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Hommage à nos valeureux Chouhadas et Moudjahidines

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Message par admin Mar 16 Juin 2009 - 0:28


Bonsoir
Une question posée par notre soeur Kheira sur le Chahid Colonel Boucherit, nous a fait réfléchir (un groupe de forumistes) à créer cette rubrique, dédiée aux Chouhadas et aux Moudjahidines.
Nous commencerons par nos Chouhadas; nous consacrerons une semaine (ou plus) à chaque Chahid, nous écrirons son histoire avec l'aide de ses proches (amis ou famille), nous passerons ensuite aux Moudjahidines décédés puis aux Moudjahidines encore vivants et nous terminerons avec les Français qui ont participé à la révolution.
Pour cela nous demondons à nos forumistes de nous faire parvenir les noms des chouhadas ou Moudjhidines qu'ils connaissent par MP, ceci afin de nous permettre d'établir (le groupe) une liste qui sera utilisée pour mettre en ligne l'histoire de ces valeureux hommes (ou femmes). Cela serait une façon de leur rendre un vibrant hommage tout en soulevant un pan de l'histoire de notre ville.


Le Premier post désignant le premier chahid sera posté Vendredi prochain

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Message par hammami khalfallah Mar 16 Juin 2009 - 6:57

Une bonne initiative qui nous permettra de retrouver nos repères à travers l'histoire de valeureux personnages qui ont contribué à la libération du pays .

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Message par fummeur de miel Mar 16 Juin 2009 - 18:19

je suis content d’avoir trouve et lu notre histoire c’est a dire celle
de nos parents CHOUHADAS que DIEU les Benissent , j’aimerai bien
connaitre exactement qui a brule la mairie de saida
ainsi que le auto-bus de sekhouna et la destruction de la ligne
electrique car souvent on oubli les indigenes qui nous ont liberes du
colonnialisme et surtout n’oublie pas la fameuse journée ou SAIDA encerclé et prisonniere au stade actuellement (BOUKADDA Habib) je vous remercie

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Message par habibo Mer 17 Juin 2009 - 0:41

SAÏDA Hommage à nos valeureux Chouhadas et Moudjahidines Drapea11


Rue de l’Ouarsenis, la rue des 25 martyrs L’écho de l’Oranie, en date du 25 janvier 1961, titrait «lors d’une perquisition au village Boudia (Saida),


04 terroristes sont tués à Saida et deux autres blessés», qu’en est-il au juste de cette affaire ? Après le précieux témoignage de Mekki Hachemi, un témoin oculaire résidant à l’époque dans la rue de l’ Ouarsenis,nous avons pu restituer les différents faits qui ont causé la mort de cinq civils et non quatre terroristes. Tout a commencé lors de la manifestation du 11 décembre 1960 où des patriotes animés d’une vive ardeur et d’un grand enthousiasme réclamaient à corps et à cri l’indépendancede l’Algérie durant plusieurs jours. L’armée française constatant que la rébellion prenait de l’ampleur et craignant de ne pouvoir calmer les esprits surchauffés, a opté pour la manière forte. Dans la soirée du 23 janvier 1961, les résidents de la rue de l’Ouarsenis ont vécu une nuit cauchemardesque, plus particulièrement le n° 18,connu come émtant «chaouch el thaoura». Conscient de la gravité de la chose, les résidents de village Boudia qui faisaient le guet sur leurs toits,ont aperçu en cette nuit fatidique une patrouille sous le commandement du lieutenant Benbrahim Youcef,para du général Bigeard,accompagné de ses sbires, Il pleuvait à flots et une coupure d’électricité sombra la ville dans les ténèbres. La patrouille cibla le n° 18 pour embarquer les meneurs et les mater. Devant le refus des locataires d’ouvrir, la porte d’entrée fut défoncée. Le premier à pénétrer dans le patio, le lieutenant Youcef reçut un coup de hache en plein crâne ce qui ne l’empêcha pas de crier sous l’effet de la douleur : «tuez les tous !» Le premier qui succomba sous les feux nourris des mitraillettes est le


chahid Djabber Benyoucef, suivi de Boualem Kada, l’héroïque Hamdane Bakhta,son mari Mahi Ameur et son père Hamdane Mohamed ;

toute une famille décimée par la barbarie humaine pour la faire taire. Selon les témoignages,Hamdane Bakhta,agonisant, a appelé sa voisine en lui lançant :


«nous allons mourir, mais l’Algérie aura son indépendance. Prenez soin de mes enfants !»


Elle s’est effondrée sous le grand figuier. Quant à la rue Djaber cheikh, ex Ouarsenis, elle a été rasée car se trouvant dans le lit de Oued Ouakrif. La rue de l’Ouarsenis a eu, entre 1954 et 1962, 25 chahids morts les armes à la main, sous la torture ou froidement assassinés.
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Message par Aouad Djillali Mer 17 Juin 2009 - 12:50

merci habibo pour ce précieux témoignage; on dit que ce sont les détails qui font l'histoire; nous, on a tendance à les minimiser ou jeter aux oubliettes.
je me souviens de cet événement. j'en ai pris connaissance comme tous les enfants de mon âge, le lendemain à l'école (jonnart); les faits nous ont été racontés, si ma mémoire est bonne, par le seul rescapé (bessadet mohamed qui est encore en vie) qui s'est caché dans une cheminée. a l'époque, on a eu vent d'autres détails concernant les locataires d'une maison mitoyenne. demande à mekki des précisions sur ces détails

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Message par braciabdelkrim Lun 29 Mar 2010 - 20:03

il ne faut pas oublier les chouhadas lors de leur condanationdu 08 mai 1945 au tribunal d'ORAN, et je dois citer leurs noms:Mimouni lahcene,kadi hanifi,benchohra attalah,belkseir aek,hamrouche khelifa,Braci laredj,braci aek,lakam moufok,Rekrak miloud,Diarbi belkacem,Aboudaoud hmida,Diarbi tayeb,Loth mohamed,Kiour hebib,ect.....
(a suivre.)
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Message par OTMANI Lun 29 Mar 2010 - 21:07

je crois que vous avez oublié le premier condamné à mort en 1945 ,Mr Otmani Hamadouche , allah yarhmah.
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Message par braciabdelkrim Lun 29 Mar 2010 - 21:44

je ne l'ai pas oublie,quand la liste suivra,vous verrez que le moudjahed Otmani hamadouche existe et qui est le 47è dans ce fameux acte d'accusation du tribunal Militaire d'ORAN. merci.
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Message par admin Lun 29 Mar 2010 - 22:00

Voici un article du Quotidien "El Moudjahid" qui traite du sujet sans toute fois citer de noms


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Message par braciabdelkrim Mar 30 Mar 2010 - 15:40

...Suite:Abdallah benmohamed'Smati.......'Bensalah brahim,Baachi mostefa,Gasmi miloud,Kettou ali,Khelef lakhdar,Taleb ahmed,Douba keroum,Bentallah mustapha,Bendjeloul mokhtar,Bouabdallah ahmed,Benmoussa laredj,Hellali ameur,Dahmani djilali,Kerrach hebib,Nedjadi belgacem,Moulay mohamed,Ghalem aek,Tazi lahcen,Sayah m'hamed,Hamdaoui hadj,Benzerouki benmoussa,Boudjendara dahmane,M'barek tayeb,Brahim ahmed,Belahouel aek,Medjadji mohamed,Guelati mahmoud,Bendjeloul nouredine,Megharbi fatmi mohamed,SNPmohamed ben mohamed,et si Otmani hamadouche. c'etait mon veoux de part cité leur NOMS ,car SAIDA et les SAIDEENS seront fier de leur ville et de ses HEROS qui se sont sacrifier pour une ALGERIE prospère.RAHMAT ALLAH ALIHOUM.
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Hommage à nos valeureux Chouhadas et Moudjahidines Empty La conolisation française :

Message par braci nacer Mer 31 Mar 2010 - 20:38

Prise d'Alger par les forces françaises en 1830 - Prise d'Oran et de Mers-EI-Kebir en janvier 1831 - Colonisation de Mascara en 1835. L'Emir Abdelkader se replie sur Saïda et en fait sa base militaire (Vîeux-Saïda). Fabrique d'armes fondée par l'Emir. Le 22 octobre 1841, l'occupation française s'empare de Saïda après avoir rencontré une farouche résistance menée par les troupes de l'Emir Abdelkader, commandées par l'Agha Mustapha Ben-Tami (Premier Lieutenant), L'Emir se replie vers la région de Hassassna pour lancer ses attaques contre les troupes du Général Lamure et du Colonel Jarry.
principales batailles menees par l'emir abdelkader
• Juin 1843 : Bataille de Djida
* 24 août et 12 septembre 1843 : Bataille de Aïn-Manaâ
* Batailles de Tirssine et de Sidi-Youcef : 22 septembre 1843
• Différentes batailles dans le sud de la région : entre 1864 - 1882
principales batailles ayant marque la region de saïda
Bataille de EI-Khelaïfa , bataille de Djebel-Lakhdar, bataille de Mimouna, bataille de Ouled-Khaled, bataille de Tamssena, bataille d'EI-Hassi-Labied , bataille d'EI-Merdja, bataille de Djebel-Bouatrous, bataille de Ellouba, bataille de Sidi-Douma, bataille de Hont, bataille de Djebel-Sidi-Boudali, bataille de Djebel-Louked-Lamayer, bataille de Ouled-Ali, bataille de Kerssout, bataille de Markeb-S'baâ, bataille de Djebel-Lemnaouer.!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

***********a suivre bientot************
Fichiers joints
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Message par braci nacer Jeu 1 Avr 2010 - 20:12

Saïda

Genèse d’une insoumission


Une parole raciste d’un capitaine raciste qui exige, toute honte bue, aux jeunes futurs appelés d’aller se laver, avant de passer la visite médicale prévue au théâtre municipal de la ville. Une parole méprisante de plus et c’est toute la région de Saïda (la porte du Sud-Ouest algérien) qui bascule dans l’insoumission généralisée.



