LAKHDAR ! MAURICE ET LES AUTRES ......

Bonjour ! Le Fils BANOUH nous a fourni une liste de saideennes et saideens un peu hors du commun ! ils sont aujourdhui disparus pour la plus part d entr eux ! Chacun d eux a marque Notre ville et a contribue a une certaine convivialite ! Saida oui !ses petits genies,ses heros de la guerre de liberation , ses rues et ruelles ,ses edifices etc .. mais SAIDA a aussi et surtout ses petits etres etranges qu on taquinait bien car on les aimait ! Il faisaient partie de la famille et pouvaient compter sur notre solidarite agissante !
Ce message a ete emvoye a saidagroupesyahoo qui est devenu saidalgerie et l a repris sur son site !1 Mouhibines Saida l a encore repris et je voudrais faire profiter les forumistes de saidabiida pour faire connaissances avec leurs illustres personnages L Baghdadi
Ps ! La liste n est pas exhaustive rappelez nous quelqu un qui a fait le bonheur de Saida et des saideens merci
Les "grands personnages" de Saïda
(par Banouh Fils)

Ce qui retient l'attention et marque durablement les souvenirs relève souvent de qui est variable et anormal, à commencer par les "grands personnages" qui ont marqué la vie de Saïda :

. Ali boudin : vieux paysan, racontait sa vie de bagnard à Cayenne, la redoute

. Alla : portait turban, la bête noire des maires de Saïda, se mordait la main en permanence, ..........., habitait les HBM

. Bambara : unijambiste, graba el-oued, squattait le jardin en face de l'hôtel des finances

. Bessadète : émigré à Sochaux, retour au pays avec une mobylette Peugeot, racontait l'art et la manière de ............. en France

. Bizza : alcoolique, SDF

. Daho : émigré de Reims, homme à tout faire du Mouloudia de Saïda au temps d’Amara Saïd

. Drène : il venait ,s'échappant d' 1 camp de regroupement pas loin du notre a l'époque du coté de Daoud ex Berthelot.il était remarquable et attrayant par sa chevelure frisée et mignon defaut de langue: il prononçait continuellement le mot "akkal" au lieu de "askar" pour signifier soldat dont il était surement traumatisé comme nous tous.

. El-habri : grand et mince, mal emmanché, les jambes en 11h10’, le plus grand supporter du MCS, de tous les déplacements,

. El-kaffar : blasphémait en permanence devant la mosquée avec un accent de l'Est, SDF

. …………………… : se postait à la sortie des bains publics, les femmes le craignaient

. Farid : avec son chien

. Fernakji : blessé de guerre 1914-1918, handicapé mental et physique, la Redoute

. Jacques 3 doigts : une tête d’acteur, alcoolique, vieux Saïda

. Jenaite : handicapée physique et mentale, se déplaçait sur les mains et sur les genoux, la Redoute

. Jraïba : vendeur ambulant de poissons, James bond 007, alcoolique, Graba-el-oued

. Kada Berbâa : prénom Boubakar, coléreux et violent, la Marine

. Khoba : tatouage (pauvre saïdéen, souffre et ne dit rien), Boudia

. Lakhdar tourna : portait turban, bavait sans cesse, suivait tous les cars de la ville, faisait la circulation routière à partir du centre de Saïda

. Malha : « ya elli mellah jeldek » répondait-il à chaque fois que les passants lui disait le mot qui fâche « Melha », portait turban, robe longue blanche, barbe blanches, vulgaire

. Maurice : marginal, vivait de mendicité, d’une hygiène à faire pallier les plus religieux, s'arrêtait de mendier dans la journée une fois qu'il avait de quoi manger, le bain tous les soirs à Hammam Salah, SDF

. Megrouss : corpulent, chéchia, tête en pain de sucre, jambes en X, locomotion difficile, Boudia, habitait près des Naar

. Mériem : er-rezma, lunettes de vue type « loupe », français impeccable, grande taille

. Qôrro : Korro bel bsal !

. Smaïn : cordonnier de métier, perdait la tête épisodiquement, alcoolique, « un grand monsieur poli, courtois et sympathique » lorsqu’il avait toute sa tête

. Taïforia :

. Tonobis : garçon de course à tout faire pour le café et le Club du Mouloudia, Grba el-oued

. Zâatote : Ben Jonson aux 100m, gare à celui qu'y s'y frottait, courrait vite et était adroit au lancer de pierres .

