les frères Boukada.

Les Frères Boukada,Deux Chahids sans sépulture et un nom de famille qui a disparu.
le chahid Boukada Habib" Si Abdelhakim" est ne a Saida en 1935, issu d'une famille de
condition très modeste, nationaliste, jaloux de son pays et de ses principes a une époque ou seul le foot ball pouvait donner aux saideens musulmans une grande joie et une satisfaction morale après une victoire sur un club français de souche.
il était milieu de terrain au Mouloudia après avoir joue dans toutes les catégories, sa taille et sa manière de jouer lui donnaient une certaine élégance...après le déclenchement de la guerre révolutionnaire, il participa après 1955 au mouvement national pour l’indépendance jusqu'au 02 juin 1957 jour de l’examen du certificat d’études primaires , ou il regagna le maquis dans la zone v (sidi bel abbés) wilaya 5 en compagnie d’Ahmed Medeghri et de Mazouni Mohamed qui étaient enseignants a l’école annexe qui se trouve actuellement en face des Hamdad O/mkalekh.
a son arrivée, il était heureux d'avoir rejoint l'A.L.N car il voulait vaincre comme il gagnait au sein du M.C.S. Il faisait des tracts a la main ou il écrivait "le glas a sonne pour le colonialisme".
il était tellement confiant, motive, bon orateur, et sympathique que les maquisards présents avaient l'impression qu'il était avec eux depuis longtemps .pour ses qualités, selon Zidani Mokdad ancien secrétaire zonal, Boukada Habib fut désigné commissaire politique au sein de la katiba du lieutenant Kheir Eddine el Guerroudji., tous deux tombèrent au champ d'honneur, les armes a la main fin 1958 .Allah yarham chouhadas.
son frère Mostefa avait rejoint les rangs de la révolution en octobre 1957 en zone VI région II et c’est dans cette même région dans le secteur 45 qu’il trouva la mort brule par le napalm le 07 janvier 1958 alors qu’il faisait partie de la katiba de si abdelaali au lieu dit Negmout (bouatrous) à proximité de Franchetti (Sidi Amar).la famille atterrit dans la promiscuité dans un misérable f 2 après avoir été délogée sous la contrainte par deux fois , ou un jeune frère finit dans un asile psychiatrique et un autre qui par dépit se défenestra alors que des parvenus de triste mémoire se prélassent dans de coquettes villas.

MERCI SI HOCINE POUR CETTE EVOCATION !! Le livre que je t avais promis sur l HISTOIRE DES BOUKADA n est toujours pas finie.. C est du a mon cote desordonne .. j ai ecrit comme cela a chaque inspiration ....Cela a donne a dees dizaines de feuillets qui faute d avoir bien classe l ordre e la narrationet l ordre de la chronologie me pose un serieux probleme de synchronisation .. Aujourdhui malade et apres mes interventions chirurgicales dont celle du cerveau ,, je peine a ecrire et a me concentrer Je ne desespere pas pour autant .. Je vous raconterai comment les enfants BOUKADA qui occupaient une meme piece de 4sur 5 metres et le soir venu s allongeaienr pour decrocher un semblant de sommeil .. Oui le pere BOUKADA KADA OULD KADA OULD BENSSAADA , , sa femme et puis Mohamed, Habib , Zoulikha , Mostefa , Abdeömoumen , Rabhia et puis Abdelkrim s entassaient .. La MISERE .. Tout ce beau monde bn existe plus Il aura vecu pour un slogan UN TOUT CA POUR CA !! c est con la vie ?