Nous sommes le 2 mai 1945. La proposition d’aller à la douche pour passer par le stéthoscope est perçue comme une humiliation par les 200 jeunes de 20 ans qui avaient été regroupés dans la caserne de la légion étrangère (la Redoute) avant d’emprunter à pied la rue principale qui sépare le lieu de regroupement du lieu de visite médicale sur 500 mètres environ. Hamadouche Athmani, le premier de la liste du conseil de révision, né le 22 janvier 1925, refuse haut et fort cet ordre dégradant : « Nous sommes plus propres que n’importe qui, car nous sommes musulmans et procédons aux ablutions 5 fois par jour. » Le capitaine gifle le jeune futur conscrit, le place à l’écart et c’est la goutte qui a fait déborder le vase. Le refus de se doucher se propagea à l’ensemble des jeunes présents à la visite médicale. « L’Algérie algérienne » est scandé à l’unisson par des centaines de poitrines sur l’itinéraire du retour. Une voix s’élève pour chanter l’hymne patriotique « Min Djibalina talâa saout el ahrar » (de nos montagnes s’élève la voix des hommes libres). D’autres voix des conscrits de la France non reconnaissante entonnent la chanson révolutionnaire du Parti du peuple algérien, le PPA, un parti nationaliste. C’est la traînée de poudre qui gagne toute la ville. Dans la liesse, la population algérienne des grabas malfamés prend part aux manifestations de la réhabilitation tant attendue par une France oublieuse de ses engagements. Les « pouilleux » lèvent la voix, crient leur refus de ne plus se soumettre aux lois inéquitables qui font que l’Algérien ne redevient citoyen français que quant il y a la guerre contre un ennemi de la France. Les mots d’ordre désarçonnent la quiétude des nantis de la colonisation, une minorité repue de sueur indigène et de certitudes coloniales. Les gros pontes de la présence européenne sont aux abois. Le déclic aura des conséquences incalculables sur la suite du processus de décolonisation. Les militants de l’indépendance du pays regroupés principalement autour du parti nationaliste le PPA-MTLD exploitent la brèche pour exiger la libération de Messali El Hadj, chef charismatique emprisonné dans un anonyme cachot à El Menaâ, dans le Sud algérien. Le centre-ville est immédiatement encerclé par les services de police de cette commune mixte. On fait appel aux renforts, qui viennent notamment de Mascara, siège de la sous-préfecture dont dépend administrativement Saïda. La caserne des légionnaires est mise en alerte maximum. La douche de la honte déclenchera en fait un mouvement contestataire inattendu, c’est le saut qualitatif incontestable dans la réhabilitation de l’Algérie combattante dans ses droits naturels. Les ruraux algériens chassés de la campagne par la misère et le fléau des maladies endémiques, installés de fraîche date à la périphérie, prêtent main forte aux militants du PPA. « Nous étions considérés moins que des mulets appartenant aux colons, car ces animaux de trait avaient droit à l’orge, pas nous. Nous devions nous suffire de bouillie de son et de baroube », dira Mézouir Mohamed, un déraciné de la campagne, auteur- interprète de la célèbre chanson « Saïda beîida oua el machina ghalia » (Saïda est loin et son train trop cher). Du haut de ses 85 ans, il se rappelle très bien du mois qui a changé le visage de la résistance algérienne. Le vieil et humble homme-poète est aujourd’hui gardien du parc de la commune de Maâmora, le premier village socialiste inauguré par Houari Boumediene. Il perçoit 3 000 DA dans le cadre du fameux filet social. « Nous avons notre indépendance et c’est le plus important. En 1945, nous étions moins que des animaux domestiques, les colons nous traitaient de sauvages », dit-il avec beaucoup de retenue. Les meneurs, comme le mentionneront les rapports des services de sécurité français de l’époque, sont arrêtés manu militari, bien sûr. Inculpés d’« incitation de la population à la rébellion », Meshoub Mahieddine, Athmani Hamadouche, Kiour Habib, Medeghri Mohamed et Benacer Mohamed sont conduits à la prison civile. Ils y resteront du 2 au 16 mai, avant d’être transférés à la prison d’Oran à l’issue d’un passage humiliant par le fort de Santa Cruz (Oran). Ils sont adhérents scouts au club El Hilal et membres actifs du Parti du peuple algérien. La presse coloniale, dont « l’Echo de Saïda », classe l’affaire dans la rubrique « Faits divers ». Mais le climat social changera durablement. Les méfiances entre Européens et autochtones s’accentuent. A son tour, le prolétariat urbain constitué autour de la ligne du chemin de fer qui descend jusqu’à Kenadsa (Béchar) et de quelques unités de transformations artisanales fait siens les mots d’ordre du « front du refus » de l’ordre établi. La peuplade, dont les valeureux enfants sont morts pour libérer la France de Jeanne d’Arc et Clemenceau, s’éveille. Le peuple « élu » prend peur. La mystification de l’égalité des devoirs et des droits prend eau de toutes parts.!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Message par braci nacer Jeu 1 Avr 2010 - 20:15

C’est un moment essentiel de l’histoire algérienne en marche. Les militants de la cause nationale qui travaillent (en petits nombres) dans l’administration coloniale s’impliquent à leur tour dans la déstabilisation du régime despotique des colons de la région. Ils aident leurs concitoyens militants à obtenir des sauf-conduits vierges et des cachets humides pour circuler sans contrainte dans une cité devenue en quelques jours lieu de torture à ciel ouvert. Le 8 Mai 45, célébré avec faste par les alliés, dont la France, sur l’Allemagne nazie, est synonyme de génocide à l’est du pays. Un regroupement à Maghnia (extrême-ouest du pays) des principaux responsables du PPA décide de la généralisation de l’insurrection née à Saïda afin, d’une part, de maintenir la flamme consécutive aux évènements du 2 mai et, d’autre part, d’atténuer la pression sur les populations des villes de Sétif, Guelma et Kherrata, sur lesquelles s’exerçait sans discontinuer une répression féroce. Il était nécessaire d’ouvrir de nouveaux fronts pour installer le doute chez l’état-major français. Des actes de sabotage sont programmés pour créer la faille. Les cellules du PPA de la ville des eaux optent pour les installations stratégiques de la colonisation. Elles installent dans une clandestinité quasi parfaite une organisation paramilitaire d’une grande efficacité dans le choix des cibles à toucher. Des objectifs stratégiques, comme le siège de la mairie où siègent les colons les plus ultra, dont le maire lui-même (son bureau est brûlé), la station d’essence « Standart Oil » qui achemine le carburant vers le sud-ouest, le dépôt de bois où s’approvisionnait l’armée, la voie ferrée et les ouvrages d’art, la coupure des lignes de téléphone, sont attaqués, selon les règles d’un plan admirablement respecté. Il était nécessaire d’entretenir le climat insurrectionnel. La ville natale de Maâta Mohamed El Habib est en ébullition. L’opération menée avec minutie eut un grand retentissement à l’échelle nationale, alors qu’un contre-ordre émanant de la direction centrale du PPA, pour surseoir de passer à l’acte projeté, suite aux exactions commises sur les populations des villes de l’Est, avait été envoyé aux cellules de Saïda. Dans l’esprit des rédacteurs du contre-ordre, il fallait éviter un autre bain de sang, épargner la vie des Algériens. Le document en question n’arrivera jamais à Saïda. Le délégué de Mascara, à qui revenait la mission de transmettre ledit contre-ordre, s’était trouvé dans l’impossibilité de le faire aboutir pour cause d’encerclement de la ville de Saïda......................................................................
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Message par braci nacer Jeu 1 Avr 2010 - 20:19

Les hasards de l’histoire


La répression est immédiate suite aux attentats nationalistes perpétrés dans la nuit du 16 mai 1945. Les forces d’occupation procèdent à l’interpellation de la tête pensante de ce mouvement. Le soulèvement se généralise dans les villes de l’Ouest (Sidi Bel Abbès, Tlemcen, Aïn Témouchent, Maghnia, Mascara, Oran) ou pas moins de 800 Algériens sont arrêtés. Les Européens, eux, ne croiront pas leurs yeux au lendemain des évènements. Viscéralement méprisants à l’endroit de tout ce qui ressemble à l’Algérien, ils ne pouvaient admettre que l’indigène « guenillard, affreux, sale et soumis » des quartiers pauvres de Boudia et Amrous soit apte à l’enclenchement et à la maîtrise de ces opérations de déstabilisation exécutées avec un grand art de la précision dans une ville qui compte 15 000 habitants en 1945, dont plus des trois quarts vivent au ras de la subsistance. A Saïda-ville, 47 personnes, toutes affiliées au PPA, toutes kechefs depuis 1939, sont arrêtées entre le 16 et 21 mai à la suite d’une enquête où le hasard, cette fois-ci, met son grain de sel. Défavorable à la cause des hommes libres cette fois-ci. En effet, la liste où figurait le nom et la fonction des militants du parti nationaliste est trouvée fortuitement chez un taleb acquis à la cause, mais qui s’adonnait néanmoins au marché noir. C’est le commencement de la fin des illusions de l’Algérie française. Les voies principales d’accès sont bouclées par les légionnaires. Un détachement de la garde républicaine basé à Mascara à 60 km au nord est appelé en renfort. Aux interrogatoires musclés et aux incarcérations massives et sans discernement s’ajoutent « la mise sous scellés » de quartiers arabes tout entiers. Saïda est coupée du monde. Elle est sous état de siège, mais la mèche a pris. L’appel à la révolte a été entendu grâce à la témérité de jeunes militants pour lesquels seule la contre-violence pouvait changer l’ordre des choses. « Les indigènes à la niche » c’en est fini, se révoltent-ils collectivement. L’agglomération est désormais mise sur le pied de guerre. La révolte des proscrits s’étalera sur tout le mois de mai. Le 6 novembre, ils comparurent devant le tribunal militaire pour des chefs d’inculpation de haute trahison et atteinte à la sûreté de l’Etat. Ledit tribunal militaire, siégeant à Oran, prononcera, le 8 novembre 1945, 6 condamnations à mort, 8 condamnations à perpétuité, des travaux forcés et de lourdes peines de prison allant de 5 à 15 ans pour le reste des Algériens incarcérés à la casbah de Mdina Jdida d’Oran. Le verdict est sévère, extrêmement sévère. A l’annonce du verdict, Mimouni Lahcène (membre du comité régional de PPA et l’un des principaux instigateurs des évènements du 16 mai) aura ces mots : « Pourquoi devrions-nous nous en faire ? C’est la France qui nous condamne et non Dieu. » Dans son édition du 9 novembre 1945, « l’Echo d’Oran », farouche allié des intérêts coloniaux, titre en fanfare : « Hier, se sont terminées les affaires de trahison de Saïda. » Il ne dira mot sur la répression sanglante qui s’était abattue sur les sœurs jumelles de Saïda, les villes-martyres. Il faut souligner que lors de cette journée (le 8 novembre 1945), des officiers français célébraient avec faste et champagne, à Alger, le 3e débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. Comme quoi, la politique du pire était toujours de rigueur. Le pourvoi en cassation de Mimouni Lahcene, condamné à mort, sera rejeté par le général de Gaule. Malgré cela, l’artisan de la libération sera amnistié lui et ses compagnons de cellule le 16 mars 1946. La main lourde d’une justice aux ordres frappe pour l’exemple. Il fallait serrer la vis pour éviter la contagion, mais il était déjà trop tard. « L’administration pénitentiaire nous nourrissait de gravillons dans de l’eau bouillie. Notre incarcération était plus qu’atroce, elle était inhumaine, car avant toute chose humiliante au plus haut point », dira Athmani Hamadouche, un amnistié de 1946 qui se rappelle aujourd’hui dans le détail les douloureuses péripéties des évènements du mois de mai 1945. « Seul le directeur de prison éprouvait un peu de peine pour nous parce qu’il était communiste », nous apprend Athmani, aujourd’hui âgé de 80 ans. Les Algériens morts pour cette France qui demande aux futurs conscrits d’aller au bain avant de passer devant le médecin sont plus nombreux que tous les résistants français morts, eux, pour leur patrie. La France renie ses engagements. Elle ne tiendra pas parole. Athmani, toujours lui, le lui rappellera un certain 1er novembre 1954. Ce novembre qui avait en fait commencé lors des évènements de mai 1945.
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Message par braci nacer Ven 2 Avr 2010 - 19:01