. Zaïdor : une tête de fouine, court vite, dangereux, spécialiste du lancer de cailloux

Tous ces grands "personnages" comptent tellement dans la vie et l’histoire de Saïda. Ils avaient pour la plupart perdu la tête, un peu pour certains, beaucoup pour d’autres (folie, débilité légère, dépression profonde, autisme). Ils ont baigné notre enfance et notre adolescence.

Que Dieu nous épargne leur revanche car on les a tellement embêté (années 1955 à 1965) au point de considérer notre relation avec eux comme rythmée par des jeux, un peu comme le jeu des gendarmes et des voleurs. Plus on les embêtait dans la rue, par des moqueries, des railleries, et plus ils nous courraient après à travers la ville, passant d’un quartier à un autre, avec la langue dehors et les poumons en sang. Et plus ils nous courraient après et plus on les harcelait pour qu’ils continuent à nous courir après. Pour nourrir le jeu en quelque sorte, si on ose dire après cela un jeu car c’était à l’époque dans l’air du temps, cela faisait partie de l’éducation de rue à laquelle nous étions livrés pour la plupart.

Avec l’âge et le recul, on se rend compte aujourd’hui de la violence et de la bêtise d’un âge ingrat, un paradoxe difficile à expliquer quand on a baigné dedans, longtemps et profondément. Cela faisait rire même les adultes autrefois, comme cela nous fait rire encore aujourd’hui devant les mêmes spectacles.

On devrait s’intéresser à garder des traces d’eux, album photo par exemple, mais aussi de tenter de créer une association pour leur venir en aide (matériellement, financièrement) et leur témoigner toute notre considération, notre affection et notre respect. C’est comme un pan entier de souvenirs pour nombre de Saïdéens et plus particulièrement pour celles et ceux de mon âge.

Banouh fils,
15 octobre 2006

Maurice s'appelait aussi Moise à cause de sa physionomie : grande taille ,ses longs cheveux chatains toujours propre:voilà son emploi du temps:
le matin il a toujours quelques pièces pour se payer un café
il commence à mendier aux environs de 10heures
il se paye un repas à midi
il recommence à mendier àprès une sieste sous un arbre du vieux Saida
il prend un bain dans un hammam
il sepaye un steak le soir en été il se couche au vieux saida en été palais d'été ou en hiver il se paye une nuit au hammam

Salam !

J'ai pensé ajouter à cette mémorable liste concernant "les grands personnages de saida" certaines personnes qui ne sont peut etre pas connus par tous mais qui ont vécu ou vivent toujours à saida.

- ZOUITA : C'est cet homme taillé, qui portait tjrs un sparadra sur son nez.
- H'MAMA EL BAIDHA : De son prénom Bendida, il vit ds la cité zitoune.
- S'KAL : De son pénom et frère de aek, lui aussi un peu dérangé.
- EL BERRAH : De son prénom aek et frère de Boutouta.
- YARA YARA : L'homme qui lançait des pierres vraiment comme un lance pierre il vivait et opérait à graba el oued.
- EL HEGGAR : Celui qui demandait les tasses de café (vides ) mais si elle n'a pas de " main " alors il l'a casse et devient furieux
- SI EL BOUZIDI : L'homme tranquille qui était tjrs occupé avec des morceaux de fer. Il vivait à la marine près du jardin public.
- EL YOUSFI : Il ne faisait mal à personne. Sa célèbre chanson c'était " Aicha kheiti"
- AMEUR : Avec son français et surtout avec sa célèbre introduction " Je vs écrit
ces qques lignes pour vs faire savoir ect....." Les morts ALLAH yerhemhoum et les vivant ALLAH ichafihoum et saha f'tourkoum !

SKAL : prénom Ahmed

Salam,

Ce sont des M'rabtine awlaya lah,innocents,purs;ils protégeaient la ville
de SAIDA de tous les malheurs.Aprés leur disparition,regardez ce qui se
passe....Ils étaient également des points de repéres.Ils ont laissé un grand
vide.LAH YARHAMHOUM.

