HABIB SAYEH AU CAFE LITTERAIRE "DAR ELHIKMA"
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HABIB SAYEH AU CAFE LITTERAIRE "DAR ELHIKMA"
Ahmed Madi. Editeur et initiateur du café littéraire Dar El Hikma
«Un lieu ouvert à tous les intellectuels sans exclusion ni idéologie…»
L’ouverture d’un espace culturel est toujours une bonne nouvelle et de
bon augure. Ahmed Madi, DG des éditions Dar El Hikma, vient d’inaugurer
un café littéraire éponyme. Et en plus, il a beaucoup de projets…
-Vous venez d’inaugurer un nouvel espace culturel, le café
littéraire Dar El Hikma, alors que d’autres ferment. Une passion, un
défi ?
Il existe un problème en Algérie à propos de la dénomination du café
littéraire. Certains le baptisent «club culturel», «forum», cercle
littéraire… J’ai choisi l’appellation El Makha El Adabi (café
littéraire).
-Un nouvel espace ouvert à la littérature, la culture algérienne et universelle...
Ce café littéraire, c’est toujours beau et bon. Avant toute chose, il
ne faut pas «mépriser» cette grande Algérie. Historiquement ou
culturellement.
-Comment cette idée a-t-elle germé ?
Pour vous dire, Dar El Hikma a été fondée il y a 27 ans dans un
quartier populaire, Belouizdad (Belcourt). A cette époque, mon vœu était
cette vision (un lieu dédié à la littérature). Ayant des options, Dar
El Hikma ne serait pas uniquement une maison d’édition. Quand j’avais
18 ou 19 ans, il existait un café à Belcourt, appelé Abdelhalim Hafez
(le grand chanteur égyptien). Quêtait un café fréquenté que par des
artistes et les amateurs d’arts. Aussi, je me suis dit pourquoi ne pas
en faire un jour un café littéraire fréquenté par des intellectuels, des
auteurs. Une émulation… Pourquoi nos intellectuels n’auraient-ils pas
un lieu respectable pour s’exprimer.
-Un lieu d’expression libre…
Oui, absolument ! C’est mon vœu. Un lieu où se rencontrent des
intellectuels, auteurs, éditeurs, journalistes, créateurs, artistes
algériens et étrangers.
-Sans distinction aucune ?
Cet endroit, le café littéraire Dar El Hikma est ouvert à tous les
intellectuels sans exclusion ou marginalisation. Sans idéologie. Il n’y a
pas de distinction entre un auteur arabophone ou francophone. Au
contraire ! Les intellectuels algériens sont chez eux et bienvenue aux
intellectuels étrangers. Il ne faut pas oublier que tout le mérite
revient à l’Union des écrivains algériens. Le café littéraire Dar El
Hikma est situé (location) au siège de l’Union des écrivains algériens,
sis dans une rue portant le nom d’un grand martyr, Didouche Mourad.
Ainsi, chaque quinze jours, une rencontre littéraire ou culturelle est
organisée avec un invité ; auteur, journaliste, dramaturge, poète,
plasticien, éditeur, créateur et créatif… Et l’invitation est ouverte.
Bienvenue à tous !
-Vous vous êtes lancé un autre défi, une «librairie ambulante» ...
Ce projet de la «librairie ambulante», j’aimerais bien le laisser comme surprise, la fin du mois d’avril 2011.
Vous êtes aussi l’initiateur du Salon national du livre, en tant que
président du Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL)…
En ce qui concerne le Salon national du livre, cela fait un an et demi
que je suis le président du Syndicat national des éditeurs du livre.
Pour vous dire, il existait déjà un Salon du livre national et qui avait
atteint sa 7e édition. C’était un salon réussi. Cependant, avec toute
sincérité, quand un président change, il y a le remplaçant qui continue
les chantiers du précédent et il y a celui qui efface tout travail
antérieur. Mais avec abnégation, nous avons rouvert le Salon national du
livre en 2010, à l’occasion du 16 avril (Youm El Ilm, Journée du
savoir) et ce, après deux ans d’absence et où ont participé 76 éditeurs
algériens. Un salon éclectique et réussi. Avec le soutien précieux de la
Safex (Palais des expositions) et de son directeur Rachid Gacemi, nous
ayant facilité la tâche. Là, on se prépare pour l’organisation d’un
autre Salon national du livre.