C’est un moment essentiel de l’histoire algérienne en marche. Les militants de la cause nationale qui travaillent (en petits nombres) dans l’administration coloniale s’impliquent à leur tour dans la déstabilisation du régime despotique des colons de la région. Ils aident leurs concitoyens militants à obtenir des sauf-conduits vierges et des cachets humides pour circuler sans contrainte dans une cité devenue en quelques jours lieu de torture à ciel ouvert. Le 8 Mai 45, célébré avec faste par les alliés, dont la France, sur l’Allemagne nazie, est synonyme de génocide à l’est du pays. Un regroupement à Maghnia (extrême-ouest du pays) des principaux responsables du PPA décide de la généralisation de l’insurrection née à Saïda afin, d’une part, de maintenir la flamme consécutive aux évènements du 2 mai et, d’autre part, d’atténuer la pression sur les populations des villes de Sétif, Guelma et Kherrata, sur lesquelles s’exerçait sans discontinuer une répression féroce. Il était nécessaire d’ouvrir de nouveaux fronts pour installer le doute chez l’état-major français. Des actes de sabotage sont programmés pour créer la faille. Les cellules du PPA de la ville des eaux optent pour les installations stratégiques de la colonisation. Elles installent dans une clandestinité quasi parfaite une organisation paramilitaire d’une grande efficacité dans le choix des cibles à toucher. Des objectifs stratégiques, comme le siège de la mairie où siègent les colons les plus ultra, dont le maire lui-même (son bureau est brûlé), la station d’essence « Standart Oil » qui achemine le carburant vers le sud-ouest, le dépôt de bois où s’approvisionnait l’armée, la voie ferrée et les ouvrages d’art, la coupure des lignes de téléphone, sont attaqués, selon les règles d’un plan admirablement respecté. Il était nécessaire d’entretenir le climat insurrectionnel. La ville natale de Maâta Mohamed El Habib est en ébullition. L’opération menée avec minutie eut un grand retentissement à l’échelle nationale, alors qu’un contre-ordre émanant de la direction centrale du PPA, pour surseoir de passer à l’acte projeté, suite aux exactions commises sur les populations des villes de l’Est, avait été envoyé aux cellules de Saïda. Dans l’esprit des rédacteurs du contre-ordre, il fallait éviter un autre bain de sang, épargner la vie des Algériens. Le document en question n’arrivera jamais à Saïda. Le délégué de Mascara, à qui revenait la mission de transmettre ledit contre-ordre, s’était trouvé dans l’impossibilité de le faire aboutir pour cause d’encerclement de la ville de Saïda......................................................................
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Message par braci nacer Ven 2 Avr 2010 - 19:01

Les hasards de l’histoire

La répression est immédiate suite aux attentats nationalistes perpétrés dans la nuit du 16 mai 1945. Les forces d’occupation procèdent à l’interpellation de la tête pensante de ce mouvement. Le soulèvement se généralise dans les villes de l’Ouest (Sidi Bel Abbès, Tlemcen, Aïn Témouchent, Maghnia, Mascara, Oran) ou pas moins de 800 Algériens sont arrêtés. Les Européens, eux, ne croiront pas leurs yeux au lendemain des évènements. Viscéralement méprisants à l’endroit de tout ce qui ressemble à l’Algérien, ils ne pouvaient admettre que l’indigène « guenillard, affreux, sale et soumis » des quartiers pauvres de Boudia et Amrous soit apte à l’enclenchement et à la maîtrise de ces opérations de déstabilisation exécutées avec un grand art de la précision dans une ville qui compte 15 000 habitants en 1945, dont plus des trois quarts vivent au ras de la subsistance. A Saïda-ville, 47 personnes, toutes affiliées au PPA, toutes kechefs depuis 1939, sont arrêtées entre le 16 et 21 mai à la suite d’une enquête où le hasard, cette fois-ci, met son grain de sel. Défavorable à la cause des hommes libres cette fois-ci. En effet, la liste où figurait le nom et la fonction des militants du parti nationaliste est trouvée fortuitement chez un taleb acquis à la cause, mais qui s’adonnait néanmoins au marché noir. C’est le commencement de la fin des illusions de l’Algérie française. Les voies principales d’accès sont bouclées par les légionnaires. Un détachement de la garde républicaine basé à Mascara à 60 km au nord est appelé en renfort. Aux interrogatoires musclés et aux incarcérations massives et sans discernement s’ajoutent « la mise sous scellés » de quartiers arabes tout entiers. Saïda est coupée du monde. Elle est sous état de siège, mais la mèche a pris. L’appel à la révolte a été entendu grâce à la témérité de jeunes militants pour lesquels seule la contre-violence pouvait changer l’ordre des choses. « Les indigènes à la niche » c’en est fini, se révoltent-ils collectivement. L’agglomération est désormais mise sur le pied de guerre. La révolte des proscrits s’étalera sur tout le mois de mai. Le 6 novembre, ils comparurent devant le tribunal militaire pour des chefs d’inculpation de haute trahison et atteinte à la sûreté de l’Etat. Ledit tribunal militaire, siégeant à Oran, prononcera, le 8 novembre 1945, 6 condamnations à mort, 8 condamnations à perpétuité, des travaux forcés et de lourdes peines de prison allant de 5 à 15 ans pour le reste des Algériens incarcérés à la casbah de Mdina Jdida d’Oran. Le verdict est sévère, extrêmement sévère. A l’annonce du verdict, Mimouni Lahcène (membre du comité régional de PPA et l’un des principaux instigateurs des évènements du 16 mai) aura ces mots : « Pourquoi devrions-nous nous en faire ? C’est la France qui nous condamne et non Dieu. » Dans son édition du 9 novembre 1945, « l’Echo d’Oran », farouche allié des intérêts coloniaux, titre en fanfare : « Hier, se sont terminées les affaires de trahison de Saïda. » Il ne dira mot sur la répression sanglante qui s’était abattue sur les sœurs jumelles de Saïda, les villes-martyres. Il faut souligner que lors de cette journée (le 8 novembre 1945), des officiers français célébraient avec faste et champagne, à Alger, le 3e débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. Comme quoi, la politique du pire était toujours de rigueur. Le pourvoi en cassation de Mimouni Lahcene, condamné à mort, sera rejeté par le général de Gaule. Malgré cela, l’artisan de la libération sera amnistié lui et ses compagnons de cellule le 16 mars 1946. La main lourde d’une justice aux ordres frappe pour l’exemple. Il fallait serrer la vis pour éviter la contagion, mais il était déjà trop tard. « L’administration pénitentiaire nous nourrissait de gravillons dans de l’eau bouillie. Notre incarcération était plus qu’atroce, elle était inhumaine, car avant toute chose humiliante au plus haut point », dira Athmani Hamadouche, un amnistié de 1946 qui se rappelle aujourd’hui dans le détail les douloureuses péripéties des évènements du mois de mai 1945. « Seul le directeur de prison éprouvait un peu de peine pour nous parce qu’il était communiste », nous apprend Athmani, aujourd’hui âgé de 80 ans. Les Algériens morts pour cette France qui demande aux futurs conscrits d’aller au bain avant de passer devant le médecin sont plus nombreux que tous les résistants français morts, eux, pour leur patrie. La France renie ses engagements. Elle ne tiendra pas parole. Athmani, toujours lui, le lui rappellera un certain 1er novembre 1954. Ce novembre qui avait en fait commencé lors des évènements de mai 1945.
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Message par braci nacer Ven 2 Avr 2010 - 20:04

Les origines du drapeau algérien


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Avant de connaître sa forme actuelle, le drapeau national est passé par plusieurs étapes.

Le drapeau national a fait son apparition en Algérie le 1er mai 1945 à l’occasion d’une célébration jumelée de la fête des travailleurs et celle de la victoire contre le fascisme. Cette conviction était celle du défunt Saïd Amrani, responsable du Parti du peuple algérien. Ce témoignage est cité par un de ses proches lors d’une conférence tenue hier à Alger sur le thème du drapeau national. Le 1er mai 1945, le PPA, interdit en 1939, a fait défiler près de 20.000 Algériens.
C’est lors de cette manifestation que le drapeau national a été arboré pour la première fois. Du moins, dans une forme proche de celle en vigueur actuellement.
C’est là le témoignage du même intervenant lors du forum du quotidien Ech-Chaâb. Cette rencontre entre dans le cadre de la célébration des événements du 11 décembre 1960 et de la célébration de l’anniversaire de la fondation du journal Le Peuple. Il est précisé que seulement 300 drapeaux confectionnés clandestinement conformément au prototype original ont été distribués à l’occasion de ces manifestations.
La confection des drapeaux a été prévue initialement dans un modeste appartement de deux pièces. Sous la pression de l’armée coloniale, la confection fut accomplie dans le domicile d’un responsable du parti. Ses deux filles se sont mises à la tâche. Les concepteurs du drapeau national ont repris l’écusson du PPA, d’après ce témoignage.
Le premier modèle, ajoute le même témoin, a été conçu sous la forme de trois bandes horizontales de couleur verte, blanche et rouge. Il avait la même forme que l’actuel drapeau du Turkménistan. Le 1er mai 1945, les manifestants sont sortis à Alger, Blida, Tizi Ouzou, Tigzirt, Saïda, Bousaâda, Ain Témouchent et Berrouaghia.
L’idée de jumelage de la célébration de la victoire sur le fascisme avec la Fête des travailleurs est venue du chef d’état-major russe. Sur le plan national, la direction du PPA a été confrontée un moment à la problématique du choix entre le drapeau des alliés et le drapeau national d’autant plus que les Algériens ont été au même front avec les alliés.
Par ailleurs, selon un autre intervenant, en l’occurrence Zouhir Ihadadene, le PPA a utilisé pour la première fois le drapeau national en 1937, lequel a été conçu par Messali El Hadj avec l’aide de son épouse. Messali a organisé une manifestation depuis le Champ-de-manoeuvres jusqu’à la Grande Poste, a souligné l’orateur. Il s’appuie sur les déclarations de l’un des membres de la direction du PPA, Mostefaï Chawki pour étayer sa version des faits. Après 1937, on a voulu réhabiliter le drapeau national, mais on ne se souvenait pas des normes et de la forme originale, selon l’orateur.
Néanmoins, un groupe de responsables du PPA composé de Mohamed Cherchali, Asla Hacen, Chadli El Mekki, Saïd Amrani et Mostefaï Chawki ont convenu de la forme actuelle. «On est parvenu aux normes actuelles après l’étude des anciens drapeaux représentant des différentes confréries religieuses algériennes», a expliqué le même orateur. Les premiers martyrs sont également tombés durant les manifestations du 1er mai 1945.
A titre de rappel, le PPA fut interdit en 1939. Vingt-huit de ses responsables furent arrêtés le 4 octobre 1944.(L'Expression-13.12.09.)