Sallam
Lakhdar Tourna décédé en 1996 rabi yarhmou son vrai nom BECHAREF
LAKHDAR O/ CHAREF.
Saha shourkoum.

Rectificatif.
Voici quelques rectifications à propos des quolibets de certains personnages pittoresques qui ont marqué de leurs différentes empreintes notre Histoire locale.
Bambara,orphelin de père et de mère, un peu trop tôt, qui a dans un premier temps fréquenté "la redoute"puis interné par les français dans un centre de rééducation pour mineur à Mostaganem,suite à un petit larcin , est revenu à "Graba el Oued",vers la fin des années 60 .
Comme personne ne l'avait reconnu ,on l'avait affublé d'un deuxième surnom "Django",parce qu'il fréquentait beaucoup les salles de cinéma et en particulier le Vox, en en faisant de la revente de billets au marché noir , sa principale occupation.
Le Vox en particulier, pourquoi?
Parce que tout simplement il appréhendait "lardoud"et à cause de cela, il évitait de "monter" au Palace... To be continued....

2° partie.
El kaffar c'est plutôt "El Jahim".
Jenite c'est "El bouchikhia"la Bicéphale, elle n'était handicapée que physiquement...
Maurice c'est Moïse,allusion faite à son look qui nous rappelait Charleton Heston dans "les Dix Commandements.
El heggar c'est Harrer "fenjel bel 3arwa" sinon gardez le...

BESSADET l' émigré avec sa fameuse mobylette est toujours vivant.Les autres sont morts pour la plupart d'entres eux. allah yarhahoum .Beaucoup de souvenirs reviennent avec ces hommes- là.La plupart sont des Merabtines comme les a définis notre ami el hadj BENSOUICI

Merci beaucoup
Laaredj.Merci beaucoup Si Banouh.Il a suffi d'y penser pour nous embarquer dans un voyage,à reculons, dans le passé. Je revois,comme dans un tableau de maître, une bonne partie de ces hommes et femmes qui ont appartenu à notre ville, et sans lesquels elle n'aurait peut-être pas été ce qu'elle a été. Accueillante,hospitalière, tolérante.En retour elle était" protégée".
La plupart d'entre-eux évoluaient,de façon permanente à Lamarine, sinon ne manquaient pas de pointer,de marquer leur présence,comme pour dire" nous sommes encore là".Tout comme ce que nous voyons de nos jours ,Lamarine était le centre névralgique de la ville,un passage obligé,pour tous les Saidéens et tous les visiteurs.
Sans ce "P.S" de notre ami Laaredj,je n'aurais pas touché à ce tableau et j'ai senti comme un besoin,comme un devoir de ne pas oublier,de compléter et d'évoquer des mots, des phrases,de petites histoires,et peut-être des gestes,que conserve encore ma mémoire.Je pourrais sans faire attention répéter des choses dites par Si Banouh.Vous m'en excuserez.
-Alla.Ou encore:"El 3atraoui".Aimait
les belles cannes et les "m'dal" ( des chapeaux dont le prix variait à l’époque entre 50 et 500,00 D.A) Bien sûr El 3atraoui préférait les plus chers qu'ils voulaient lui donner cette apparence de gros propriétaire foncier.Rabbi yarhmeh.
-Bessadète.Toujours en vie mais en moins jeune et donc en plus sage.Les années 70,avec cette petite moto,je crois que c'était plutôt une Honda,il se croyait tout permis ,lui qui revenait de France.Il n'arrêtait pas d'embêter les jeunes filles du Lycée Abdelmoumen.Elles le lui rendaient bien jusqu’à lui faire perdre les sens.En
petits malins que nous étions,nous l'invitions à se joindre à nous pour nous
raconter ses "conquêtes françaises".En réalité,nous aimions sa façon de faire.Il nous raconta,par exemple,qu'un soir il s'était rendu à une fête.Tout le monde dansait.Lui était là à "zyeuter",à "prendre les mensurations".Son élue choisie,il quitta son coin pour s'adresser à elle et l’inviter à danser,elle devait être la plus belle bien-sûr: "vous chantez madame?"et comme elle lui répondit non,il se dirigea vers le bar,
"Messieur,une bouteille SVP";en lui faisant comprendre de la main,qu'aujourd'hui tzaguette et que la "khabta"devait aller à sa limite,la plus lointaine,et montrer à cette "roumia"qui il était,lui Bessadète.
-Daho.Pêcheur patient et adroit,il avait du plaisir à exhiber,avec fierté,les grosses pièces de poissons qu’il tenait suspendues de part et d'autre de ses épaules.Il aimait aussi se faire passer pour un "ex-pro qui ne peut plus jouer parce que blessé à l'occasion d'un grand match contre Bordeaux".Allez savoir pourquoi Bordeaux.Il était aussi présent pour nos soirées de"sous la place",je l'entends encore, avec
l'orchestre "Zaik" interpréter sa seule et unique chanson,la seule de son répertoire,
"esperanza". En réalité,il nous faisait entendre le mot "esperanza",mais le reste...Un jour que j’étais en compagnie de mon ami Kaci,il nous « apprit » qu’il allait entraîner le MCO.Kaci à son tour lui dit que lui allait prendre en main l’équipe de Mécheria.Et Daho de lui répondre : »Kh…el bagra fel kouri ».Rabbi yarhmeh.
-El Habri.Peut-être le meilleur joueur de foot de Saida,toutes générations confondues.Seuls les enfants "chahar"lui disputaient la première place.Selon notre ami Benkhoudda,il aurait même marqué un pénalty de...la tête.Rabbi yarhmeh.
-El Kaffar.On l'appelait aussi "el djahim".Il venait de l'Est,mais d’où exactement,personne ne le savait.Très souvent,je le voyais fixer des yeux la mosquée "El Amir"et lâcher son long chapelet de blasphèmes. Il faisait cela quand il venait en ville,défier du regard tout "qahwet el Mouloudia" ,tenant un long bâton au bout du quel flottait un foulard rouge.Ce foulard rouge était un signe de déclaration de guerre.Quand le foulard était vert,c'était la paix pour tout Saida.

