BELHAZIL ET LE MCSAIDA

Belhezil, président du MC Saïda, à liberté foot

Le premier responsable du MCS fait toujours confiance à son équipe malgré des débuts pas du tout flatteurs. Son optimisme repose sur le métier de ses joueurs qui n’attendent que le déclic, un déclic qui tarde à venir.

Liberté Foot : Comment vont les choses au MCS ?
Belhezil : Pour ne rien vous cacher, elles ne sont pas au beau fixe et ne marchent pas comme on veut pour la simple raison que l’on attend toujours ce déclic qui tarde à venir malgré les efforts de tout un chacun au club. On possède pourtant un bon groupe qui fait de son mieux mais, que voulez-vous, c’est sur le plan mental que cela ne va pas en raison d’un stress qui altère le moral des joueurs malgré la confiance que nous avons en eux.

Quelles sont, selon vous, les raisons de ces mauvais débuts ?
Les raisons, il ne faut pas aller les chercher loin : le retard accusé dans la reprise, la saignée subie par le club et le recrutement à la hâte dans un moment qui ne nous a pas permis de choisir les joueurs susceptibles de nous donner un coup de pouce.
Enfin, le premier match perdu à domicile a été pour nous la goutte qui a fait déborder le vase puisque les joueurs sont abattus depuis malgré le fait que les prestations de l’équipe laissent augurer de bons lendemains. Mais, de notre côté, nous voulons que cet avenir ne soit pas long à se dessiner.

Si l’on parlait de la barre technique. Où en êtes-vous avec Drid ?
Je ne vous cache pas que Drid fait de son mieux pour arriver au résultat escompté mais il y a toujours ce problème de cohésion qui le gêne et qui n’est pas des moindres car la plupart des joueurs sont de nouvelles
recrues. Drid a toujours notre confiance et des chances de continuer avec nous puisqu’il a deux matches devant lui, celui face à la JSMB chez nous et l’autre, en déplacement, contre le MSPB.

On a entendu parler de renfort durant le mercato. Une confirmation ?
C’est vrai, on a contacté quelques joueurs dans le but de les recruter au mercato pour renforcer l’équipe. Parmi ces joueurs, figurent Bourahli et Meftah, deux éléments qui nous seront d’un grand apport, par leur
expérience surtout.

Avez-vous trouvé un accord avec leur club, l’USMA ?
Comme vous le savez, l’USMA a été de tout temps un club ami au MCS et Allik, qui n’est autre qu’un ami, a été compréhensif et a promis de nous aider dans ce sens.
En contactant le président de l’USMA pour les deux joueurs, Bourahli et Meftah, il n’a pas hésité à nous promettre de l’aide et c’est tout à son honneur, ce qui prouve que les relations entre les deux clubs demeurent toujours saines.

Qu’en est-il de l’avis des deux joueurs ?
Pour Meftah, il ne reste que quelques retouches à effectuer dans les négociations puisque le joueur est à Saïda.
Nous avons tenu une discussion mais nous n’avons pas encore trouvé un bon terrain d’entente, alors, on s’est fixé un autre rendez-vous pour trouver un accord final. Ce sera de même avec Bourahli qui, je le souhaite, rejoindra le groupe après le Ramadhan.

Êtes-vous optimiste pour votre équipe ?
Pour ne rien vous cacher, oui, car j’ai une grande confiance en ce groupe qui renferme, quand même, de bonnes individualités.
Mais, disons que je suis stressé par le retard accusé quant à la réalisation de cette ressaisie, un stress provoqué par la crise financière qui secoue le club et qui a été à l’origine de ma décision de démissionner
avant de revenir à de meilleurs sentiments.