"Noir c'est noir,il n'y a plus d'espoir..."
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"Noir c'est noir,il n'y a plus d'espoir..."
"Noir c'est noir,il n'y a plus d'espoir..."chantait Johnny Halliday qui vient de nous quitter à l'âge de 74 ans.Il avait fait danser,crier,s'arracher les cheveux de nombre de générations.Son mariage avec Sylvie Vartan avait fait craquer filles et garçons.Normal. Johnny,chanteur nouvelle vague,jeune,un peu rebelle,Sylvie,très belle fille d'origine Bulgare.La voix douce de Sylvie chantant "ce soir je serai la plus belle....pour mieux évincer toutes celles que tu as aimées...."ou encore "par amour ou par pitié..." contrastait avec celle de Johnny,à faire 'exploser les micros.
Vers la fin des années 60,Johnny passe au Palais des sports d'Oran.C'était les années où il n'y avait que de l'espoir chez nous.Those were the day,my friends.........
Notre ami Baghdadi pourra nous en dire plus.Il était dans l'air du temps...
Personnellemnt,j'étais plutôt Adamo pour sa sensibilité,son romantisme ( "accroche une larme aux nuages et laisse le vent l'emporter..."et sa politesse("vous permettez monsieur que j'emprunte votre fille...")
Je reste romantique et je ne sais pas si j'ai encore une petite place"dans ce monde en fusions ,il y a trop d’explosions"(Johnny dans"Si vous allez à San Fransisco"si j’ai bonne mémoire.
Nous sommes sur la page de "Akhbar l'Mouloudia",titre auquel je préfère "yadra l'Mouloudia",pour la rubrique.
Le Mouloudia a encore chûté,lourdement,collectionnant les "chkayar".3/0.Avant c'était un autre 3/0 contre Kouba,un 3/1 contre Tlemcen et un 4/0 contre BBA.
13 buts encaissés en 4 matchs.19 en 14,juste devant Ain el Fakroun que nous prions de rester derrière nous.
Signalons ce but du MOB contre Skikda où d'après le commentateur du match:"il (un joueur)prend à contre-pied le gardien et la...défense".
N'est-ce pas qu'il faut être Bedjaoui pour le faire.
Vers la fin des années 60,Johnny passe au Palais des sports d'Oran.C'était les années où il n'y avait que de l'espoir chez nous.Those were the day,my friends.........
Notre ami Baghdadi pourra nous en dire plus.Il était dans l'air du temps...
Personnellemnt,j'étais plutôt Adamo pour sa sensibilité,son romantisme ( "accroche une larme aux nuages et laisse le vent l'emporter..."et sa politesse("vous permettez monsieur que j'emprunte votre fille...")
Je reste romantique et je ne sais pas si j'ai encore une petite place"dans ce monde en fusions ,il y a trop d’explosions"(Johnny dans"Si vous allez à San Fransisco"si j’ai bonne mémoire.
Nous sommes sur la page de "Akhbar l'Mouloudia",titre auquel je préfère "yadra l'Mouloudia",pour la rubrique.
Le Mouloudia a encore chûté,lourdement,collectionnant les "chkayar".3/0.Avant c'était un autre 3/0 contre Kouba,un 3/1 contre Tlemcen et un 4/0 contre BBA.
13 buts encaissés en 4 matchs.19 en 14,juste devant Ain el Fakroun que nous prions de rester derrière nous.
Signalons ce but du MOB contre Skikda où d'après le commentateur du match:"il (un joueur)prend à contre-pied le gardien et la...défense".
N'est-ce pas qu'il faut être Bedjaoui pour le faire.
mancer ahsene- membre super actif
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Localisation : saida
Nombre de messages : 2721
Date d'inscription : 01/10/2010
QUE JE T AIME!! QUE JE T AIME!!