..............La terreur des femmes.Un jour,une rumeur de sa présence dans les parages condamna toutes les filles du CEG à ne pas quitter les lieux.Il avait fallu l'intervention de l'ensemble des professeurs du Collège.En réalité,c'était une fausse alerte.Ce n'était que son ombre. Ah s'il pouvait revenir de nos jours.
-J'raiba.Vendeur à la criée de tout qui peut être consommé. "Aya l'batata,teqliha
t'ji,eddir'ha marga t'ji,tcherchem'ha t'ji".Même sa mort a fait rire plus d'un.On raconte qu'on l'a retrouvé caché dans une armoire emportée par les eaux,du côté de Boukhors,lors des inondations, vers la fin des années 70.Rabbi yarh'mek,J'raiba.
-Kadda Berba3.Pas violent,juste un peu enqu....Il aimait faire peur aux jeunes filles,avec son gourdin,et ça le faisait rire.Il habitait à côté des Berrahou.
-Khoubba.Ould village Boudia.Véritable héritier de son défunt père, Aissa oueld el Wali et frère de Zahaf,Rabbi yarhmeh,c'est vous dire.
Excellent joueur de dominos à Qahouet el3assakri.Son émigration en France vers 1973,l'a sauvé.On raconte que le jour où il a touché son premier salaire,il s'est fait prendre en photo,avec les billets éparpillés sur une table...Il avait pris sa revanche.
-Lakhdar Tourna.On lui dit:"ghadwa t'mout",il répond:"3ammar'ha enta".Avec son sifflet qu'il tenait suspendu à son cou,il assurait la circulation du côté de Lamarine mais s'occupait plus spécialement des bus de la SNTV.Un protecteur des Sociétés
Nationales?.
-Malha.Habitait du côté de la Maison de la Culture.Devant les filles, au sortir du Lycée,nous lui faisions dire des choses qui,entre-nous, plaisaient à tout le monde.
-Moïse -plutôt que Maurice.Si Omar,Rabbi yarhmeh,devait tenir cette appellation depuis le film "les dix commandements" passé au"Vox".Il faut dire qu'il ressemblait bien à Charlton Heston dans le rôle de Moïse. Bel homme,aux traits fins,barbe, moustaches et cheveux blonds-paille,longs,sans être à la mode.L'été venu,il portait des shorts longs de couleur kaki,des chemisettes et des sandales en cuir. En 1974,un camarade de l'Ecole du Commerce, habitant Mouzaîa était venu chez-moi pour un séjour.A la vue de Si Omar,mon ami me dit:"Ah mais vous avez des touristes chez-vous"
-Megrouss.Cravaté et une chéchia à la Turque,bien sur la tête,il évoluait à Village Dalia,Hammam M'zabi et élisait domicile dans une loge dans un "garage"(actuellement Boulangerie Kharfi). Ses jambes en « X »ne lui permettaient d'aller très loin,mais ne l'ont pas empêché de me chiper une petite balle. Sa manière de demander du pain ou des sous, résonne encore dans mes oreilles: "Ayliili 3'téni k'ssiira fi sabil lah","Ayliili 3'téni douuuro".
-Meriem.Un jour je l'ai surprise en train de se parler ou de parler à une créature
invisible pour nous:"Rajelha feddar, ou hiya barra,ana j'm'en fous" (???),c'était du côté de l'ancien hôpital.Ses nuits,elle les passait dans les abris ou guérites de l’ancien commissariat de police.
Qorro.Je l'ai connu vers 1958,à la "Cité Heureuse",au N° 95 du rez-de-chaussée,où il habitait chez son frère.Il n'avait rien d'un homme"anormal".Qu'il nous pardonne. Nous le rendions fou et il nous facilitait la tâche.Sa belle sœur le chargeait de surveiller le
"majmar",dehors,à l'air libre.Il suffisait aux petits diables que nous étions,de détourner son attention pour placer quelques billes dans le "majmar"et au bout de quelques minutes,c'est des explosions.C'est ainsi que commençaient les poursuites impitoyables qui nous menaient du côté des HBM,de la SAP,remontant le jardin public,...sur des kilomètres.Comme ça,pour le plaisir.Il ne s'arrêtait que quand il écrasait une pierre sur le dos ou la tête de quelqu'un d'entre-nous.Bien plus tard,il nous arrivait de nous rencontrer pour échanger des mots plus sages avec ce petit sourire qui exprimait bien des choses que ni lui,ni moi,osions évoquer.
-A suivre-

