MOHAMMED EL YAZID BAAZZI
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MOHAMMED EL YAZID BAAZZI
Mohamed El Yazid est un auteur-compositeur et interprète de musique chaâbi algérois. Il est né à Saïda le 24 juillet 1962. Il prend des cours de musique à l’école d’Oran auprès du Cheikh El Sequal pour apprendre les techniques de la musique chaaâbi algérois et manier son instrument de base qu’est le Mandole.
En plus du chaâbi, l’univers musical de Mohamed El Yazi se nourrit des styles musicaux et de cultures différents. C’est à Paris où il s’installe pour travailler qu’il réussi à nouer des contacts avec certains artistes et groupes musicaux avec qui il collabore comme ce fut le cas dans la chanson « Touba » de l’Orchestre National de Barbès (ONB).
Mohamed El Yazid se produit souvent dans des soirées et galas dans une tentative de sauvegarder le patrimoine culturel et musical du chaâbi algérois tout en lui apportant un brin de modernité et d’ouverture sur les musiques du monde.
Dernière édition par hammami khalfallah le Jeu 22 Sep 2011 - 23:14, édité 1 fois
hammami khalfallah- membre super actif
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Localisation : saida
Nombre de messages : 3879
Date d'inscription : 12/05/2008
Re: MOHAMMED EL YAZID BAAZZI
MOHAMED BAAZI enfant du quartier village DALIA est né à SAIDA .Il part à ALGER pour se faire soigner car il commence à perdre la vue .C'est dans la capitale qu'il apprend la musique CHAABI.Il vit actuellement en FRANCE.
idris-khodja abdelkrim- membre super actif
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Localisation : saida
Nombre de messages : 570
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Date d'inscription : 24/10/2009
Re: MOHAMMED EL YAZID BAAZZI
Merci si Abdelkrim pour le complément d'information.
hammami khalfallah- membre super actif
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Localisation : saida
Nombre de messages : 3879
Date d'inscription : 12/05/2008
Re: MOHAMMED EL YAZID BAAZZI
SALAM SI KHALFALLAH.
Oui BAAZI MOHAMED EL YAZID est mon meilleur Ami, il vit en france n'empêche qu'on à passé un bon RAMADHAN à ZAOUYATE MOULAY TAYEB mais cette fois pas avec du CHA3BI avec EL GOUARIR dans leur GA3DA. Il y à eu une interviou de la radio au sein de la ZAOUYA.
Oui BAAZI MOHAMED EL YAZID est mon meilleur Ami, il vit en france n'empêche qu'on à passé un bon RAMADHAN à ZAOUYATE MOULAY TAYEB mais cette fois pas avec du CHA3BI avec EL GOUARIR dans leur GA3DA. Il y à eu une interviou de la radio au sein de la ZAOUYA.
messaoudi A- membre super actif
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Localisation : SAIDA
Nombre de messages : 1949
Age : 71
Date d'inscription : 18/09/2009
Re: MOHAMMED EL YAZID BAAZZI
MOHAMMED EL YAZID BAAZZI a pris connaissance de l'article que j'ai publié à son sujet.;il m'a fait parvenir par Email des informations plus complètes le concernant que je publie ci-dessous.Il m'a chargé également de vous remercier pour votre attention et adresse à l'ensemble de nos membres ses amitiés.
Mohammed El Yazid, ou lorsque la force des traditions se fait source vive du renouveau
Mohammed El Yazid Baazi n’a ni antécédents, ni circonstances favorables. Il n’est pas né d’une famille de musiciens, il n’a pas grandi dans l’algérois, berceau historique du chaabi. Son destin de musicien s’est présenté à lui comme une évidence, une révélation…
A la fin des années 70 il est forcé de quitter sa ville natale Saïda, pour Oran où il pourra bénéficier de cours pour non voyant. Installé dans le lycée dirigé par sa tante, son professeur, Nourredine Bendaoud l’initie à l’andalou. Et c’est avec délicatesse que le professeur élabore un doux piège : ayant perçu tout le potentiel de son élève il fait mine d’oublier systématiquement de ranger le mandole dans la salle des professeurs et se trouve donc contraint de le confier à Mohammed El Yazid jusqu’au lendemain. Et c’est ainsi que la passion de l’instrument s’immisce un peu plus chaque nuit, que le sommeil laisse place au besoin de jouer, inlassablement. En six mois les progrès sont fulgurants. Mais l’initiation n’est pas finie. Après une année entière à attendre la consécration, le passage sur scène, le professeur demande à Mohammed El Yazid d’accorder, juste avant un concert, les 35 instruments de la chorale qu’il dirige. Un Ré parfait résonne en coulisses, le rite de passage est accompli, se sont ses débuts sur scène. Dès lors il fera partie intégrante de la formation de Nourredine Bendaoud et se fait remarquer comme soliste durant les festivals d’andalou de la région (notamment ceux de Tlemcen).