-Vous avez aussi une autre casquette, celle du secrétaire
général de l’Union maghrébin des éditeurs… Un projet maghrébin à
l’arrêt ?
Oui, il y a un Salon maghrébin du livre, mais il est à l’arrêt depuis
des années. On va le relancer grâce à nos amis marocains, tunisiens,
libyens, mauritaniens. En 2009, on avait organisé un Salon maghrébin du
livre en Mauritanie. Là, on réfléchit à tenir un salon maghrébin du
livre en Algérie. J’espère que les décideurs concernés nous assisterons
dans notre initiative.
-La maison d’édition Dar El Hikma fait de la traduction, une ambition affichée…
Le premier livré édité chez Dar El Hikma, il y a 23 ou 24 ans, était
l’ouvrage portant sur Si Mohand U’mhand. Un ouvrage de haute tenue entre
la voix arabe et le mouvement berbère. Un livre signé par le Dr
Abderrahmane Bouzida. A un moment où aucune maison d’édition n’a eu le
courage de publier un tel sujet (le mouvement berbère). Le premier
ouvrage signé par un journaliste et auteur est celui de H’mida Layachi.
Un livre intitulé Islamiyoun bin solta ou rassas (Les islamistes entre
le pouvoir et les balles). Le premier ouvrage censuré par le pouvoir
d’alors. Un livre édité par Dar El Hikma. La grande spécificité de Dar
El Hikma est la traduction. Du français à l’arabe à tamazight, à l’image
d’une série de livres pour enfants, du russe à l’arabe, de l’allemand à
l’arabe…
-L’opération de traduction (droits d’auteurs) et d’édition de tels ouvrages sont onéreuses ?
Tout le monde le sait. L’édition d’ouvrages traduits revient chère. Un
livre traduit vaut trois livres imprimés. Là, actuellement, j’ai des
romans publiés en arabe qui son en cours de traduction en français. Et
ce, avec mes propres fonds et sans le soutien du ministère de la
Culture. Mais la traduction œuvre pour l’auteur et l’étudiant algérien.
Il le faut !
-Vous participez à l’événement culturel Tlemcen, capitale islamique ?
Il y a eu soutien au livre en 2007, lors de «Alger, capitale arabe de
la culture ». Actuellement, à Tlemcen (capitale islamique). Mais Dar El
Hikma n’a reçu aucun soutien à l’occasion de cet événement culturel.
Est-il normal que Dar El Hikma se voit notée par un «zéro pointé sur
dix» ? Aucun projet dans cette manifestation culturelle. Pourtant, nous
avons déposé un projet. Mais aucune réponse. Malgré cela, on continuera à
œuvrer pour l’intellectuel et l’auteur algériens même sans soutien.
Depuis 2009, le syndicat national des éditeurs du livre n’est plus un
partenaire du Salon international du livre d’Alger. On a même ostracisé
le Syndicat national des salons à l’étranger. A cet effet, j’ai adressé
des lettres au Premier ministre et à la ministre de la Culture. Pas de
réponse.
Café littéraire Dar El Hikma avec l’écrivain Habib Sayah à l’occasion de la sortie de son nouveau roman Zahoua aux éditions Dar El Hikma (avril 2011, cet après-midi à 14h, siège de l’Union des écrivains algériens, 88 Bd. Didouche Mourad, Alger.
K. Smail
«Un lieu ouvert à tous les intellectuels sans exclusion ni idéologie…»
L’ouverture d’un espace culturel est toujours une bonne nouvelle et de
bon augure. Ahmed Madi, DG des éditions Dar El Hikma, vient d’inaugurer
un café littéraire éponyme. Et en plus, il a beaucoup de projets…
-Vous venez d’inaugurer un nouvel espace culturel, le café
littéraire Dar El Hikma, alors que d’autres ferment. Une passion, un
défi ?
