1er MAI 2010
+2
fummeur de miel
habibo
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habibo- membre super actif
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Localisation : saida
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Re: 1er MAI 2010
salem
merci bien HABIBOU pour ce message.
abdellaoui
merci bien HABIBOU pour ce message.
abdellaoui
abdellaoui-
Localisation : saida
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Re: 1er MAI 2010
salam alaikoum
Bonne fête à tous les travailleurs e'nta3 essah. elli ya khadmou men galb'houm. honnêtes et sincères.
Bonne fête à tous les travailleurs e'nta3 essah. elli ya khadmou men galb'houm. honnêtes et sincères.
Brahim- membre super actif
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Re: 1er MAI 2010
Bonjour
Barak Allahou Fik Si HABIB .
Fraternellement
OUIS TAYEB
Barak Allahou Fik Si HABIB .
Fraternellement
OUIS TAYEB
ouis tayeb- membre super actif
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Localisation : saida
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Re: 1er MAI 2010
fummeur de miel a écrit:abdellaoui a écrit:salem
merci bien HABIBOU pour ce message.
abdellaoui
Si tu as envie de travailler, assieds-toi et attends que ça passe !
Re: 1er MAI 2010
Bonne fète mondiale du travail.
bechamede- membre super actif
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Re: 1er MAI 2010
Les Algériens font-ils leurs 8 heures de travail ?.
Au moment où le dossier de la grille des salaires de la Fonction
publique est à l’étude, il serait intéressant de voir sur le terrain les
véritables raisons de la baisse de la productivité. Au-delà des vieux
réflexes, liés à l’absentéisme et au manque de conscience
professionnelle, la question revient lancinante. Mais combien d’heures
travaille l’Algérien par jour ?
Le ramadhan, c’est connu, c’est le mois de l’année qui enregistre une
nette baisse de productivité en Algérie. On est tenté d’en dire autant
pour le reste de l’année même s’il ne jouit pas de la bienveillance
religieuse, du jeûne et des longues nuits de veille qui constitue,
généralement, le lot de la tolérance collective face à une véritable
perversion de la valeur du travail vécue malheureusement comme une
contrainte qui contrarie le bien-être des Algériens. Il est vrai qu’une
telle description reste à la limite du caricatural, mais aussi grossière
qu’elle puisse être, elle n’est pas aussi loin qu’on le pense de la
triste vérité. Une vérité que nous renvoie aujourd’hui à la face
certains patrons d’entreprises étrangères, dont le souci de l’efficacité
s’accommode mal d’une certaine conception du travail en Algérie héritée
de l’État providence. N’est-ce pas qu’on peut comprendre qu’une
entreprise chinoise, japonaise ou française expatrie pour ses besoins de
haute technicité, un encadrement de haut vol et un potentiel humain
qualifié, mais que celle-ci ramène dans ses bagages de simples tâcherons
ou manœuvres, l’on ne peut que s’interroger sur l’image que leur
renvoie le travailleur algérien. Qu’on se mette d’emblée d’accord sur
une chose : l’algérien n’est pas manchot, il n’a jamais eu cette
réputation, il aura même prouvé qu’il est capable du meilleur. Sans être
réellement, il est vrai, un “stakhanoviste”, le travail ne lui a jamais
fait peur. Preuve en est la succession de générations d’immigrés
algériens, partout en Europe qui ont donné le bel exemple.
Autrement dit, s’il y a matière à dire sur la nette baisse de
productivité en Algérie, il faudra sûrement voir ailleurs que dans les
qualités intrinsèques du travailleur algérien.
Les mauvaises habitudes ont la peau dure
C’est peut-être une question, d’environnement économique favorisant le
moindre effort, étant dit que l’État dispose de lourds moyens financiers
pour transformer politiquement, les défaillances dans le secteur censé
être productif en actes de performance.
Et il est aujourd’hui regrettable de constater que dans la plupart des
pays, le développement de l’emploi dans les secteurs de services et,
dans une moindre mesure, dans le secteur industriel, est allé de pair
avec des gains de productivité, alors qu’en Algérie, la création
d’emplois qui aligne des chiffres séduisants s’est accompagnée
paradoxalement, selon les spécialistes, d’une baisse de la productivité.
Posons le problème de manière concrète et demandons-nous trivialement
combien travaille réellement en moyenne un algérien dans une unité de
production ou dans une administration ? Quand celui-ci pointe à huit
heures et se consacre pendant une bonne heure, avant de toucher à son
outil de travail, à certaines petites habitudes, somme toutes normales
dans nos entreprises.