Ensuite viendront les années algéroises et l’imprégnation totale dans le chaabi. Malgré cela, à aucun moment Mohammed El Yazid ne renonce aux sonorités de ses racines. Ses parents, originaires de Adrar lui ont donné le gout du Chellali, du Tindi, du Gnawi alors que son enfance dans l’ouest du pays l’a sensibilisé aux musiques bedwine, et oranaises.
C’est donc tout naturellement que dans les années 90, lorsqu’il commence à écrire et à composer, sa musique est fortement imprégnée de ces diverses influences. Il s’alimente d’un substrat traditionnel pour désenclaver le chaabi et lui donner un souffle nouveau.
Loin d’une conception conservatrice de ce style musical, il a à son actif trois albums constitués à 95% de compositions originales. Cette démarche de « rénovation » du patrimoine, il l’entreprend avec une profonde connaissance du chaabi et de l’andalou et la préoccupation permanente de ne pas dénaturer ce legs.
Arrivé en France en 1997 il se confronte à d’autres cultures, à d’autres musiques, et son esprit d’ouverture se fond entièrement dans ces métissages. Il faut encore apprendre, apprendre les autres, apprendre à jouer avec les autres. On le retrouve pendant deux ans et demi avec Gaada Diwan Béchar (pour qui il compose par exemple le titre « Besmellah Nebda » sur leur premier album) ou encore avec l’ONB (sur l’album Poulina où il écrit les textes de « Touba »). Mais plus que cela, il rejoint « Les primitifs du futur », une formation de 52 musiciens de tous bords pour lesquels le partage musical est le maitre mot. Il inscrit en filigrane, au son du ‘oud et du mandole, sur les deux albums de ce melting pot musical, l’essence des musiques algériennes.
Toutes ses expériences artistiques ne l’éloignent pas de sa vocation de « passeur ». Il continue à transmettre le patrimoine qui l’a construit en enseignant (notamment à l’IMA où il a formé une chorale qui l’accompagne sur son dernier album).
C’est dans cet esprit de transmission et de diffusion de ce patrimoine que Mohammed El Yazid nous propose un concert intitulé « Bin el barah ou lyoum ». Il est construit comme un voyage rétrospectif dans l’histoire du Chaabi. Subdivisé en trois parties illustrant les trois périodes principales d’évolution de cette musique, le concert est composé :
d’une première étape qui est celle des origines, de 1920 à 1955 et qui nous mène donc aux sources de cette musique avec l’andalou et les qasayed. C’est la période des grands maîtres avec comme figure de proue Cheikh El Anka
la seconde est celle de la révolution musicale incomprise de Mahboubati et de El Badji qui s’étend de 1955 à 1990
la dernière est la période actuelle marquée par la fin d’un classicisme stricte et l’introduction de compositions.
Composition de l’orchestre :
Piano : Bourieh Reda
Mandoline : Nourredine Aliane
Banjo : Ammar Aissa
Banjo : Zouheir Benadrouch
Violon : Wacim
Derbouka : Sid ali Salhi
Tar : Mahtout Yacine
Spectacles
2008 : Concert de solidarité au profit du collectif enfants d’Algérie au centre culturel d’Orly
- Concert au centre culturel Egyptien
- Mini tournée en juillet avec le groupe Fanfaraï
- Concert au New Morning en juin avec les primitifs du futur pour la sortie de leur album ‘’Tribal Musette’’
2006 : Création de l’association les amis de l’art pour la promotion et la sauvegarde de la musique Chaâbi. Mohammed el Yazid en collaboration avec l’association l’autredance organise un cours hebdomadaire de chant arabo andalou pour tous
2005 : Concert à Nîmes, Festival de l’oh
2004 : Tournée en Algérie
2003 : Divers spectacles en île de France : centre culturel ville d’Orly –Nogent, Champigny Chessy…etc., festival musique métissé « ville de Bari Italie »
2002 : Concert à Alger « Salle El Mougar »
- Mairie de Paris « les nuits de Ramadhan »
- Festival de Chaâbi à Bobigny » le Chaâbi blues de la Casbah
2001 : Mairie de Paris « les nuits du Ramadan »
2000 : organisation et interprétation pour les 30 ans de France Culture
- En première partie de Karim Alberkouk au New Morning
- En première partie du chanteur Idir
- Avec les primitifs du futur au théâtre de l’Européen
1999 : avec le groupe Diwan de Béchar
- à l’Olympia en première partie de l’Orchestre Nationale de Barbès
- Festival Angoulême, musiques métissés
- Tournée en France
- Cabarets, cafés concerts parisiens : saxo, café des familles, Port de bastille…….etc.
1998 : Tournée en Algérie, Egypte, Syrie, Tunisie, Jordanie : organisée par le ministère de la culture algérien.