J.Haliday et moi avons a peupres le meme age .. J avoue tout de suite que c est pas mon type de chanteur ni de musique Incroyable mais a part une ou deux chansons loin du style rock ..les annees 50 et 60 apres les annees swing , charleston le country music , vint un nouveau style le rock and roll .. qui avait ses regles de danses et de dehanchement .. l idole inconteste fut Elvis Presley... Moumen Boukadda Allah yerhemeh lui ressemblait..... a ce nouveau type de music s ajouta une jeunesse revoltee incarnee par James Dean avecla fureur de vivre , a l est d Eden entre autre ... etre rocker c etait dans la mode et l air du temps .. en europe et bien avant l avenement des beattles , la france se debattait dans des chansonnettes et dansait valse , cha cha cha bolero ... on chantait sur les rythmes du moment .. On dansait sur les circonvoltions d un accordeonniste ... L europe lorgnait du cote de cette amerique toujours renovatrice et debut des annees 60 alors que le cinema franchissait un 1er pas avec brigitte Bardor dans un nu integral volontariste . un certain Jean phillipe smet ne a Paris et de pere belge et de pere adoptif americain vit tres juste en voulant importer un james dean et un elvis Presley .. c etait les debut timide et incertain d un rock a la francaise .. Bien sur cette generation surnome les backers allait renforcer ce type de musique .. Les Motars avec super grosse cilyndree apparaissaient en organisations .. et ce un peu partout en europe (groupe des bandidos entre autre) Le rock qui plus tard tirera vers la musique TECHNO .. Johnny est fait star et quand bien meme ses chansons ou son style ne plaisait ppas a tout le monde on lui reconnut la creation du rock francais ..-Cela a fait des emules et on vit des groupes de 2chaussettes noires " les Dick river (toujours cette americanisation ) et bien d autres qui ont tente l aventure sans succes Il y a bien eu un Eddy mitchell qui survecu ... depuis la lancee du rock il y bien eu des tentatives de creations de style de musique et danse .. je citerai le twist ... quand en Grece le sirtaky creeait ses emules .. La generation YE YE vit le jour avec Antoine monsieur cheveux longs et idees courtes ye ye et yeye .. devant ce foisonement l avenement du mouvement HYPPEE se crea et le slogan faites l amour pas la guerre lanca un formidable WOODSTOOK .. les milliers de sectes vinrent s agglutiner et c est l avenement de mai 68 avec une diabolique dramatisation dont seul le general de gaulle savait lfaire ..
Les annees 60 ont vu des dizaines de chanteurs et chansonniers je citerai alain barriere Ma vie , anthony richard et j entends sliffer le train , dutron Jacque Il est 5 heures Paris s eveille ..adamo laisse mes mains sur tes hanches . Herve villard Capri c est fini .. et puis les chansons de tourjours d Yves Montand barbara de prevert , et puis ce fut l le beau roman la belle histoire une histoire d aujourdhui (oublie son nom ) .. et bien sur les aznavour les claude francois les serge reggiani ( ce soir mon petit garcon ) et pour les femmes du piaf pour toujours l ephemere sylvie vartan francoise hardy dalida france gall . et puis celle du Il est mort mort le soleil quand tu m as quitte e il est mort l ete l amour le soleil c est pareil oublie son nom
J ai certainement oublie des airs qui ont vu naitre ma jeunese .. Celle qui m a marque fut INCONTESTABLEMENT la chanson de clo clo "" meme si tu revenais .... je crois bien que rien n y ferait ..
de lautre cote de l atlantique c est du Nina simone ray charles l incontournable JamesBrown the hard working et le fameux stranger in the night de sinatra vont cloturer ce saut vers ma jeunesse .. et puis je suis devenu VIEUX VIEUX VIEUX (non mais sans blague !!)
je vous propose un billet de Hammouchede liberte
Mort de Johnny : c’est quoi une star ?
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En jetant un voile de tristesse sur une nation entière, mais aussi bien au-delà, la mort de Johnny Halliday a confirmé son état de star nationale. Mais sa popularité, parcourant les générations et franchissant les frontières, est d’une étendue telle qu’elle ne peut se justifier par sa seule œuvre artistique et pose la question du vrai sens de ce statut de star.
