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SAÏDA: Medeghri : le bâtisseur oublié

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Message par SADEK Mer 14 Déc 2011 - 8:49

SAÏDA: Medeghri : le bâtisseur oublié
par Ali Kherbache (Le Quotidien d'Oran)
SAÏDA: Medeghri : le bâtisseur oublié Spacer Le citoyen saïdéen a beau attendre le geste escompté en faveur de l'un des illustres enfants de la ville, mais en vain. Les camarades de Si Hocine continuent de l'oublier, «et pourtant, il ne fut point anonyme et marquera même de son empreinte indélébile l'Algérie, tant combattante que libre et indépendante», rappellera un ancien. «Encore une fois, les mémoires engourdies ont occulté l'architecte de l'Etat algérien et Ahmed Medeghri, dont l'aéroport de Laghouat, qui accueillera son compagnon d'armes et de sacrifices, porte le nom», est-il affirmé par un moudjahid de l'époque, et de rafraîchir les mémoires sur les colloques de Saïda, honoré par la présence de son camarade de classe à Mascara et actuel ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia. Ahmed Medeghri, mort un 10 décembre 1974, «dans des conditions non encore élucidées», hante les esprits engourdis par quelque chape «dont on veut taire la nature», note un saïdéen de la première heure. «Ahmed Medeghri fut un modèle de modestie, de simplicité, de passion nationaliste et d'abnégation au service de la patrie», témoignera Daho Ould Kablia, ami du défunt, et pour Nedjadi Mohamed, officier de l'ALN, ancien wali et ancien P/APW : «Si Hocine demeure un modèle de probité et une voie à suivre pour ceux qui sont en charge des affaires du pays». Le tout Saïda s'attendait à un colloque à la dimension de l'homme, «le père de l'administration algérienne et le bâtisseur de l'Etat algérien» ; la déception est grande et les interrogations grandissantes, quant au silence de ses camarades, «entre autres Si Abdelkader» dont il partagea le parcours. En ce 14 décembre 2011, soit 37 ans après la mort de Medeghri dans des conditions obscures, le voile n'est pas encore levé et aussi bien les proches que les amis et camarades du défunt ministre s'interrogent sur cet oubli. «On ne peut occulter une icône», déplore un ex de la génération, et la jeunesse a besoin de savoir. La déception reste totale et les raisons sont inexpliquées. «Nous avons beau attendre une réaction ou une action tout court, mais rien n'indique que ses amis et compagnons ne daigneront, un jour, lui porter le moindre intérêt», déplore-t-il, et de souhaiter «une réminiscence à la dimension de l'homme d'Etat, ayant posé les jalons de l'Algérie nouvelle et, surtout, une administration et des collectivités locales ayant conféré au pays sa notoriété. Ahmed Medeghri demeure ce grand bâtisseur et Saïda n'oubliera jamais son enfant chéri, a-t-il conclu.



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Message par fummeur de miel Mer 14 Déc 2011 - 13:43

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Message par fummeur de miel Mer 14 Déc 2011 - 13:47

*De Khider à... Medeghri

*

*Tout au long de son long règne de 13 années, Boumediene a fait gicler
le sang de tous ceux qui lui contestaient sa mainmise sur l’Algérie.*

Qu’ils soient des héros de l’indépendance, des cadres du jeune Etat
algérien, des berbéristes, des militants politiques ou des acteurs
associatifs, l’omnipotent Président les a fait exécuter ou « suicider »
sans état d’âme par son bras armé : la puissante Sécurité Militaire. Et
à tout seigneur tout « honneur », ce fut son « ami » *Ahmed Ben Bella*
qui fit connaissance avec la « méthode » Boumediene juste après l’avoir
renversé le 19 juin 1965. Un coup d’Etat qui ne fut pas aussi blanc que
cela dans la mesure où près de 40 personnes, qui avaient osé manifester
à Annaba, furent froidement canardées. Quant à Ben Bella, il sera la
première victime politique et psychologique du système Boumediene.
Séquestré durant 14 années sans jugement, le Premier président ne sera
même pas autorisé à assister à l’enterrement de sa vieille mère.
Commence alors la longue série noire des années Boumediene durant
laquelle la liquidation physique tenait lieu de pratique politique.
Première cible : *Mohamed Khider*. Ce dirigeant de la révolution, qui
s’était pourtant allié à Ben Bella à la prise du pouvoir en 62, *est tué
le 4 janvier 1967 à Madrid,* où il s’était exilé en 1963. Son péché ?
Avoir dénoncé le coup d’Etat du 19 juin 1965 et le pouvoir autocratique
de Boumediene. *Hocine Aït Ahmed désigne Youssef Dakhmouche comme étant
l’exécutant du forfait.* Le 14 décembre 1967, le coup d’Etat avorté du
colonel Zbiri contre le pouvoir de Boumediene est réprimé dans le sang.
Des Mig pilotés par des soviétiques bombardent les blindés de *Tahar
Zbiri, faisant près d’un millier de morts, dont de très nombreux civils,
notamment à El Affroun, selon plusieurs témoignages.

