"Hograment",bêtement.

C'est lui-même qui le dit dans une émission à laquelle il était invité,à une chaîne de télévision qui montre qu'il y a quand-même une autre manière de concevoir ce média, comparativement à cette incorrigible"itima".
Un jour Ali Dilem était convoqué devant un tribunal.Le juge ou procureur lui demande pourquoi toutes ses caricatures(qu'il faut absolument voir,c'est moi qui vous le demande)font toujours dans le négatif.Avec une ironie à "leur faire jaillir le coeur",il répond:"montrez-moi une chose,une seule chose de positif et je travaillerai dessus pendant une année".Devant cette réponse,l'autorité ne put que lui demander de partir.Dilem était libre pour le bien de ceux qui savent rire quand il faut pleurer.Merci Ali.
Avec un méchant petit retard de 17 jours que rien ne peut justifier,sinon le"qarrartou", ma PCR (pension complémentaire de retraite) est arrivée.Je vais à la poste,me dirige vers le guichet "spécial vieux,handicapés,femmes enceintes,en attendant que les hommes le soient aussi...",d'un geste qui est devenu mécanique,je tends à la guichetière,une belle fille qui le serait encore plus si elle osait oser un petit sourire,juste pour l'accueil,mon chèque et ma CIN sans laquelle je ne serais pas un algérien.Elle me rend le chèque avec,au dos,le montant qui m'a été viré par ma mutuelle.SURPRISE:le montant a connu ce travail de ciseaux,j'allais dire circoncis,non ce n'est pas ça,la circoncision a été prescrite voilà des milliers d'années,pour des raisons d'hygiène et de plaisirs de la vie.Allez trouver du plaisir.
Ma PCR était amputée de près de 22% quand j'attendais une augmentation de quelque 3%. Résigné,je remplis mon chèque,je le signe avec la peur d'entendre ma "payeuse"me dire que la signature n'est pas conforme à celle qu'elle a,scannée, dans sa machine(j'avoue que là je n'aurais rien trouvé à dire car j'ai mille et une signatures, chacune dépendant du moment et de l'état du moral,même si ma CIN devrait suffire. En principe.Donc moins 22%.Tant pis pour la petite fête que j'avais prévue,mais chose promise chose due et...reportée.
En sortant de la poste,je rencontre un ancien collègue,A.Kadi.
"Wech Kader,toi aussi tu...?"Ayant compris ma question,il me répond:"Tout le monde,mon frère,tout le monde.Estimons-nous heureux qu'ils ne nous demandent pas à rembourser ce qu'ils nous doivent.Que veux-tu,c'est de la HOGRA,en plus,BÊTE".