“La France sans Johnny, c’est comme Paris sans la tour Eiffel”, a commenté Benoît Hamon, résumant le désarroi national français suscité par la nouvelle de la disparition du chanteur. La France, il a fini par la figurer. Comment un chanteur qui ne fait pas l’unanimité des goûts — malgré sa popularité inégalée dans son pays — a-t-il fait pour réconcilier fans et moins fans dans une unanimité affective envers sa personne ?
Il y a peut-être et d’abord cette dose de courage que requiert une telle trajectoire : un enfant abandonné par son père et recueilli par une cousine et son mari américain et qui finit par partir à la conquête de l’Ouest, en quelque sorte. On le reconnaîtra plus tard, peut-être : Johnny a été le passeur du rêve américain incarné par ses stars du rock. Il a voulu incarner Elvis Presley, pour la musique, et, avec moins de succès, James Dean, pour le cinéma. Or, sans le rock et la country, la révolution “hippy” n’aurait pas eu lieu, ni la “peace and love” attitude. Le pacifisme, l’engagement pour la fin de la guerre au Viêt Nam, la fin de la faim au Bangladesh, la fin de l’interventionnisme en Amérique du Sud, toutes ces causes de l’internationalisme des années 60 et 70 n’auront pas connu la médiatisation et la popularisation qu’elles ont connues. Non, Johnny n’a pas fait œuvre de militantisme politique ; c’est juste la passion du rock et de ce qu’il représente, l’Amérique, son sens de la fête, ses grands espaces, ses interminables routes, ses motos, ses chevaux, ses cow-boys..., qui l’animait. Mais, sans faire exprès, il a importé cette culture vers ce côté-ci de l’Atlantique. Cette passion, soutenue par le courage, le talent du jeune Smet et les rencontres successives de providentiels paroliers et compositeurs, est à l’origine d’une foisonnante œuvre d’interprète.
Un inoxydable interprète. Il a si longuement régné sur la scène française, avec toujours la même maestria, que ses fans, et pas seulement, ont fini par le croire immortel. Il n’est justement pas nécessaire d’être fan de Johnny pour lui vouer le meilleur sentiment. C’est que le chanteur, bourreau de travail et bête de scène, est aussi d’une élégance et d’une humilité totale dans ses rapports aux autres. C’est peut-être cette classe et cette humilité, qu’un demi-siècle de réussite et de folies n’a pas pu altérer, qui en ont fait une vraie star ?
Quand, bien avant que le tourisme — et le “e-tourisme” ! — ne deviennent une affaire de ministère islamiste, Alger était encore une ville, et que Johnny, Sylvie et certains de leurs “copains” venaient parfois profiter de l’ambiance du Marhaba, certains de ses congénères algérois ont pu déjà constater l’ouverture de cœur de l’homme.
De l’unanimité de l’hommage partagé, on peut déduire qu’il n’y a pas que l’œuvre et le succès qui font la grande star ; il y a aussi son humanité.
Les annees 60 ont vu des dizaines de chanteurs et chansonniers je citerai alain barriere Ma vie , anthony richard et j entends sliffer le train , dutron Jacque Il est 5 heures Paris s eveille ..adamo laisse mes mains sur tes hanches . Herve villard Capri c est fini .. et puis les chansons de tourjours d Yves Montand barbara de prevert , et puis ce fut l le beau roman la belle histoire une histoire d aujourdhui (oublie son nom ) .. et bien sur les aznavour les claude francois les serge reggiani ( ce soir mon petit garcon ) et pour les femmes du piaf pour toujours l ephemere sylvie vartan francoise hardy dalida france gall . et puis celle du Il est mort mort le soleil quand tu m as quitte e il est mort l ete l amour le soleil c est pareil oublie son nom
J ai certainement oublie des airs qui ont vu naitre ma jeunese .. Celle qui m a marque fut INCONTESTABLEMENT la chanson de clo clo "" meme si tu revenais .... je crois bien que rien n y ferait ..
de lautre cote de l atlantique c est du Nina simone ray charles l incontournable JamesBrown the hard working et le fameux stranger in the night de sinatra vont cloturer ce saut vers ma jeunesse .. et puis je suis devenu VIEUX VIEUX VIEUX (non mais sans blague !!)