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Message par braci nacer Lun 12 Avr 2010 - 18:58

Hommage à ceux qui sont glorieusement partis
Hommage à ceux qui continuent à servir la patrie
hommage à Moulay Tahar et Moulay Larbi
Hommage aux Frères Braci et Stiteni
Hommage à Yagoubi Senouci et Damerdji
Hommage aux frères et sœurs Grina et Derkaoui
Hommage au Commandant Mejdoub et Aouni
Hommage à Kerfouf et tous ceux qui sur le Champ d'Honneur ont péri
avec abnégation et sans calcul amer

comme disait Victor Hugo ce poète qui nous est si cher:

*****Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,*******
******La voix d'un peuple entier berce leurs ames ****!

Paix pour notre Algérie maternelle !
Courage à ceux qui se battent pour Elle !
Gloire aux laborieux commis de la Nation suprême!
Gloire à ceux qui hissent tout haut notre emblème,
Gloire à ceux qui ont payé le tribut du sang sans peur,
Hommage à ceux qui payent le tribut de la sueur !

Pour tous martyrs et miltants oeuvrant dans l'ombre,
Elevons très haut un Mémorial sous un bel ombrage
Bien au dessus de tout vil matérialisme,
au dessus de tout mesquin prétentionismes ,
Et qu'un nuage de colombes en soit la couronne
Beaucoup plus beau que les tours de Babylones
et que luisent leurs noms dorés en nos coeurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Message par fummeur de miel Lun 12 Avr 2010 - 21:32

braciabdelkrim a écrit:il ne faut pas oublier les chouhadas lors de leur condanationdu 08 mai 1945 au tribunal d'ORAN, et je dois citer leurs noms:Mimouni lahcene,kadi hanifi,benchohra attalah,belkseir aek,hamrouche khelifa,Braci laredj,braci aek,lakam moufok,Rekrak miloud,Diarbi belkacem,Aboudaoud hmida,Diarbi tayeb,Loth mohamed Hommage à nos valeureux Chouhadas et Moudjahidines Icon_sad Hommage à nos valeureux Chouhadas et Moudjahidines Icon_sad Hommage à nos valeureux Chouhadas et Moudjahidines Icon_sad ,Kiour hebib,ect.....
(a suivre.)

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Message par braci nacer Jeu 29 Avr 2010 - 19:10

La bataille de Saida contre les ouled Bigeard 11-23 decembre 1961
Suite au véto de la France à l'ONU en 1958,
consisdérant le problème algérien comme un affaire interne à la France,le FLN et le GPRA ont fait appel à une insurrection populaire pour revendiquer l’indépendance de l’Algérie et des manifestations devaient être organisées à partir du 11 décembre 1960 partout en Algérie non seulement en signe de soutien mais pour démontrer au général de Gaule en visite à Témouchent que la situation sécuritaire ne serait jamais réglé par les militaires qui prétendaient avec leur harkis qu'ils étaient le " rouleau compresseur"
Ainsi à Saida affluant de tous les quatiers populaires de Doui Thabet ,Amrous camp d'Ela3goug et Village Boudiat les jeunes ont essayé d'investir les principales artères de la ville de Saida mais la mobilisation des blindés a entrainé un repli stratégique sur Village Boudia ,petite Casbah difficilement accéssible aux blinndé, les jeunes étaient armés de fronde ,de pierres de batons de barres de fer ;ils criaient " algérie algérienne " " vive le FLN " "Tahia jazair" onreconnaissait dans la foule Mlouk ,Kerroum guerrouj ,le frères Boutaleb dont l'ainé avait pris le maquis ,des Zitouni ,et tant d'autres scouts animés d’un esprit de sacrifice et d’un engagement sans pareil
Les commondos de Bigeard prirent conscience de l’ampleur de l'insurrection ont mobilisé les grands moyens :trois compagnies des ouled Bigeard des garnisons de la Gare et Ain et des Blindés de dela 8ème RIM,mais comme ils n'étaient pas entrainés pour la guerre d'usure , les manifestations prirentt une ampleur et seprolongèrent jusqu'au du 23 janvier 1961, les jeunes retranchés au village Boudia étaient très organisés etbénéficiaient du soutien logistique de ses habitants, Profitant d'une nuit pluvieuse , les commondos avec àleur tête les renégats Youcef,Riguet et Smain firent une percée dans le quartier et forcèrent les portes à coup de massues ;ils tiraient sur tout ce qui bougeait ce qui engendra la mort de cinq civils : les chahid Djabber Benyoucef, Boualem Kada, Hamdane Bakhta, Mahi Ameur Hamdane Mohamed appartenant à une même famille ! Avec celles du 17 Octobre 1961, ces manifestations avaient donné un large soutien populaire à la lutte armée, malgré les tentatives des autorités coloniales de les étouffer dans l’œuf.
Les autorités coloniales forcées, après ces démonstrations populaires ont été forcée d’envisager des négociations qui allaient conduire aux Accords d’Evian du 18 Mars 1962. En outre, les manifestations du 11 Décembre 1960 avaient mis fin à l’ambition des Français d’une Algérie française.


***********************************************************************Entre 1841 et 1864 Les populations de Saida et Elbayadh furent soumises à de nombreuses vexations illage des récoltes, razia ,profanation des lieux saints assassinats ; ainsi après la razzia organisé par le colonel Gand fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase et ainsi Si Hamza ould Boubekeur de la tribu des Ouled Sid Cheikh Cheraga organisa l’exécution du commandant Beauprêtre et sa troupe ;il fut le précurseur de l’épopée de Bouamama qu’il rejoigna plus tard au Maroc :Si Hamza arriva aux abords de Saida en 1864 et l’insurection pris une autre tournue puisque Si Hamza allait combattre une croisade dirgée par De Sonis .Si Hamza entrepris des combats avec le Capitaine puis général De Sonis d’obédience chrétien croisé, et dont le but était de multiplier les églises dans la région
Tout comme le roi Moulay Smail ,l’Emir Abdelkader Si Hamza va choisir la région de Hassasna pour des raison d’eau et de parenté ancestrale avec les Beni Ameur ............................ SUITEEEEEE
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Message par braci nacer Lun 10 Mai 2010 - 19:57

· Une des familles des Krarma-ouled Bouziane qui ont le plus donné pour l'Algérie indépendante est la famille des Braci :c'est la génération des années 50 personnalisée par les frères Braci Mohamed dit Laredj ,Braci Kada dit Nehru et leur cousin Braci Miloud
les femmes chantaient à l'époque:
"Esrat Qçida fi 3amalt Saida ,
fiha Jamila bent el oujdia
La3redj ou jendia
Tal3ou liljibalia"
cette chanson glorifiait les exploits des compagnons des Braci en l'occurence BenbrahimZohra dite Fatima capturée avec Laredj le22 aout 1958 dans les environsdes Hassasana.Jamila bent el Ouajdia était vivante elle habitait village Boudia mais a quitté Saida pour l'est algérien
Braci laredj fut libéré en fin mars mais faisant confiance à des amis B et B, il fut exécuté à Hammam Rabi en Avril 1962 par la "main rouge" et son corps à disparu à ce jour
Braci Kada a été exécuté à Benadouane à 8 km à l'ouest de Saida en présence de Wahab Halima dite Raissa Halima sa mutulation par les commondo Georges en 1958 était tellement sauvage que Raissa Halima perdit la raison.
Braci Miloud qui convoyait des armes fut abattu dans son douar natal ouled bouziane en 1961
Seule survivante des Braci est Braci Yamina qui a souffert de voir sa fille Fatima dévoré par un cancer; Fatima était une formidable camarade classe et peut-être son dernier théatral "le sacrifice d'une blonde" au collège Mouloud Feraoun était révélateur du destin tragique des Braci.


Mais as t on oublier Si Abdeslam Taleb Allah Yerhmah ?le beau frère des Bracis un chahid et un grand héros ,un brave de la guère d’Algérie,

Si Abdeslam Taleb Allah Yerhmah ce valaureux Chahid était l’époux de la seule survivante des Bracis ( Braci Hadja Yamina )

******************************************************************************************************

· La cuvette de Tifrit situé à 25 km à l'Est de la ville de Saida a intéressé les colons par son abondance en eau coulant en cascade sur des falaises; ils y pratiquaient l'horticulture et l'élevage laitier alors que les fermiers autochtones spoliés de leur terre se sont repliés sur les zones accidentés des Hassasna et le feu de la révolution a été attisés par trois officiers de l'ALN : le commandant Mejdoub originaire de Tlemcen, le lieutenant Stitenni Mohamed de Stiten resssucitant par son le Colonel Boucherit et le Capitaine Ahmed Commissaire-inspecteur Ben Saâdoun originaire d'Oran.

Renforcés par Braci Laredj et Benbrahim Fatima, les Moudjahidines étaient devenus plus méthodiques dans le secteur de Saïda considéré comme redoutable par Bigeard. Ils sont restés bien implantés dans les djebels qui dominent Saïda et les villages . Ils ont même pu se permettre, un jour, de descendre la grande rue de Saïda en mitraillant les colons de leur voiture. Les déplacements des troupes de Bigeard s'opèrent par grandes unités -une patrouille faite par une section a viré au désastre total- et les tournées d'officiers, par hélicoptères. Même les casernes bien gardés,ne sont plus en sécurité, ils ont plutôt une position d'assiégés et non de bases d'attaques.
L'opération de Tifrit où une de la section exterminée de soldats du contingent est révélateur. les commandos basés à Balloul envoie une section patrouiller dans l'Oued Tiffrit dont la vallée est particulièrement tourmentée. L'accrochage qui suivit permit de retrouver les soldats du contingent, égorgés, . Le Colonel en poste à Saïda, les voyant "tomba dans les pommes". Il n'était pas fait pour cette guerre et il fallut l'évacuer en hélicoptère. Les cercueils plombés pour raison de censure sont arrivés en France bien fermés et les parents, les mères, n'ont jamais vu dans quel état étaients leurs enfants morts. cette bataille poussa Bigeard à utiliser lachair à canon arabe composés de renegats des commandos Cobra et Georges et dirigés par le snistre trio Toucef Benbrahim ,Smain et Riguet
Le capitaine Bensadoun, commissaire politique de la wilâya 5,et membres de l’organisation politico-miliaire (OPA)a été arrêté le lendemainde la visite du général de Gaulle ,reçu par Bigeard à Saïda, le 27 août 1959,
Ben Sadoun, est un grand mardcheur il est capable de parcourir 30km en nuit et dispose d'une parfaite connaissance de la tactique des combattants,nationalistes, de la population et du terrain. lorsqu'il fut capturé les hommes du commondo Georges voulurent le contraindre à parler aux population de Doui Thabet et leur dire qu'ils nerestait plus de moudjahidines dans les Djebels alors il profita de cette aubaine pour inciter les saidéens à résister:le discours tenait place sur un véhicule Half-track sur le terrain de Foot-Ball de la SAS..Bensadoun : "il reste des centaines de Bensadoun dans les Djebels..réagissez levez vous tôt faites de chaque journée une victoire sur l'ennemi"..à ce moment là le renégat Youcef Benbrahim s'approcha avec un pistolet à la main le pointant sur Bensadoun mais un officier français l'empêcha de réaliser le crime .Bensadoun fut incarcéré une seule nuit à Saida et fut transféré à la prison d'Elasnam,il survécut et entama une carrière de banquier aprsè l'indépendance !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
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Message par MAZOUNI MED Lun 10 Mai 2010 - 20:37

salam si nacer

allah yaatik assaha pour ce papier
mais hadja yamina braci n'est pas la seule survivante ,tu oubli hadja meriem
et khali bouziane?
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Message par braci nacer Mer 12 Mai 2010 - 19:39

mdrrrrr !!!essalam oualikoum si mazouni mouhamed !!!!!!
oui certe et c est vrai j oublie pas amti el hadja meriem et ami bouziane ..allah edkourhoum bel khier !!!! oui bien sure que tu as raison merciii dse me l avoir rapeller mais je ne les pas oublier du tout!!!sur cette tranche de vie je n ai cité que amti yamina c est tout !!!!en tout cas je te remercie de tout coeur si mazouni et ravi de te connaitre vraiment merciiiiiiiiiiiiiiiiii bqqqqqqq
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Message par MAZOUNI MED Jeu 13 Mai 2010 - 8:13

salam si Nacer

Moi aussi je fais parti de cette noble famille
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Message par braci nacer Ven 14 Mai 2010 - 21:12