J'ai beaucoup aimé ces réminiscences très poétiques comme j'ai apprécié toutes les autres contributions rappelant les personnages pittoresques qui ont jalonné l'histoire de notre ville: dans mon livre inédit " les secrets de la cigogne", un roman autobiographique (1997), j'avais rappelé l'existence de "Aicha qot qot, Aicha Touila, Jacques 3 doigts, Milouda ( ou Meriem?), le vendeur aveugle de bananes ( Eh di bènènes, bènènes moucheti ( mouchetées), Lakhdar; 3Ala, Maurice, Qada berbeh qui nous terrorisait quand j'enseignais au CEG!).
J'ai beaucoup appris de toutes vos contributions: un tel échange est très intéressant pour l'écriture de l'histoire de Saida. Merci! Merci à tous et à K. Hammami qui m'en a rendue destinataire sur Fb!

A propos de Aissa le vendeur de bananes mouchetées "mouchti",était -il réellement un non voyant ?
C'est vrai à le voir avec sa mine clavelée (variole) et ses petits yeux toujours fermés,on le croirait. Mais vigilant et alerte, c'est paradoxal.
D'où venait-il et avait-il des parents à Saida? Personne ne l'affirme .
Etait-il aussi un collabo ,comme le prétendent certains?
Pourquoi se trouvait-il toujours à la même place, soit sous le portique de Mascara à gauche en entrant et semblant épier le transit ?
Certains ,aussi avancent tout simplement que l’hôpital est sans doute le meilleur endroit pour écouler ses bananes.

J'ai oublié de citer Abdelkader l'aveugle .Celui qui avait sa place près de la mairie ou de la mosquée Al athik.Il n’arrêtait pas de vociférer toute la journée.Il est mort, heurté par une voiture . Quant à Django, il passait ses journées ,malade dans un local appartenant à sonelgaz tout près du cinéma el feth.Miné par une gangrène , il est retrouvé un jour, mort tout près de l’hôtel des finances.