Quand il arrête une bonne demi-heure pour se préparer à sa pause
déjeuner et une autre demi-heure qu’il grignote avant de reprendre son
outil de travail. Quand il lâche son outil de travail une demi-heure
plutôt pour se préparer à quitter son lieu de travail à qui doit-on
réellement faire le reproche ? Au travailleur, à son responsable ou à
une conception élastique des heures de travail érigée en norme dans le
pays ? Qui de nous n’a pas eu la désagréable surprise de se présenter
une demi-heure avant la fermeture d’une administration ou d’une unité de
production et trouver portes closes. Ou encore de se présenter à huit
heures aux portes de ces mêmes édifices, pour patienter une heure durant
avant de voir les choses se mettre en place. N’a-t-on pas souvent
entendu quand on cherche après un employé en fin de matinée, que
celui-ci est parti déjeuner ou encore qu’il n’est pas encore venu de ce
même déjeuner si on le demandait en début d’après-midi. Le comble,
personne ne trouve à redire à un tel état de fait qui s’est incrusté
durablement dans nos mœurs. Non, le travailleur algérien n’est pas
manchot !
Pour arrondir ses fins de mois, sans pour autant voir son salaire de
technicien en électricité, en froid ou encore en mécanique par exemple
dans une entreprise amputée, il profite d’un manque flagrant de rigueur
dans la gestion et de certaines complicités, pour quitter son lieu de
travail plus tôt et aller effectuer des travaux bien rémunérés chez un
privé.
Au moment où le dossier de la grille des salaires de la Fonction
publique est à l’étude, il serait intéressant de voir sur le terrain les
véritables raisons de la baisse de la productivité. Au-delà des vieux
réflexes, liés à l’absentéisme et au manque de conscience
professionnelle, la question revient lancinante. Mais combien d’heures
travaille l’Algérien par jour ?
Le ramadhan, c’est connu, c’est le mois de l’année qui enregistre une
nette baisse de productivité en Algérie. On est tenté d’en dire autant
pour le reste de l’année même s’il ne jouit pas de la bienveillance
religieuse, du jeûne et des longues nuits de veille qui constitue,
généralement, le lot de la tolérance collective face à une véritable
perversion de la valeur du travail vécue malheureusement comme une
contrainte qui contrarie le bien-être des Algériens. Il est vrai qu’une
telle description reste à la limite du caricatural, mais aussi grossière
qu’elle puisse être, elle n’est pas aussi loin qu’on le pense de la
triste vérité. Une vérité que nous renvoie aujourd’hui à la face
certains patrons d’entreprises étrangères, dont le souci de l’efficacité
s’accommode mal d’une certaine conception du travail en Algérie héritée
de l’État providence. N’est-ce pas qu’on peut comprendre qu’une
entreprise chinoise, japonaise ou française expatrie pour ses besoins de
haute technicité, un encadrement de haut vol et un potentiel humain
qualifié, mais que celle-ci ramène dans ses bagages de simples tâcherons
ou manœuvres, l’on ne peut que s’interroger sur l’image que leur
renvoie le travailleur algérien. Qu’on se mette d’emblée d’accord sur
une chose : l’algérien n’est pas manchot, il n’a jamais eu cette
réputation, il aura même prouvé qu’il est capable du meilleur. Sans être
réellement, il est vrai, un “stakhanoviste”, le travail ne lui a jamais
fait peur. Preuve en est la succession de générations d’immigrés
algériens, partout en Europe qui ont donné le bel exemple.
Autrement dit, s’il y a matière à dire sur la nette baisse de
productivité en Algérie, il faudra sûrement voir ailleurs que dans les
qualités intrinsèques du travailleur algérien.
Les mauvaises habitudes ont la peau dure
C’est peut-être une question, d’environnement économique favorisant le
moindre effort, étant dit que l’État dispose de lourds moyens financiers
pour transformer politiquement, les défaillances dans le secteur censé
être productif en actes de performance.
Et il est aujourd’hui regrettable de constater que dans la plupart des
pays, le développement de l’emploi dans les secteurs de services et,
dans une moindre mesure, dans le secteur industriel, est allé de pair
avec des gains de productivité, alors qu’en Algérie, la création
d’emplois qui aligne des chiffres séduisants s’est accompagnée
paradoxalement, selon les spécialistes, d’une baisse de la productivité.
Posons le problème de manière concrète et demandons-nous trivialement
combien travaille réellement en moyenne un algérien dans une unité de
production ou dans une administration ? Quand celui-ci pointe à huit
heures et se consacre pendant une bonne heure, avant de toucher à son
outil de travail, à certaines petites habitudes, somme toutes normales
dans nos entreprises.
Quand il arrête une bonne demi-heure pour se préparer à sa pause
déjeuner et une autre demi-heure qu’il grignote avant de reprendre son
outil de travail. Quand il lâche son outil de travail une demi-heure
plutôt pour se préparer à quitter son lieu de travail à qui doit-on
réellement faire le reproche ? Au travailleur, à son responsable ou à
une conception élastique des heures de travail érigée en norme dans le
pays ? Qui de nous n’a pas eu la désagréable surprise de se présenter
une demi-heure avant la fermeture d’une administration ou d’une unité de
production et trouver portes closes. Ou encore de se présenter à huit
heures aux portes de ces mêmes édifices, pour patienter une heure durant
avant de voir les choses se mettre en place. N’a-t-on pas souvent
entendu quand on cherche après un employé en fin de matinée, que
celui-ci est parti déjeuner ou encore qu’il n’est pas encore venu de ce
même déjeuner si on le demandait en début d’après-midi. Le comble,
personne ne trouve à redire à un tel état de fait qui s’est incrusté
durablement dans nos mœurs. Non, le travailleur algérien n’est pas
manchot !