Il y aujourd'hui presque 50 ans le 8 février 1961 que l'officier de parachutistes Raymond Cloarec démissionne après l'assassinat le 15/01/1961 près de Saida ,à la ferme Martinez d'un groupe de ruraux tous civils dont le seul tord était d'avoir hébergé le martyr Mohamed Stiteni dit boucherit était avec ,lui le seul était armé; le corps de ce dernier fut exposé durant un défilé sur les principales artères de la ville de Saida par le commando Georges montrant ainsi leur barabarie.
des assasinats similaires avaientt également été observé au cours du bombardement des douars (benabbou )ou se trouvent uniquement les femmes et les enfants situé dans les Monts du hassasnas au lieu dit LABA , les douars ont refusé de rejoinbdre les camps de regroupement et c'est en 1958 sur les ordres de Bigeard
ces assasinats de civils avaient engendré la mobilisation de l'opinion mondiale et accéléré les pourparlers FLN-gouvernement de Gaule ...........suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
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Message par ibrahimo Mer 19 Mai 2010 - 21:55

vous avez oublié deux valeureux martyrs du nom de Ait Mimoun Djaafar et son compagnon Daoudi Moussa.

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Message par braci nacer Ven 21 Mai 2010 - 19:25

sallam !!!!
peut etre oui je ne les connais pas desole ....
mais si vous voulez donne moi une petite bibliographie sur ces deux valeureux martrs merciiiii
sallam!!!!!
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Message par fodil oum el djilali Ven 21 Mai 2010 - 21:32

jusqu à present personne n a parle des deux chouhadas allah ymmarhamhoum hafsi senouci pere de hafsi tayeb chikh et nouria
et hafsi aek qui fut fusille par l arme française il resta 3 mois sur terre avant d etre retrouve du cote de rebahia
aek a ete accuse d avoir tue le colon traverse.

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Message par habibo Ven 21 Mai 2010 - 23:27

SALAM AALEIKOUM.

NOUS DEVRONS ECRIRE NOTRE HISTOIRE TOUTE PERSONNE AYANT QUELQUE CHOSE SUR NOS MARTYRES C'EST L'OCCASION DE NOUS METTRE A LA PAGE IL FAUT PAS ATTENDRE MES AMIS (ES) QUE D'AUTRE PERSONNE LE FERONS A VOTRE PLACE ONT NE POSE PAS DE QUESTION.
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Message par braci nacer Lun 24 Mai 2010 - 21:16

l histoire se raconte avec des temoignages vecus par des personnes honetes qui aiment leur pays et le peuple algeriens =le vrai combattant=qui a donné son ame et tout ce qu il possede de cher pour ce pays malheuresement ils sont inconnu par bq de personnes qui croient connaitre la veritee !!!!!!!!!!!!

qui connait cette hisoire ?????????

Lorsque le Kerroumi feuillète le manuscrit de l'Histoire de Saida ,il revoit ces Kerroumi affrontant les troupes de Bugeaud et pour couvrir le repli stratégique de l'Emir Abdelkader,ces keroumi qui brulent forêt pour ralentir l'avancéé d'un occupant razziant tout sur son passage ;ils revoit ces prisonniers kerroumi poings et pieds liés ,torturés avant d'être déportés pour les plus chanceux sur la montagne de del'Ouarsenis et pour un parent vers Cayenne; il revoit les atrocités des spoliations de terres de ses parents un français nommé François, il revoit un berger surnommé Bayli déchiqueté par une mitrailleuse ,il revoit son grand père Bouziane piétinant pieds nus les bris de verre sur le goudron sous les insultes des soldats ,il revoit les frères Braci molestés après avoir été sauvagement assassiné l'un à Boukhors l'aute à Hassasna,,il revoit les traces des tortures sur le corps de son grand père après sa sortie de prison ;il revoit cet instituteur raciste qui lui demande s'asseoir sur le carrelage en hiver alors qu'il était un brillant élève...il revoit cette mitraillte pointée sur lui un jour au retour del'école Berthelot,il revoit le corps du Moudjahed Tchato jété par un hélicoptère sur Doui Thabet
Vingt ans plus tard il revoit à l'aéroport d'Orly en 1981 le mépris de ces policiers français ironisant comment un bougnole est invité en Australie pour présenter une conéfrence et celle d'une employée givrée à l'ambassade de France à Alger ayant le même comportement méprisable et le contraignant de son propre gré à se désister pour aller à Grenoble faire une conférence sur le développement de la montagne de l'Ouarsenis à Grenoble .........!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

et que dire d autre aussii il ,y a telement a dire mais?????????????????????????????????????????????????? enfin !!!!!!!!
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Message par fummeur de miel Mar 25 Mai 2010 - 0:07

[url=http://saidabiida .blog]http://saidabiida .blog[/url]. fr/2010/03/14/apel-pour-l-ecriture-del-histoire-de-la-region-de-saida-8175687/

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http://wwwww.wwww.wwwww

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Message par MAZOUNI MED Mar 25 Mai 2010 - 23:25

Demain il y a un filme des événements du 08 mai 45 au cinéma il feth
À 17h ce fait partie de l'histoire de nos chouhada allah yarhamhoum
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Message par imkafa Sam 29 Mai 2010 - 17:38

Gloire à nos martyrs ! Et pendant qu'on y est, rappelons-nous la bravoure de ce chahid tant redouté par "Bigeard" et l'armée française cantonnée partout dans tous les forts de l'ex-wilaya de Saïda jusqu'aux confins de la frontière marocaine. Les habitants de Saida ont dédié tout un quartier qui porte désormais son nom -LE COMMANDANT MEJDOUB-


Ce redoutable ancien militaire de l'armée française bien entraîné en indochine a donné du fil à retordre aux généraux français dans les wilayate de Mascara, Tiaret et Saïda en un mot : il a mis la puce à l'oreille aux colon
s..
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Message par baghdadi laaredj Jeu 3 Juin 2010 - 10:17

Bonjour ! Je dois faire remarquer a mon frere BRACI NACER ce qui suit
1- oui vous avez parfaitement raison d ecrire sur la periode de la guerre de liberation au niveau de notre region !
Pour l instant je constate que tous vos messages existent deja au niveau du forum ! il vous suffit de consulter la rubrique depuis le debut et vous serez bien etonne que presque tout a ete dit ! L ideal serait de dementir ce qui a ete ecrit pour revenir a un debat plus rentable et fructueux sinon on tourne en rond et ce serait bien dommage !!
2- certaines de vos reprises ont pour source saidabiida.blog ! son initiateur a fait partie des forumistes jusqu a son eviction pour incitation a la haine ! je trouve que non seulement cette personne a profite des faveurs et silence des vrais DETENTEURS DE DROIT de saidabiida mais qu elle signe ses articles en empruntant le terme de saidabiida ! une correction a faire car il n est pas interdit de creer un blog mais ca l est en usurpant l identite ! cette personne est specialiste des pseudos a gogos alors qu il s agit d un bon saideen un peu excessif sans plus
ce que je veux vous dire YA SI NACER BRACI
a- La famille BRACI est HONORABLE ; RESPECTABLE et sur ce chapitre PERSONNE N A RIEN A DIRE !
b-la famille BRACI n est pas la seule a avoir paye le prix fort de notre independance ! Sans parler des milliers d autresfamille saideennes , je peux parler de moi meme , de ma famille BOUKADDA HABIB ET MOSTEFA pour parler des CHOUHADDAS Ceci dit
Il est clair qu il y a eu la guerre et il y a eu la paix !! Nous sommes saideens et nous nous connaissons mais KHALLI EL GUEDRA BAAGH GHATAHA!!
Qui est qui ? qui a joue sur 2 fronts ? qui est vrai ou faux moudjahed etc ce qui m amene YA SI NACER A votre attitude concernant les pieds noirs SAIDEENS
Nous avons parle des francais de saida qui ont PARFAITEMENT AIDE LA REVOLUTION et qui ont en princpe le droit d avoir leurs noms graves en lettres d or ! les pieds noirs de saida , quoi 5000 personnes qui sont nees a saida , ont grandi a saida et ont enterre leurs morts a saida ! etaient ils tous contre nous ? GRAVE ERREUR YA SI NACER ! et vous devez vraiment vous documenter sur les pieds noirs saideens
Je veux pas parler des militants de la sinistre OAS , ceux la sont fiches et ne risqueront jamais un voyage en Dz Ils le savent
ceux qui viennet pour quelques jours pour se recueillir , pour un pelerinage dans la VILLE QUI LES A VUS NAITRE GRANDIR ET MOURRIR .rassurez vous Monsieur NACER , ils ne viennent pas nous recoloniser ..La chose est entendue
s ils viennent et eclatent en sanglots , ce sont des larmes sinceres
C EST A NOUS DE MONTRER NOS VALEURS DE TOLERANCE ; D HOSPITALITE Oui on peut TOUT PARDONNER MAIS NE JAMAIS OUBLIER !
Voila SI NACER . vous n avez pas le monopole de lalgerianite ni cele de la saideennite JE SUIS SAIDEEN ET ALGERIEN et issu d UNE VRAIE FAMILLE REVOLUTIONAIRE qui n a rien demande a l Etat Algerien bien au contraire! Voila sans rancune ni rancoeur L.Baghdadi

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Message par imkafa Jeu 1 Juil 2010 - 22:49

Dans peu de jours nous fêterons le 5 juillet !
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Message par taibi Mar 3 Aoû 2010 - 21:27

Évoquer la mémoire des Chouhada de la révolution en occultant d'éveiller les conscience sur ce que sont devenus leur ayants-droit, c'est omettre de signaler l'hypocrisie dont font montre les colporteurs de rumeurs qui eux seuls jouissent des largesses pendant que la majorité (je dis bien la majorité) des Veuves, Fils et fils de Chouhada, spoliés de leurs droits sont laissés pour compte. Je vous invite à lire le texte qui suit avec passion, le commenter avec raison et répondre avec diligence sans omettre d'avoir une pieuse pensée pour les valeureux pères et mères qui ont versés leur sang pour un idéal et un rêve 48 ans après inachevé.... Vivre dignement.