*

*Accidents domestiques, suicides…

*

*Le 16 décembre 1967, le colonel Saïd Abid, évoqué récemment par
l’ex-président Chadli, est déclaré « suicidé » dans son quartier général
de Blida.* En janvier 1968, le régime de Boumediene « innove » dans son
entreprise criminelle en inaugurant les « disparitions ». C’est ainsi
que l*e colonel Abbès meurt mystérieusement sur la route
Cherchell-Alger.* Personne ne saura s’il a été enlevé chemin faisant ou
s’il a été tout simplement « accidenté ». Mais avec le meurtre de cet
homme soupçonné d’avoir soutenu le putsh de Zbiri, il était clair que
l’heure des règlements de comptes avec les opposants politiques a sonné.
*Le 7 avril 1969, la Cour dite « révolutionnaire » d’Oran (tribunal
d’exception) condamne à mort par contumace une icône de la révolution,
Krim Belkacem.* Le « Lion des djebels » et négociateur en chef des
accords d’Evian, que la France coloniale n’a pu tuer, est étranglé dans
sa chambre à l’hôtel Intercontinental de Francfort (Allemagne). *Des
tueurs à gage de la sinistre Police politique de Boumediene ont exécuté
la sale besogne le 18 octobre 1970.* Là aussi, Hocine Aït Ahmed, l’un
des rares opposants de Boumediene encore en vie, désigne un coupable :
*le commandant H’mida Aït Mesbah,* chef du service opérationnel de la SM
(actuelle DRSA). Quatre ans plus tard, Boumediene se débarrasse de l’un
des plus brillants cadres de l’Algérie indépendante, *Ahmed Medeghri.*
Ce ministre de l’Intérieur auteur des premiers découpages territoriaux
de l’après-indépendance et fondateur de l’Ecole nationale
d’administration, a été liquidé par un « décès accidentel » chez lui, à
El Biar, selon la formule tragicomique de l’agence APS. Avec Boumediene,
on peut en effet être victime d’un accident, y compris chez soi… Mais en
réalité, Ahmed Medeghri, dont la mort hante encore ses bourreaux à ce
jour, a payé son opposition à la première charte nationale des années
1970, lui préférant une constitution démocratique. Hocine Aït Ahmed
rapporte, en effet, dans sa nouvelle préface pour la réédition de son
livre L’Affaire Mecili la teneur d’une discussion qu’il a eue avec
Claude Julien, l’ancien directeur du Monde Diplomatique. Il raconte que
quelques jours avant s*a disparition tragique le 10 décembre 1974, Ahmed
Medeghri* l’avait appelé pour annuler un rendez-vous déjà convenu entre
les deux hommes à Alger.

*Crime de « lèse-Boumediene »

*

Motif ? Selon Aït Ahmed, le ministre Medeghri aurait précisé à son
interlocuteur au bout du fil qu’il se sentait « vraiment menacé ». Et
avec Boumediene, la menace était systématiquement suivie de l’acte. Ce
crime politique n’est bien sûr jamais assumé, tout comme les autres
assassinats d’opposants. Seul le nom de cet illustre personnage, trônant
sur le fronton de l’hôpital de Aïn Témouchent, rafraîchit un peu la
mémoire. Le meurtre de Medeghri est le dernier de la longue liste noire
des victimes très connues de Boumediene. Mais ce n’est pas fini. Il a
juste changé de mode opératoire pour corriger ses adversaires. *Ferhat
Abbas, Benyoucef Benkhedda, Hocine Lahouel et Mohamed Kheireddine, les
dernières brebis galeuses résiduelles de la Révolution, l’ont vérifié à
leurs dépens. Ils ont été placés en résidence surveillée et leurs biens
confisqués pour avoir osé un crime de « lèse-Boumediène » en publiant un
manifeste dénonçant son pouvoir personnel.* Que retenir donc de
Boumediene sinon qu’il avait la gâchette particulièrement facile pour
éliminer physiquement tous ceux qui bougent dans le sens opposé au sien.
L’histoire retiendra que le président Houari Boumediene a érigé
l’assassinat politique en mode de gouvernance dans la pure tradition du
chef du clan de Oujda qu’il fut.

Par *Hassan Moali ,* El Watan, 27/ 12/ 2008

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Message par fummeur de miel Mer 14 Déc 2011 - 13:53


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