Il existe un problème en Algérie à propos de la dénomination du café
littéraire. Certains le baptisent «club culturel», «forum», cercle
littéraire… J’ai choisi l’appellation El Makha El Adabi (café
littéraire).
-Un nouvel espace ouvert à la littérature, la culture algérienne et universelle...
Ce café littéraire, c’est toujours beau et bon. Avant toute chose, il
ne faut pas «mépriser» cette grande Algérie. Historiquement ou
culturellement.
-Comment cette idée a-t-elle germé ?
Pour vous dire, Dar El Hikma a été fondée il y a 27 ans dans un
quartier populaire, Belouizdad (Belcourt). A cette époque, mon vœu était
cette vision (un lieu dédié à la littérature). Ayant des options, Dar
El Hikma ne serait pas uniquement une maison d’édition. Quand j’avais
18 ou 19 ans, il existait un café à Belcourt, appelé Abdelhalim Hafez
(le grand chanteur égyptien). Quêtait un café fréquenté que par des
artistes et les amateurs d’arts. Aussi, je me suis dit pourquoi ne pas
en faire un jour un café littéraire fréquenté par des intellectuels, des
auteurs. Une émulation… Pourquoi nos intellectuels n’auraient-ils pas
un lieu respectable pour s’exprimer.
-Un lieu d’expression libre…
Oui, absolument ! C’est mon vœu. Un lieu où se rencontrent des
intellectuels, auteurs, éditeurs, journalistes, créateurs, artistes
algériens et étrangers.
-Sans distinction aucune ?
Cet endroit, le café littéraire Dar El Hikma est ouvert à tous les
intellectuels sans exclusion ou marginalisation. Sans idéologie. Il n’y a
pas de distinction entre un auteur arabophone ou francophone. Au
contraire ! Les intellectuels algériens sont chez eux et bienvenue aux
intellectuels étrangers. Il ne faut pas oublier que tout le mérite
revient à l’Union des écrivains algériens. Le café littéraire Dar El
Hikma est situé (location) au siège de l’Union des écrivains algériens,
sis dans une rue portant le nom d’un grand martyr, Didouche Mourad.
Ainsi, chaque quinze jours, une rencontre littéraire ou culturelle est
organisée avec un invité ; auteur, journaliste, dramaturge, poète,
plasticien, éditeur, créateur et créatif… Et l’invitation est ouverte.
Bienvenue à tous !
-Vous vous êtes lancé un autre défi, une «librairie ambulante» ...
Ce projet de la «librairie ambulante», j’aimerais bien le laisser comme surprise, la fin du mois d’avril 2011.
Vous êtes aussi l’initiateur du Salon national du livre, en tant que
président du Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL)…
En ce qui concerne le Salon national du livre, cela fait un an et demi
que je suis le président du Syndicat national des éditeurs du livre.
Pour vous dire, il existait déjà un Salon du livre national et qui avait
atteint sa 7e édition. C’était un salon réussi. Cependant, avec toute
sincérité, quand un président change, il y a le remplaçant qui continue
les chantiers du précédent et il y a celui qui efface tout travail
antérieur. Mais avec abnégation, nous avons rouvert le Salon national du
livre en 2010, à l’occasion du 16 avril (Youm El Ilm, Journée du
savoir) et ce, après deux ans d’absence et où ont participé 76 éditeurs
algériens. Un salon éclectique et réussi. Avec le soutien précieux de la
Safex (Palais des expositions) et de son directeur Rachid Gacemi, nous
ayant facilité la tâche. Là, on se prépare pour l’organisation d’un
autre Salon national du livre.
-Vous avez aussi une autre casquette, celle du secrétaire
général de l’Union maghrébin des éditeurs… Un projet maghrébin à
l’arrêt ?
Oui, il y a un Salon maghrébin du livre, mais il est à l’arrêt depuis
des années. On va le relancer grâce à nos amis marocains, tunisiens,
libyens, mauritaniens. En 2009, on avait organisé un Salon maghrébin du
livre en Mauritanie. Là, on réfléchit à tenir un salon maghrébin du
livre en Algérie. J’espère que les décideurs concernés nous assisterons
dans notre initiative.