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Mort de Johnny : c’est quoi une star ?
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En jetant un voile de tristesse sur une nation entière, mais aussi bien au-delà, la mort de Johnny Halliday a confirmé son état de star nationale. Mais sa popularité, parcourant les générations et franchissant les frontières, est d’une étendue telle qu’elle ne peut se justifier par sa seule œuvre artistique et pose la question du vrai sens de ce statut de star.
“La France sans Johnny, c’est comme Paris sans la tour Eiffel”, a commenté Benoît Hamon, résumant le désarroi national français suscité par la nouvelle de la disparition du chanteur. La France, il a fini par la figurer. Comment un chanteur qui ne fait pas l’unanimité des goûts — malgré sa popularité inégalée dans son pays — a-t-il fait pour réconcilier fans et moins fans dans une unanimité affective envers sa personne ?
Il y a peut-être et d’abord cette dose de courage que requiert une telle trajectoire : un enfant abandonné par son père et recueilli par une cousine et son mari américain et qui finit par partir à la conquête de l’Ouest, en quelque sorte. On le reconnaîtra plus tard, peut-être : Johnny a été le passeur du rêve américain incarné par ses stars du rock. Il a voulu incarner Elvis Presley, pour la musique, et, avec moins de succès, James Dean, pour le cinéma. Or, sans le rock et la country, la révolution “hippy” n’aurait pas eu lieu, ni la “peace and love” attitude. Le pacifisme, l’engagement pour la fin de la guerre au Viêt Nam, la fin de la faim au Bangladesh, la fin de l’interventionnisme en Amérique du Sud, toutes ces causes de l’internationalisme des années 60 et 70 n’auront pas connu la médiatisation et la popularisation qu’elles ont connues. Non, Johnny n’a pas fait œuvre de militantisme politique ; c’est juste la passion du rock et de ce qu’il représente, l’Amérique, son sens de la fête, ses grands espaces, ses interminables routes, ses motos, ses chevaux, ses cow-boys..., qui l’animait. Mais, sans faire exprès, il a importé cette culture vers ce côté-ci de l’Atlantique. Cette passion, soutenue par le courage, le talent du jeune Smet et les rencontres successives de providentiels paroliers et compositeurs, est à l’origine d’une foisonnante œuvre d’interprète.
Un inoxydable interprète. Il a si longuement régné sur la scène française, avec toujours la même maestria, que ses fans, et pas seulement, ont fini par le croire immortel. Il n’est justement pas nécessaire d’être fan de Johnny pour lui vouer le meilleur sentiment. C’est que le chanteur, bourreau de travail et bête de scène, est aussi d’une élégance et d’une humilité totale dans ses rapports aux autres. C’est peut-être cette classe et cette humilité, qu’un demi-siècle de réussite et de folies n’a pas pu altérer, qui en ont fait une vraie star ?
Quand, bien avant que le tourisme — et le “e-tourisme” ! — ne deviennent une affaire de ministère islamiste, Alger était encore une ville, et que Johnny, Sylvie et certains de leurs “copains” venaient parfois profiter de l’ambiance du Marhaba, certains de ses congénères algérois ont pu déjà constater l’ouverture de cœur de l’homme.
De l’unanimité de l’hommage partagé, on peut déduire qu’il n’y a pas que l’œuvre et le succès qui font la grande star ; il y a aussi son humanité.
baghdadi laaredj- membre super actif
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Localisation : Saida
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Date d'inscription : 02/02/2008
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