Renaissance du Nationalime à Saida

Déjà la première guerre mondiale avait fait sentir aux engagés de force saidéens la ségrégation entre soldat francais et soldat algérien : "un indigène est un indigène même s'il s'agit du Colonel Bendaoud"
le qualificatif indigène devrait être un compliment pour les algériens car il s'agit d'un natif habitant authentique de l'algérie mais les colonisateurs le comprenait comme aborigène ,sauvage voire même le confondait avec indigent nécessitant
En 1931, Farhat Abbas publie le livre « Le Jeune Algérien »où il définit l'indigène comme suit, « Nous sommes chez nous. Nous ne pouvons aller ailleurs. C’est cette terre qui a nourri nos ancêtres, c’est cette terre qui nourrira nos enfants. Libres ou esclaves, elle nous appartient, nous lui appartenons et elle ne voudra pas nous laisser périr. L’Algérie ne peut vivre sans nous. Nous ne pouvons vivre sans elle. Celui qui rêve à notre avenir comme à celui des Peaux-Rouges d’Amérique se trompe. Ce sont les Arabo-berbères qui ont fixé, il y a quatorze siècles, le destin de l’Algérie. Ce destin ne pourra pas demain s’accomplir sans eux »
Engagé volontaire dans l’armée française en 1939, déçu par le régime de Pétain, la Seconde guerre mondiale a mis un terme à ces espoirs d'« égalité dans le cadre d’une souveraineté française », le convainquant que le colonialisme était « une entreprise raciale de domination et d'exploitation » dans laquelle même les élites républicaines françaises les plus éclairées étaient entièrement impliquées.
les saidéens tel que Mederghri Allel ,Mazouni adhère d'abord Le 14 mars 1944 il crée l’association des Amis du manifeste de la liberté (AML) soutenu par le cheikh Brahimi de l'Association des oulémas et Messali Hadj et Medeghri allal et son fils Ahmed adhère à l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) fondée par Ferhat Abbas àprès la sauvage repression de Mai 1945.
les saidéens soutiennent en Novembre 1946 leMouvement pour le Triomphe des libertés démocratiques mais lorsque les militants élus du MTLD furent emprisonnés ,les saidéens commencent à se joindre dès le 15-16 février à l'instar deMedeghri Ahmed à l'organisation Secrète qui va constitué l'Armée de Libération Ntionale