La nation, la loi et les enfants des martyrs de la révolution

Mon
texte n'est pas une revendication, mais un constat d'un vécu amer qui
tourmente nombre de Veuves, Fils et Filles de Chouhada qui se
retrouveraient dans chaque mot, chaque phrase et qui se sentiraient
touchés par la précarité d'une situation dans laquelle cette frange de
la société se débat,une vérité blessante que les formations
associatives qui les compose tentent délibérément de les isoler par à
coups pour mieux les caricaturer en groupuscules facile à manipuler.
Demandes,
dossiers, réclamations , revendications , formulations, sollicitudes,
prières, rappels, réitérations, remerciements….Les ayants-droit de
Chouhada ne font que cela depuis 1962 au jour d’aujourd’hui, sans trop
savoir à quel saint se vouer, vers qui se tourner pour les orienter.
Depuis
1962, les Ayants-droit de Chouhada sont encore au point de départ pour
la reconnaissance de ce qu’ils sont et de qui ils sont.Une simple
question de légitimité qui est posée, une question qui revient souvent
et encore, chaque année nouvelle que dieu fait depuis 48 ans. Une
question qui revient pour caractériser et matérialiser des événements
ourdis et élaborés dans les laboratoires de clans occultes, indignes
clients, tributaires de l’amalgame parmi les rangs des familles de
martyrs de la révolution pour mieux détourner leur attention , les
marginaliser par biais interposés et enfin les réduire à la dépendance
d’une nomenklatura à la solde d’un service qui n’a rien de commun avec
les événements 1954/1962
Il est importun d’avoir à répondre à une
question de légitimité au risque de réveiller les foudres insouciantes
d’une certaine secte qui vit sous la protection et la bonne grâce dans
de certains girons. Ils sont les serviteurs autoproclamés et ont pour
consignes de marchander la légitimité, les droits légaux et les valeurs
morales et matérielles de la frange qu’ils représentent. Ce ne sont pas
des Ayant-droit de Chouhada ordinaires mais des thuriféraires qui
troquent la mémoire d’une dignité pour des intérêts particuliers sans
demander avis. Ceux-là, baignent dans des privilèges incomparables
consentis par la nation à leurs endroits. Ils n’ont pas le souci de
ceux qui, durant une décennie, sont appelés les indigents par les
administrateurs coloniaux d'avant 62, des pères de familles qui,
aujourd’hui encore, sont indigents. Indigents, d’une nation que leurs
pères et mères ont libéré au prix que le monde entier leurs reconnait.
Ils ont hérité de la ruralité des régions dont ils sont issus, loin des
rouages des donneurs d’ordres. Ces Ayants-droit de Chouhada «
ordinaires », issus des fins fonds de leurs montagnes, ont acquis comme
héritage l’isolation et la marginalisation, l’oubli et l’insouciance
d’un service public quasi inexistant ainsi que le manque d’information
et de communication. Ces Ayants-droit de Chouhada là, n’ont jamais été
quémander chez le colonisateur (en l’occurrence l’ennemi). Un bout de
pain d’orge noir, de fèves et de caroube, de l’huile d’olive et
d’orties en salade ont suffit pour apaiser leur faim. Ces veuves, fils
et filles de Chouhada, étaient ces indigents durant les années de
guerre, considérés comme tels à l’indépendance. Aujourd’hui, beaucoup
d’entres- eux sont encore à l’état initial d’indigent dans une société
libre, une République Démocratique qui a tout fait et qui fait tout
pour les ignorer et les spolier injustement de leurs droits légitimes
et légaux pour en faire un fond de commerce dont quelques privilégiés
ont accès par procuration.
Il serait humble de rendre un hommage
inégalable et avoir une pieuse pensé pour les nombreux pères et mères,
vaillants martyrs tombés au front du combat face à l’armée coloniale,
pour que vive l’Algérie libre et indépendante, pour avoir été un
exemple incontournable des valeurs, pour la dignité humaine de tout un
peuple, l’honneur de la patrie et de la terre promise qu’ils ont arrosé
de leur sang et enfin pour simplement avoir été ces martyrs d’une
révolution à laquelle ils ont cru. Il faut aussi avoir une sincère
pensée pour les nombreuses veuves de Chahid vivantes ou décédées qui
dans le malheur sont restées, courageuses et fortes face à la vie qui
n’aménagea pas leur jeunesse. Elles sont ce parfait reflet de l’image
des actes héroïques de leurs maris, couvant dignement sur leurs jeunes
enfants pour en faire les hommes et les femmes qu’ils sont aujourd’hui.
Une pensée solennelle à tous les enfants de Chouhada sans exception
aucune, fils et filles qui malgré leur indigence d’hier et leur
précarité d’aujourd’hui font montrent de fierté et d’honneur face aux
nombreuses formes de ségrégation, de marginalisation, d’abus, et
d’injustices sociales dont l'État s’est rendu coupable à leur endroit à
travers une pléiade de textes réglementaires et législatifs
transgressés.
Il est indécent de convoquer le passé des Ayants-droit
de Chouhada pour nous plaindre au présent…Ces veuves, fils et filles de
Chouhada ne sortent pas dans les rues pour se lamenter car ils ont
acquis cette expérience de la vie, des nombreuses injustices dont
l'État est responsable en ignorant des textes de lois votés par les
deux chambres, promulgués et paraphé par le Président de la République,
les droits initiés dans le cadre de la loi du Moudjahid et Chahid que
l'État transgressera et déniera et qu’il continue à transgresser et à
denier depuis onze(11ans) à l’encontre des Ayants-droit de Chouhada. La
notoriété du Chahid est définie par sa vaillance, son courage et son
héroïsme pour la défense des valeurs et de son amour pour la patrie
durant toute la décennie coloniale. Reste à l'État d’assumer son devoir
« de mémoire, de charge, de promotion et de protection» par sa droiture
et la noblesse de sa justice. Ce dont les Ayants-Droit de Chouhada ont
été victimes, c’est de cette justice sociale dont ils ont été spoliés
Il faut s’attarder un peu sur les nombreux abus et aberrations lors de
chaque rapprochement des institutions et administrations étatiques,
chaque demande formulée, chaque démarche entreprise, chaque
revendication présentée, chaque réclamation sollicitée, montrer patte
blanche qu’on est bel et bien veuve, fils ou filles de Chahid.
N’est-ce-pas s’interroger qui sommes-nous et dans quel pays nous vivons
? Est-il demandé à toutes les autres franges des autres tendances
politiques ou apolitiques les origines de leur descendance ? Où alors
….. N’est-ce pas une forme de mépris pour réfugier les Ayants-droit de
Chouhada dans l’isolement par forme interposée, les rabaissant à leur
minima et réduisant au silence ceux qui sont porteurs du message de la
lettre de noblesse du Chahid, pupilles d’une nation qui ne les
considère et les configure que dans ses messages démagogiques et
protocolaires.
Il y a eu une volonté délibérée des services publics
pour déprécier injustement les Ayants-droits de Chouhada. Hier, jeunes
et insouciants, sans assistance, face à une société impitoyable qui les
envoyât parmi les ruines délaissés par les colonies françaises, dans
des couloirs aménagés en soit disant centres d’enfants de Chouhada pour
ne pas avoir à utiliser le mot « Concentration », sans débouchés ni
avenir aucun et qui ont pour but de former des analphabètes qui seront
guidés et injustement exploités au pied et à l’ordre au nom d’un
règlement incompréhensible. Enfermés, laissés pour compte, maltraités
et oubliés des pouvoirs publics… ! Ces règles là, ne souscrivent pas à
l’application de la lettre de noblesse du Chahid. La journée du Chahid
est témoin des nombreux sacrifices consentis et signifiante aussi de
l’injustice subie, de la spoliation expressive, de l’agression et de la
répression barbare par le sang versé par de nombreux mères et pères. Il
est souhaitable de ne pas avoir à s’attarder autour du 18 février 1947
ni du 18 février 1957 ou moins encore du 18 Février 2010, ainsi que
tous les événements des mois de février des années durant, dates qui
appartiennent à l’histoire des hommes et des femmes qui se doit d’être
en perpétuel mouvement dans une dynamique de partage. Ce qui n’est pas
le cas…
C’est les cœurs gros et déchirés, c’est les larmes aux yeux,
c’est la déception dans l’âme et révoltés par cette sensation
d’incapacité d’accéder à leurs droits légitimes et légaux tels que
conféré par la loi et justement la loi car c’est d’elle qu’il s’agit.
Toutes les définitions énoncées par celle-ci ont été bafouées par des
interprétations tendancieuses pour désorienter et détourner indûment la
réglementation. Une propagande accrue et une publicité irréversibles
pour répandre la contradiction afin de mystifier les Ayants-droit de
Chouhada. Il est sensé pour le plus commun des mortels de savoir que
les devoirs sont communément consentis. La société envers l'État et
vice et versa. En tant que frange de la société, les Ayants-droit de
Chouhada s’y sont attelés à respecter leurs devoirs envers l'État en se
conformant aux règles établies, l'État a lui aussi un devoir envers ses
concitoyens. Celui de les faire accéder à leurs droits dans une
dynamique de vulgarisation des chances, pour leurs éviter la
surenchère. Cependant, en observant de près la définition des règles
contenues dans la loi 99-07, la défaillance de l'État est établie et
flagrante justement parce qu’il s’agit de l’ouverture des plis des
droits des veuves, fils et filles de Chahid en leurs qualités. En
l’occurrence, l'État n’a honoré au fond que son devoir de mémoire
envers le Chahid, en ignorant ses Ayants-droit (Article 3 de la loi
99-07) « Les droits des Moudjahidines et des Ayants-droit de Chouhada
constituent une dette pour la société. Il incombe à l'État de l’honorer
et d’assumer les charges et obligations qui en découlent ». Les
Ayants-droit de Chouhada ont eu accès au devoir de mémoire par
l’entremise des médailles et de certificat de reconnaissance qui n’est
qu’un apport de valeur morale sans s’acquitter de sa« dette » telle
qu’énoncé par la loi. Nombreux sont les exemples du genre. N’est-il pas
cité à l’article 4 de la loi 99-07 que l'État »accorde une attention
particulière aux Moudjahidine, à leurs Ayants-droit et aux Ayants-Droit
de Chouhada. « Garantit les droits fondamentaux des catégories
susvisées ».
Quand la loi est bafouée, c’est tout un ensemble de
mécanismes qui déraillent ou qui ne marchent pas. A l'État d’apporter
des solutions responsables de régulation, d’en assumer les charges pour
imposer à la société un ordre de marche à suivre. Mais quand la loi est
bafouée et que l'État occulte sa responsabilité alors que c’est
justement de la loi dont il s’agit, cela revient à dire que c’est
l'État qui est défaillant et s’il y a défaillance de l'État c’est qu’il
y a préjudice et tout préjudice
consentis par l'État est une
injustice. La défection de la loi 99-07 constitue une injustice
innommable à l’endroit des Ayants-droit de Chouhada et un abus flagrant
par l’administration de l'État. (Entendre par l’administration de
l'État, les services du Ministère des Moudjahidine dont Monsieur le
Ministre est le digne représentant de l'État.
Il est difficile de
s’attarder sur les années 1954 /1962 où notre pays et sa société
entière ont eu à subir les affres d’une répression sans communes
mesures, l’indigénisme, la pauvreté, l’exploitation, le déni de droit
et nombre de sévices et d’exactions, cependant il est nécessaire de se
dire que l’oppresseur était un ennemi. Aujourd’hui encore les