-La maison d’édition Dar El Hikma fait de la traduction, une ambition affichée…
Le premier livré édité chez Dar El Hikma, il y a 23 ou 24 ans, était
l’ouvrage portant sur Si Mohand U’mhand. Un ouvrage de haute tenue entre
la voix arabe et le mouvement berbère. Un livre signé par le Dr
Abderrahmane Bouzida. A un moment où aucune maison d’édition n’a eu le
courage de publier un tel sujet (le mouvement berbère). Le premier
ouvrage signé par un journaliste et auteur est celui de H’mida Layachi.
Un livre intitulé Islamiyoun bin solta ou rassas (Les islamistes entre
le pouvoir et les balles). Le premier ouvrage censuré par le pouvoir
d’alors. Un livre édité par Dar El Hikma. La grande spécificité de Dar
El Hikma est la traduction. Du français à l’arabe à tamazight, à l’image
d’une série de livres pour enfants, du russe à l’arabe, de l’allemand à
l’arabe…
-L’opération de traduction (droits d’auteurs) et d’édition de tels ouvrages sont onéreuses ?
Tout le monde le sait. L’édition d’ouvrages traduits revient chère. Un
livre traduit vaut trois livres imprimés. Là, actuellement, j’ai des
romans publiés en arabe qui son en cours de traduction en français. Et
ce, avec mes propres fonds et sans le soutien du ministère de la
Culture. Mais la traduction œuvre pour l’auteur et l’étudiant algérien.
Il le faut !
-Vous participez à l’événement culturel Tlemcen, capitale islamique ?
Il y a eu soutien au livre en 2007, lors de «Alger, capitale arabe de
la culture ». Actuellement, à Tlemcen (capitale islamique). Mais Dar El
Hikma n’a reçu aucun soutien à l’occasion de cet événement culturel.
Est-il normal que Dar El Hikma se voit notée par un «zéro pointé sur
dix» ? Aucun projet dans cette manifestation culturelle. Pourtant, nous
avons déposé un projet. Mais aucune réponse. Malgré cela, on continuera à
œuvrer pour l’intellectuel et l’auteur algériens même sans soutien.
Depuis 2009, le syndicat national des éditeurs du livre n’est plus un
partenaire du Salon international du livre d’Alger. On a même ostracisé
le Syndicat national des salons à l’étranger. A cet effet, j’ai adressé
des lettres au Premier ministre et à la ministre de la Culture. Pas de
réponse.
Café littéraire Dar El Hikma avec l’écrivain Habib Sayah à l’occasion de la sortie de son nouveau roman Zahoua aux éditions Dar El Hikma (avril 2011, cet après-midi à 14h, siège de l’Union des écrivains algériens, 88 Bd. Didouche Mourad, Alger.
K. Smail
khelfaoui benaoumeur- membre super actif
-
Localisation : SAIDA
Nombre de messages : 1456
Age : 62
Date d'inscription : 13/02/2008
Re: HABIB SAYEH AU CAFE LITTERAIRE "DAR ELHIKMA"
دعا إلى ترك مسافة بين الأدباء والكتابة عن الثورات الشعبية
لحبيب السايح : ''أمارس الرقابة الذاتية رفقا بالناشر''
12-04-2011
الجزائر: علاوة حاجي
عترف الروائي لحبيب السايح، أول
أمس، بممارسة الرقابة الذاتية على نصوصه الأدبية، مبرّرا ذلك بحرصه على
تجنيب الناشر أية مشاكل قد يواجهها بسبب مضامين أعماله. قال لحبيب السايح