Pour arrondir ses fins de mois, sans pour autant voir son salaire de
technicien en électricité, en froid ou encore en mécanique par exemple
dans une entreprise amputée, il profite d’un manque flagrant de rigueur
dans la gestion et de certaines complicités, pour quitter son lieu de
travail plus tôt et aller effectuer des travaux bien rémunérés chez un
privé.
Re: 1er MAI 2010
L’absentéisme est-il une fatalité pour les responsables algériens ?
Que dire alors d’un taux d’absentéisme dont l’Algérie se distingue
particulièrement et qui est vécu par nos responsables comme une sorte de
fatalité. Que dire encore de cette courbe ascendante de congés de
maladie dont on sait pertinemment qu’une bonne proportion est fictive.
Ceci pour bien signifier que l’Algérie s’est dotée de toute
l’instrumentation constitutionnelle et juridique pour préparer son
entrée dans l’économie mondiale. Les responsables du pays continuent à
réfléchir en termes de mise à niveau technique, de qualification, de
perfectionnement, de capacités théoriques de production et
d’amélioration de la productivité sans trop accorder l’importance voulue
à l’élément humain et l’environnement vicié dans lequel il évolue.
Il est vrai que le niveau de formation qui entrave l’accès aux hautes
technologies est à mettre en cause, mais les bas salaires en ce qu’ils
limitent toute hausse de productivité reste à méditer.
Par : Zahir Benmostepha
En ce sens, il y a peut-être lieu d’évoquer les inégalités sociales
induites par une économie informelle qui dévalorise l’effort au travail
en ce qu’il est vécu par nombre d’employés des circuits officiels comme
une véritable injustice. Que vaut, en effet, une journée de labeur dans
une entreprise avec à la clé à peine de quoi subvenir aux besoins
élémentaires d’une famille à côté d’une bonne affaire réalisée au coin
d’une table d’un café et qui vaut son pesant d’argent. Il ne faut pas se
leurrer, aujourd’hui, rares sont les Algériens qui arrivent à joindre
les deux bouts, sans trouver d’autres accessoires à leur travail dans
une usine ou une administration.
Bien sûr, une telle perspective ne se présente pas, sans dommage sur les
performances de l’économie nationale, orpheline faut-il le souligner
des véritables leviers de la productivité et de ses repères.
Que dire alors d’un taux d’absentéisme dont l’Algérie se distingue
particulièrement et qui est vécu par nos responsables comme une sorte de
fatalité. Que dire encore de cette courbe ascendante de congés de
maladie dont on sait pertinemment qu’une bonne proportion est fictive.
Ceci pour bien signifier que l’Algérie s’est dotée de toute
l’instrumentation constitutionnelle et juridique pour préparer son
entrée dans l’économie mondiale. Les responsables du pays continuent à
réfléchir en termes de mise à niveau technique, de qualification, de
perfectionnement, de capacités théoriques de production et
d’amélioration de la productivité sans trop accorder l’importance voulue
à l’élément humain et l’environnement vicié dans lequel il évolue.
Il est vrai que le niveau de formation qui entrave l’accès aux hautes
technologies est à mettre en cause, mais les bas salaires en ce qu’ils
limitent toute hausse de productivité reste à méditer.
Par : Zahir Benmostepha
En ce sens, il y a peut-être lieu d’évoquer les inégalités sociales
induites par une économie informelle qui dévalorise l’effort au travail
en ce qu’il est vécu par nombre d’employés des circuits officiels comme
une véritable injustice. Que vaut, en effet, une journée de labeur dans
une entreprise avec à la clé à peine de quoi subvenir aux besoins
élémentaires d’une famille à côté d’une bonne affaire réalisée au coin
d’une table d’un café et qui vaut son pesant d’argent. Il ne faut pas se
leurrer, aujourd’hui, rares sont les Algériens qui arrivent à joindre
les deux bouts, sans trouver d’autres accessoires à leur travail dans
une usine ou une administration.
Bien sûr, une telle perspective ne se présente pas, sans dommage sur les
performances de l’économie nationale, orpheline faut-il le souligner
des véritables leviers de la productivité et de ses repères.
Dernière édition par fummeur de miel le Ven 30 Avr 2010 - 13:59, édité 1 fois
Re: 1er MAI 2010
En Algerie
... il y a deux mois et demi
... de vacances reconnues
... et tolerees il s'agit
... du mois d'Aout
... du Ramadan
... et de 15 jours lors de la fete
... du mouton
... il y a deux mois et demi
... de vacances reconnues
... et tolerees il s'agit
... du mois d'Aout
... du Ramadan
... et de 15 jours lors de la fete
... du mouton
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