Ayants-droit de Chouhada subissent certaines attitudes indécentes,
dignes de ces années sombres, allant de la marginalisation à
l’exclusion notoire par d’indus protagonistes qui monopolisent l’espace
public de cette frange société, paralysée par la paupérisation et la
misère au grand désintéressement de l'État. C’est pour mieux les
exploiter à des fins partisanes, l’usufruit d’un héritage sans
concession de clans à la solde qui ont hypothéqué cet espace de
l'Ayant-droit de Chahid à des fins pernicieuses. Les enfants de
Chouhada sont meurtris leur âme et dans leur chair parce qu’ils ne
peuvent accéder à leur droits légitimes et légaux. Ils ne veulent en
aucun cas être assistés pour ne pas être exploités, ils appellent
l'État pour uniquement faire appliquer la loi dans toute sa grandeur,
ils interpellent l'État sur les injustices et les abus dont ils sont
victimes au nom de la loi de la république dont ils ont été spoliés, au
nom des Chouhada de la révolution et du serment oublié, au nom des
veuves de Chahid qui ont vu défiler leur jeunesse et qui ont vieillies
sans jamais avoir vécu, au nom des fils et filles de Chouhada, pauvres
et indigents, analphabètes villageois, fellahs et députés, enseignants
et chômeurs, toute cette frange de la société qui reste aux abois et
qui ne cesse de montrer sa déception et crier son désarroi pour tout ce
dont ils ont été privé au nom de la loi.
Onze années d’indifférence,
de tergiversations, de prêchi-prêcha, c’est plus que le temps que dura
la révolution au front du combat, une décennie où la loi votée,
promulguée et mise en vigueur. Aux yeux de la société Algérienne, les
Enfants de Chouhada sont nantis et grandis par l'État et ses
institutions administratives pour avoir bénéficié d’avantages que nulle
part dans le monde les Ayants-droit n’ont eu. C’est ce qui se dit
partout, par le biais de la presse, dans les couloirs publics, dans les
ruelles, les mosquées et n’importe où ailleurs. Pourtant dieu sait que
les Ayants-droit de Chouhada restent de ceux là mêmes qui ont hérité de
toutes les privations et de cette destitution du statut qui est le leur.
Dans
cet univers de nombreux abus de l’administration et des pouvoirs
publics en général, où les principes de Novembre sont ternis et
bafoués, n’offrant nulle perspective d’avenir, il est utile de
réfléchir autour de cette problématique déchéance des Ayants-droit de
Chouhada, des nombreux dénis de droit dans le but de sortir de cette
précarité ambiante de la victimisation sans compromettre les acquis des
générations futurs.
Le bilan des injustices sociales est lourd et
amère et il est parfois aberrant et il doit être mis à nu en dénonçant
clairement tous les déséquilibres qui les génèrent pour éviter à la
famille des Chouhada cette quête perpétuelle d’une légitimité au grand
dam de la pléiade de textes réglementaires et législatifs de la
république qui exhortent les principes de la promotion et de la
Protection des Ayants-droit de Chahid sans commune mesure et dont
l’étique est anéantie par le clientélisme, et les passes droits dont
seule une minorité en joui.
Il est temps de conclure et
d’interpeller l'État et les services publics pour veiller à ce que la
veuve de Chahid n’ait plus à exhiber l’Attestation de membre ALN/OCFLN
chaque fois qu’elle aura à se présenter devant les guichets des Postes
et Télécommunications sachant que pour se rendre au chef lieu de
Wilaya, se présenter avant 11 heures du matin pour en faire la demande,
cela relève du parcours du combattant pour beaucoup d'entres-elles
surtout si elles habitent au fins fonds de TAMOKRA, se réveiller à 2
heures du matin, se rendre au chef lieu communal, prendre le bus
jusqu’à la wilaya appropriée, demander où se trouve la Direction des
Moudjahidine pour enfin arriver à midi, elle se présente devant les
guichets prêts à fermer et demande une attestation communal de son mari
Chahid, il est trop tard lui répondra-t-on, revenez demain…..elle
reprendra la route inverse pour arriver chez elle vers 22 heures pour
se réveiller encore à 2 heures du matin et reprendre le même périple de
la même histoire au début de son énoncé…… enfin…….c’est une histoire
qui avait un début…C’est en somme la fin qu’il est difficile de voir
venir
Il est temps de faire comprendre à une veuve de Chahid qui
touche 10, 15 voir 20 euros comme pension française qu’elle n’ouvre pas
droit à la pension complémentaire parce qu’en vertu de l’article 156,
la loi algérienne fait obstruction par le biais de l’article 26 de la
loi 99-07 qui considère que le versement de 10 euros d’une caisse
française constitue en soi un revenu. On lui intime de se désister de
ce soit disant revenu au profit de la caisse de Monsieur Sarkozy pour
bénéficier du revenu de Monsieur Chérif ABBAS, si au moins le
bénéficiaire était l'État algérien. On enlève aux vaches maigres pour
engraisser les cochons. Reste qu’au niveau de la CNR et du Trésor
Public, ils feront mieux d’accorder leurs violons sur ceux qui touchent
4 voir 5 pensions…. Mais enfin c’est encore une autre histoire de lois.
Il
est temps de faire comprendre à un fils ou fille de Chahid dont la mère
remariée dès lors qu’elle est devenue veuve, de partager la pension du
Chahid avec les enfants de celui-ci au lieu de la partager avec les
indues personnes qui n’ont rien de monsieur propre durant la révolution
et qui se servirait plus précisément de l’usufruit d’un révolutionnaire
pour s’engraisser. Alors que les enfants de ces derniers sont laissés à
la bienveillance de Centres d’infortune pour enfants de Chouhada, à la
solde d’organisations humanitaires pour les entretenir ou ceux de leurs
grands parents, oncles ou tantes où parfois ils sont exploité dès leur
jeune âge.
Il est temps d’expliquer à ces familles de Chahid, qui
ont bénéficié de 60.000, 120.000 ou 200.000 Da comme aide à l'auto
construction pour réparer leurs taudis qu'elles ne peuvent plus accéder
aux aides que l'État apporte aujourd'hui à ces cités et villages.
Comment leur expliquer que les quelques parpaings, les deux barres de
fer et les trois sacs de ciment ne peuvent en aucun cas leurs permettre
d'ériger un toit ? Que pendant que des pères et mères mourraient au
front du combat d’autres s’appropriaient ou expropriaient des terres et
parcelles dont ils font acte pour postuler à l’accession aux avantages
que leur procure et que leur garantit aujourd’hui l'État en matière de
foncier, (voir aménagement, construction nouvelle dans le cadre du
fonal pour les zone rurales, logements sociaux, LSP et autres en zones
urbaines).
Il est temps d’expliquer aux fils de Chouhada, pères de
familles, dont les mères sont décédées , sans emplois, ni revenus ayant
formulé des demandes dans le cadre de la réversion de la pension des
veuves décédées et présentant toutes les formalités nécessaires (voir
attestation de non perception délivrée par la CNR, attestation de non
affiliation CASNOS, attestation de non activité salarié délivrée par
l’APC) que la circulaire d’application du 04 mai 2008 est en attente et
que tout dépôt de dossier est bloqué. L’intrigue est que la circulaire
d’application en question est encore affichée aujourd’hui dans
l’enceinte même de la Direction des Moudjahidine de la Wilaya.(En
réponse à la question écrite posée par un Député à Monsieur le Ministre
des Moudjahidine dont copie, il n’est fait nulle part mention de
blocage de l'opération d'allocation de la pension en question et que
les raisons invoquées par Monsieur le Ministre, ne fait allusion à
aucune sorte de blocage ni de mise en veille dans les réceptions des
dossiers elle énumère un léger retard avéré dans l’opération de
traitement des dossiers, du surplus de travail, du manque de formation
des agents qui ont à gérer l’opération, de la réorganisation et
coordination des services et du manque d’un personnel compétent ainsi
que des moyens à mettre à la disposition de ces services pour faciliter
l’étude, finaliser et réussir cette opération dans de bonnes
conditions. Dès lors, les concernés bénéficieront de leurs droits avec
effet rétroactifs à compter du 1er Janvier 2008) voilà ce que préconise
la réponse de Monsieur le Ministre des Moudjahidine. Et il n’est fait
nulle allusion à un certain blocage dont ne cesse de targuer la
Direction des Moudjahidine.
Comment expliquer à un fils ou une fille
de Chahid que pour obtenir un crédit au sein de la CNAC, il faut avoir
moins de 50 ans… sachant que la majorité des fils et fille de Chouhada
ont plus de 50 ans. Comment expliquer à un fils ou une fille de Chahid
qui voudrait avoir un crédit bancaire ou CNEP pour construire il faut
avoir une assiette de terrain sachant que la majorité ne possède même
pas un toit. Comment faire comprendre à un fils ou fille de Chahid qui
formulerais à l’accès au crédit ANGEM, ANSEJ t autres qu’il faudra un
apport personnel sachant que ces derniers ont une misérable retraite
qui ne couvre même pas les frais du crédit ouvert chez l’épicier d’en
face.
Comment expliquer aux veuves, fils et filles de Chouhada, tous
les ragots colportés par nos dignes représentants de nos divers
mouvements associatifs, qui nous font vivre d’espoir et d’eau fraîche,
nous arrosant à coup de pensions « à tous les enfants de Chouhada sans
exception parait-il » sachant qu’ils ne sont même pas capables de faire
appliquer la loi. (Voir, les nombreuses promesses depuis Septembre 2008
ceux-là même qui sont à l’origine du blocage de l’article 25 de la loi
99-07).
Comment faire comprendre aux ayants droit de Chouhada que
l’option de la convention pour la réduction des charges téléphoniques
est une duperie sans pareille. Vous vous présentez aux guichets
d’Algérie Télécom pour faire valoir votre droit de réduction, on vous
signifie ce qui suit : Pour le fixe, une réduction est accordée sur
simplement le volume des appels effectués, idem que pour l’internet….
Pour un abonnement MOBILIS, seul une réduction sur de 25% sur l’achat
d’une carte est Consenti….faut vraiment être dupe pour ne pas
s’apercevoir de la supercherie. Mais enfin…..
Comment expliquer à
tous les Ayants droit de Chouhada qu’il est vraiment impossible de
joindre par n’importe quel moyen que cela puisse être nos représentants
officiels (voir téléphone, web, courrier et auquel ils ne répondent
pas, entrevues qu’ils n’admettent pas, etc.….. enfin, on veut bien
croire qu’à l’ère de l’informatique, on arrive à joindre toutes les ONG
mondiales à l’exception de l’Organisation Nationale des Enfants de
Chouhada se trouvant à 200 kms de chez
nous….
Plein d’exemple de
ce genre peuvent faire l’objet de citation, cependant il est inutile de
relater des vérités si ce n’est que pour blesser d’avantage cette
frange qui a connu beaucoup de malveillance et de désagréments. Ce
constat rédigé à l’état cru n’a pas fait l’objet de réflexion. Il
réitère les maux et les mésaventures de certains cas de famille de
Chahid pour que tous les Ayants-droit de Chouhada (veuves fils et
filles) qui ont le cœur gros et déchiré, qui ont la larme à l’œil, la
déception dans l’âme et qui se sentent révoltés peuvent le lire,
répondre et critiquer avec diligence afin d’apaiser leur cœur, essuyer
leur larme, calmer leur esprit et dire…………………….. C’est vrai, nous avons
vécus.
Gloire au Martyrs de la révolution, vive, l’Algérie libre et indépendante


http://nadir53.blog.ca/2010/07/25/la-nation-la-loi-et-les-enfants-des-martyrs-de-la-revolution-9039675/