إنه يواصل في عمله الروائيّ الجديد، مشروعا بدأه برواية ''تلك المحبّة''،
وهو المشروع الذي قال إنه ينحاز إلى اللغة، من خلال البحث عن استعارات
وانزياحات جديدة. مضيفا أنه يشتغل أكثـر على الجانب اللغوي، ويعود إلى
القاموس الجزائري، ''ما يمنح نصّي الخصوصيّة، في الوقت الذي قد يتقاطع
مضمونه مع نصوص سابقة''، وذلك خلال تقديمه روايته الجديدة، ''زهوة''،
بالمقهى الأدبيّ بمقرّ اتحاد الكتاب الجزائريين. وربط المتحدث اختياره
لعنوان ''زهوة'' الذي قال إنه يبدو مناقضا للراهن الوطني والعربيّ، برغبته
في إضفاء مسحة من الجمال على الواقع. وأشار السايح إلى أن المرتكز التاريخي
يمثّل أحد الارتكازات الأساسية في الرواية، من خلال مقاربة جوانب من تاريخ
الجزائر، مضيفا أن النص يتضمّن إشارات إلى التاريخ المنسيّ، ويحاول إلقاء
الضوء على بعض الأسئلة التي بقيت دون أجوبة. وعن مدى قدرة النصّ السردي على
مواكبة الحراك الاجتماعي والسياسي الذي تشهده المنطقة العربية، قال السايح
إنه يرفض الاستعجال في الكتابة، مشيرا إلى أن ''زهوة'' تطلّبت ثلاث سنوات
لكتابتها. وعلّق على شروع بعض الأدباء في تونس ومصر في الكتابة عن ثورتي
البلدين، بأن ذلك قد يمسّ بأدبيّة نصوصهم، ناصحا هؤلاء بـ''ترك مسافة بينهم
وبين الحدث''.
لحبيب السايح : ''أمارس الرقابة الذاتية رفقا بالناشر''
12-04-2011
الجزائر: علاوة حاجي
عترف الروائي لحبيب السايح، أول
أمس، بممارسة الرقابة الذاتية على نصوصه الأدبية، مبرّرا ذلك بحرصه على
تجنيب الناشر أية مشاكل قد يواجهها بسبب مضامين أعماله. قال لحبيب السايح
إنه يواصل في عمله الروائيّ الجديد، مشروعا بدأه برواية ''تلك المحبّة''،
وهو المشروع الذي قال إنه ينحاز إلى اللغة، من خلال البحث عن استعارات
وانزياحات جديدة. مضيفا أنه يشتغل أكثـر على الجانب اللغوي، ويعود إلى
القاموس الجزائري، ''ما يمنح نصّي الخصوصيّة، في الوقت الذي قد يتقاطع
مضمونه مع نصوص سابقة''، وذلك خلال تقديمه روايته الجديدة، ''زهوة''،
بالمقهى الأدبيّ بمقرّ اتحاد الكتاب الجزائريين. وربط المتحدث اختياره
لعنوان ''زهوة'' الذي قال إنه يبدو مناقضا للراهن الوطني والعربيّ، برغبته
في إضفاء مسحة من الجمال على الواقع. وأشار السايح إلى أن المرتكز التاريخي
يمثّل أحد الارتكازات الأساسية في الرواية، من خلال مقاربة جوانب من تاريخ
الجزائر، مضيفا أن النص يتضمّن إشارات إلى التاريخ المنسيّ، ويحاول إلقاء
الضوء على بعض الأسئلة التي بقيت دون أجوبة. وعن مدى قدرة النصّ السردي على
مواكبة الحراك الاجتماعي والسياسي الذي تشهده المنطقة العربية، قال السايح
إنه يرفض الاستعجال في الكتابة، مشيرا إلى أن ''زهوة'' تطلّبت ثلاث سنوات
لكتابتها. وعلّق على شروع بعض الأدباء في تونس ومصر في الكتابة عن ثورتي
البلدين، بأن ذلك قد يمسّ بأدبيّة نصوصهم، ناصحا هؤلاء بـ''ترك مسافة بينهم
وبين الحدث''.
khelfaoui benaoumeur- membre super actif
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Date d'inscription : 13/02/2008
Re: HABIB SAYEH AU CAFE LITTERAIRE "DAR ELHIKMA"
A l'occasion de l'édition d'un nouveau livre SAIDABIIDA tient à féliciter si Habib Sayah pur cette nouvelle réalisation.Nous sommes sûre que ce livre recueillera tout le succès qu'il mérite et ce grâce au talent de Si Habib.
hammami khalfallah- membre super actif
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Date d'inscription : 12/05/2008
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