc est tellement pesant qu'au moment de la levée des impôts, de nombreux habitants n'hésitent pas à reprendre la vie nomade et à se réfugier sur les hautes plaines steppiques, abandonnant la terre qu'ils cultivaient, sous la domination des turcs la population saidéenne ne supporte plus la pression de la perception d'un impôt appelé "raya". Une résistance farouche s'organise, des révoltes individuelles et/ou collectives éclatent .d’autres sédentaires se convertissent aux nomadisme pour échapper à cet oppression

Sidi Abd El Kader El Frendi, chef militaire et religieux de la secte des Derkaouas à la tête de ses compagnons, s'insurge contre les troupes turques dirigées par le Bey de Mascara

Ce personnage avec la ténacité de ses hommes se bat violemment contre les Turcs et les force à battre en retraite.

Les soldats ennemis effrayés par l'austérité du paysage, les aspérités des rochers de la montagne ont du replier dans un grand désordre, dans les plaines du Ghriss situées dans la région de Mascara

Depuis l'époque ottomane, existait en Algérie l'aristocratie indigène qui se composait non seulement des khalifas, bachaghas et aghas, noblesse régionale, mais surtout de caïds de tribus qui constituaient une noblesse locale, bien structurée.

l'occupation turque a renforcé l'attachement aux valeurs musulmanes

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Saida à l'époque des Othmaniines Empty DOUI-THABET Saida

Message par mimoun-amrous Jeu 16 Juil 2009 - 20:52

Aux origines
Plusieurs villes d'algérie,situées sur le plateau tellien leurs grottes remontant à la pré-histoire.Saida avant les siennes:l'une d'elles,appelée"La grotte de l'homme" fut découverte en 1891.Sur la rive ganche de l'Oued Saida,elle était constituée de couloirs et de chambres.L'homme vivait là!Sans doute autour 5000ans av.J.C (psl).D'après les recherches effectuées à partir de 1893,on a pensé que,grâce à l'abondance de pièces taillées,d'outils et d'instruments de chasse,cet homme vivait ànl'époque cdu paléolithique moyen.Ces découvertes nous font croire qu'on est en présence de cpièces appartenant aux époques Moustérienne,Magdalérienne,de la Pierre polie.
A 25 km de là,à Tiffrit,une grotte néolithique semble avoir servi de sépulture.A ces grottes,témoin d'un très ancien passé,il faut ajouter ces gorges auts escarpements qui ont pu être le berceau d'une présence humaine,ancêtres de nos Berbères.La famille desOuled Bachir Ben Ali en était et se trouve à l'origine de la tribu des Doui-Thabet.
Georges Bensadou nous renseigne à son sujet: <<Il est possible que le village berbère dont nous ne conaissons pas le nom, écrit-il, ait pris le nom de Doui Tabet au cours du XV siècle, quand les tribus arabes des Maq'il, longent les haut-plateaux venant de Tunisie et se dirigeant vers le Sud marocain... l'une de ces tribus porte le nom de Beni Thabet. Ses membres sont appelés Doui Thabet, c'est-à-dire ceux qui ont pour ancêtre un nommé Thabet. Doui, dans le language populaire signifie possesseur et Thabet est un prénom arabe signifiant le très persévérant. Sûr, ferme, solide, inébranlable>>.
On appellera ce lieu <<LE VIEUX SAÏDA>>.

Sous Massinissa, la ville est considérée comme un grenier bien défendu et quand Rome occupe l'Afrique du Nord, Saida se trouve dans la Maurétanie césarienne, car Ala Milaria (Bénian) est un évêché de celle-ci. Le "limes" construit Septime Sévère passait là, et allait jusqu'à Tlemcem et Marnia. Puis l'invasion Vandale détruit tout et si Saida passe sous la domination de plusieurs envahisseurs, nous savons que le christianisme perdure dans cette région sous la dysnatie des Djedar, car on a trouvé des monuments funéraires des VI et VII siècles.
Nous assistons ensuite à l'invasion arabe, Saida est dans le Royaune de Tahert (Tiaret).
Fatimides, Hillaliens, Almoravides, Almohades, Abdelwadies (royaume de Tlemcem) passent par-là et arrivent les Turcs. Saida tombe alors sous l'autorité du Beylik de l'Ouest, installé à ses début débuts à Mazouna (près de Renaut). Sûrement un de ces Cheikhs, dépendant du Bey administrait le territoire des Doui-tabet, appelé aussi Souag, qui deviendra "Saida" (l'heureuse) par la grâce de l'Emir Abd el Kader. Audouard suppose que l'Emir a donné ce nom sans doute parce que se trouvait non loin de là le mausolée d'une sainte femme, qui aurait vécu dans la région deux siècles plus tôt. On retrouve souvent ce genre de souvenir de saintes femmes, en Algérie (Lalla Setti à Tlemcem, Lalla Maghnia...)

DOUI THABET.
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