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Message par kadda Lun 25 Oct 2010 - 14:06

Pour Habibo et Aouad Djillali

C’est formidable que vous avez évoqué le massacre de la rue l’Ouarsenis du 23 janvier 1961, par le précieux témoignage de Mr Mekki Hachemi ;
C’est vrai que ce sont les détails qui font l’histoire.
Si vous permettez messieurs de vous poser quelques questions pour nourrir ma curiosité car cette histoire m’intéresse profondément.
Que deviennent les enfants de Bakhta ?
Qui a frappe le harki Youcef ?
qui est-ce Bessadet Mohamed et quelle est le lieu de parente avec les Mahi et les Dahmane ?
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Message par braci nacer Ven 3 Déc 2010 - 21:08

11 décembre 1960 : le peuple algérien a dit non à la colonisation!!!!!!!

**Les manifestations populaires de décembre 1960, sont intervenues pour contrecarrer le travail psychologique déployé par l'administration coloniale. Ces manifestations qui se sont déclenchées à Alger, ont gagné ensuite la plupart des villes et régions du pays.Toute la population, enfants, femmes, vieillards ont pris part à cette très grande démonstration du peuple algérien refusant la colonisation, une réaction populaire massive contre les opérations de ratissage militaires dans les villages et les montagnes, les actes d'oppression et les colons qui usaient impunément de violence et procédaient à la liquidation physique des citoyens faisant fi des lois internationales et des droits civiques.

Les manifestants ont prouvé que ni la force ni les récompenses ne peuvent venir à bout des aspirations du peuple algérien à la liberté et l'indépendance. Encore une fois, le peuple algérien célèbre une page historique de sa lutte contre le colonialisme français. En effet, le 11 décembre 1960 adultes et enfants dans une mobilisation massive sont sortis dans la rue pour crier leur refus du colonialisme, leur fierté d'être algériens. Des élèves entre 10 et 15 ans ont abandonné leur esprit juvénile pour rejoindre les manifestations pacifiques et répondre aux déclarations du général de Gaulle que l'Algérie n'est pas française et ne l'a jamais été. En ce jour là, les Algériens se sont mobilisés pour crier leur colère et leur révolte.

Ces manifestations populaires ont montré la force de la révolution algérienne, son authenticité populaire et l'adhésion du peuple tout entier. Elles mirent en relief la dimension populaire de la Révolution menée sous la direction du FLN et de l'ALN et l'importance de la mobilisation à l'égard des événements nationaux majeurs. Déjà, la veille des milliers d'Algériens sont présents au quartier de Belcourt. La masse de personnes de tous âges, arborant des drapeaux du FLN, se rassemble dans la rue de Lyon. Des fenêtres des coups de feu sont tirés. Deux Algériens et un enfant tombent mortellement frappés ; un français venait de tirer de son balcon.

Les jeunes formés en plusieurs groupes déployèrent rapidement des drapeaux vert et blanc du FLN, avancèrent aux cris de "l'Algérie musulmane", "Lagaillarde au poteau". A 18 heures, plusieurs milliers d'Algériens, drapeau FLN en tête, descendent du Clos Salambier par le ravin de la Femme Sauvage avec en tête du cortège des femmes poussant des youyous et scandant " Algérie algérienne". Pris de panique, des forces militaires considérables (chars automitrailleuses, camions chargés de gendarmes mobiles) descendent des hauteurs d'Alger vers Belcourt et le Ruisseau. Des heurts se sont produits entre musulmans et européens du côté des halles centrales, du Jardin d'Essai, du Monoprix. Les manifestants de plus en plus nombreux avancent. Pendant plus d'une demi-heure, gendarmes et manifestants restent face à face. Dimanche 11 décembre 1960, les manifestations reprennent à Belcourt. Elles sont cette fois-ci le fait de jeunes armés de gourdins. Ceux-ci abordent des drapeaux verts et blanc du FLN. A 10 heures, plus de 1 5000 manifestants sont massés dans les rues de la basse Casbah.

Durant trois jours, les Algériens ont hurlé leur ras-le-bol criant leur soif de liberté. Beaucoup d'enfants et d'adolescents ont été tués par les parachutistes et les Pieds-noirs qui ont montré leur haine de l'Algérien. Aujourd'hui, quarante-neuf ans après ces manifestants, l'Algérie n'a d'autres choix que l'unité d'adhésion de tous autour des grandes questions nationales de l'heure et leur résolution à travers les réformes économiques et politiques .

C'est là, l'esprit de la commémoration de l anniversaire des manifestations populaires du 11 décembre 1960, avec toutes ses dimensions et ses significations car ces manifestations étaient et demeurent l'un des événements les plus marquants de l'histoire de la lutte héroïque du peuple algérien qui a montré toute son unité tant la révolution de novembre 54 était un affrontement violent entre le peuple et les forces d'occupation qui ont œuvré à anéantir la "volonté du peuple algérien" et à "saper ses composantes matérielles et morales". Les manifestations du 11 décembre 1960 étaient une partie de cet affrontement, et un coup dur pour la stratégie" et les "plans d'invasion" qui visaient l'anéantissement des forces militaires et morales de la Révolution algérienne afin de liquider l'ALN et le FLN et de briser le moral du peuple........................................!!!!!!!!!!!!!!!!!



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Message par Mr Benkhouda Laredj Sam 25 Déc 2010 - 10:36


Mr Benkhouda Laredj

Hommage au Chahid Benkhouda Abdelkader dit « Fodil »
Allah Yerhmah.
1956-1958
Né le 11 Janvier 1938 à Saida d’un père fonctionnaire et d’une mère rompue aux nécessités de la vie moderne,Abdelkader connut une vie douillette et une adolescence d’enfant choyé de part sa qualité d’aîné .Il disposait d’un véhicule SIMCA « Aronde » à l’époque que, les Djounoud de la Zone 6 surnommaient « El Hadja » .
Donc rien ne le prédisposait à la rude vie du maquis si ce ne fut sa précoce maturité qui lui comprendre et assimiler les enjeux d’une bataille de dimension coloniale.
Très tôt il s’engage dans l’organisation FLN urbaine clandestine ce qui le mena inéluctablement et après bien des péripéties au maquis une fois les premières unités ALN installées dans la région » (Novembre 1956)
Il prit même la précaution de payer de ses propres deniers, la paire de pataugas.
En Novembre 1956, il rejoignait les unités de l’ALN de la Zone 6 Wilaya 5, ou il se fait remarquer par des actions de commandos d’une grande témérité, notamment la compagnie du non moins célèbre Chahid « Ali Aoun » et d’autres compagnons dont Allel Hacini
Deux ans après en Novembre 1958 il tomba au champ d’honneur les armes à la mains au lieu dit « BELJ» près du mausolée de Sid El Hadj Benameur dans la commune de Maamora .
-Il n’avait même pas connu la Femme.

(Propos de son ami intime de l’époque El Hadj Mohamed Nedjadi)

L.BENKHOUDA
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Message par braci nacer Dim 26 Déc 2010 - 19:11

l une des membres de ce forum a voulu savoir des renseignements sur son pere le combattant aupres de ses amis ......... le feu de la révolution a été attisés par trois officiers de l'ALN !!!!!!!!
******************************
La cuvette de Tifrit situé à 25 km à l'Est dela ville de Saida a intéerssé les colons par son abondance en eau coulant en cascade sur des falaises; ils y pratiquaient l'horticulture et l'élevage laitier alors que les fermiers autochtones spoliés de leur terre se sont repliés sur les zones accidentés des Hassasna et le feu de la révolution a été attisés par trois officiers de l'ALN : le commandant Mejdoub originaire de Tlemcen, le lieutenant Stitenni Mohamed de Stiten resssucitant par son le Colonel Boucherit et le Capitaine Ahmed Commissaire-inspecteur Ben Saâdoun originaire d'Oran.

Renforcés par Braci Laredj et Benbrahim Fatima, les Moudjahidines étaient devenus plus méthodiques dans le secteur de Saïda considéré comme redoutable par Bigeard. Ils sont restés bien implantés dans les djebels qui dominent Saïda et les villages . Ils ont même pu se permettre, un jour, de descendre la grande rue de Saïda en mitraillant les colons de leur voiture. Les déplacements des troupes de Bigeard s'opèrent par grandes unités -une patrouille faite par une section a viré au désastre total- et les tournées d'officiers, par hélicoptères. Même les casernes bien gardés,ne sont plus en sécurité, ils ont plutôt une position d'assiégés et non de bases d'attaques.
L'opération de Tifrit où une de la section exterminée de soldats du contingent est révélateur. les commandos basés à Balloul envoie une section patrouiller dans l'Oued Tiffrit dont la vallée est particulièrement tourmentée. L'accrochage qui suivit permit de retrouver les soldats du contingent, égorgés, . Le Colonel en poste à Saïda, les voyant "tomba dans les pommes". Il n'était pas fait pour cette guerre et il fallut l'évacuer en hélicoptère. Les cercueils plombés pour raison de censure sont arrivés en France bien fermés et les parents, les mères, n'ont jamais vu dans quel état étaients leurs enfants morts. cette bataille poussa Bigeard à utiliser lachair à canon arabe composés de renegats des commandos Cobra et Georges ?????????????
Le capitaine Bensadoun, commissaire politique de la wilâya 5,et membres de l’organisation politico-miliaire (OPA)a été arrêté le lendemainde la visite du général de Gaulle ,reçu par Bigeard à Saïda, le 27 août 1959,
Ben Sadoun, est un grand mardcheur il est capable de parcourir 30km en nuit et dispose d'une parfaite connaissance de la tactique des combattants,nationalistes, de la population et du terrain. lorsqu'il fut capturé les hommes du commondo Georges voulurent le contraindre à parler aux population de Doui Thabet et leur dire qu'ils nerestait plus de moudjahidines dans les Djebels alors il profita de cette aubaine pour inciter les saidéens à résister:le discours tenait place sur un véhicule Half-track sur le terrain de Foot-Ball de la SAS..Bensadoun : "il reste des centaines de Bensadoun dans les Djebels..réagissez levez vous tôt faites de chaque journée une victoire sur l'ennemi". !!!!!!!!!!!!!!!!!!!????????????????????
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