1997 : Festival Musique Arabo andalouse : Oran, Tlemcen, Alger, Blida avec les ensembles Nahdha et Nassim el Andalous
Mohammed El Yazid, ou lorsque la force des traditions se fait source vive du renouveau
Mohammed El Yazid Baazi n’a ni antécédents, ni circonstances favorables. Il n’est pas né d’une famille de musiciens, il n’a pas grandi dans l’algérois, berceau historique du chaabi. Son destin de musicien s’est présenté à lui comme une évidence, une révélation…
A la fin des années 70 il est forcé de quitter sa ville natale Saïda, pour Oran où il pourra bénéficier de cours pour non voyant. Installé dans le lycée dirigé par sa tante, son professeur, Nourredine Bendaoud l’initie à l’andalou. Et c’est avec délicatesse que le professeur élabore un doux piège : ayant perçu tout le potentiel de son élève il fait mine d’oublier systématiquement de ranger le mandole dans la salle des professeurs et se trouve donc contraint de le confier à Mohammed El Yazid jusqu’au lendemain. Et c’est ainsi que la passion de l’instrument s’immisce un peu plus chaque nuit, que le sommeil laisse place au besoin de jouer, inlassablement. En six mois les progrès sont fulgurants. Mais l’initiation n’est pas finie. Après une année entière à attendre la consécration, le passage sur scène, le professeur demande à Mohammed El Yazid d’accorder, juste avant un concert, les 35 instruments de la chorale qu’il dirige. Un Ré parfait résonne en coulisses, le rite de passage est accompli, se sont ses débuts sur scène. Dès lors il fera partie intégrante de la formation de Nourredine Bendaoud et se fait remarquer comme soliste durant les festivals d’andalou de la région (notamment ceux de Tlemcen).
Ensuite viendront les années algéroises et l’imprégnation totale dans le chaabi. Malgré cela, à aucun moment Mohammed El Yazid ne renonce aux sonorités de ses racines. Ses parents, originaires de Adrar lui ont donné le gout du Chellali, du Tindi, du Gnawi alors que son enfance dans l’ouest du pays l’a sensibilisé aux musiques bedwine, et oranaises.
C’est donc tout naturellement que dans les années 90, lorsqu’il commence à écrire et à composer, sa musique est fortement imprégnée de ces diverses influences. Il s’alimente d’un substrat traditionnel pour désenclaver le chaabi et lui donner un souffle nouveau.
Loin d’une conception conservatrice de ce style musical, il a à son actif trois albums constitués à 95% de compositions originales. Cette démarche de « rénovation » du patrimoine, il l’entreprend avec une profonde connaissance du chaabi et de l’andalou et la préoccupation permanente de ne pas dénaturer ce legs.
Arrivé en France en 1997 il se confronte à d’autres cultures, à d’autres musiques, et son esprit d’ouverture se fond entièrement dans ces métissages. Il faut encore apprendre, apprendre les autres, apprendre à jouer avec les autres. On le retrouve pendant deux ans et demi avec Gaada Diwan Béchar (pour qui il compose par exemple le titre « Besmellah Nebda » sur leur premier album) ou encore avec l’ONB (sur l’album Poulina où il écrit les textes de « Touba »). Mais plus que cela, il rejoint « Les primitifs du futur », une formation de 52 musiciens de tous bords pour lesquels le partage musical est le maitre mot. Il inscrit en filigrane, au son du ‘oud et du mandole, sur les deux albums de ce melting pot musical, l’essence des musiques algériennes.
Toutes ses expériences artistiques ne l’éloignent pas de sa vocation de « passeur ». Il continue à transmettre le patrimoine qui l’a construit en enseignant (notamment à l’IMA où il a formé une chorale qui l’accompagne sur son dernier album).
C’est dans cet esprit de transmission et de diffusion de ce patrimoine que Mohammed El Yazid nous propose un concert intitulé « Bin el barah ou lyoum ». Il est construit comme un voyage rétrospectif dans l’histoire du Chaabi. Subdivisé en trois parties illustrant les trois périodes principales d’évolution de cette musique, le concert est composé :
d’une première étape qui est celle des origines, de 1920 à 1955 et qui nous mène donc aux sources de cette musique avec l’andalou et les qasayed. C’est la période des grands maîtres avec comme figure de proue Cheikh El Anka
la seconde est celle de la révolution musicale incomprise de Mahboubati et de El Badji qui s’étend de 1955 à 1990
la dernière est la période actuelle marquée par la fin d’un classicisme stricte et l’introduction de compositions.
Composition de l’orchestre :
Piano : Bourieh Reda
Mandoline : Nourredine Aliane
Banjo : Ammar Aissa
Banjo : Zouheir Benadrouch
Violon : Wacim
Derbouka : Sid ali Salhi
Tar : Mahtout Yacine
Spectacles
2008 : Concert de solidarité au profit du collectif enfants d’Algérie au centre culturel d’Orly
- Concert au centre culturel Egyptien
- Mini tournée en juillet avec le groupe Fanfaraï
- Concert au New Morning en juin avec les primitifs du futur pour la sortie de leur album ‘’Tribal Musette’’
2006 : Création de l’association les amis de l’art pour la promotion et la sauvegarde de la musique Chaâbi. Mohammed el Yazid en collaboration avec l’association l’autredance organise un cours hebdomadaire de chant arabo andalou pour tous
2005 : Concert à Nîmes, Festival de l’oh
2004 : Tournée en Algérie
2003 : Divers spectacles en île de France : centre culturel ville d’Orly –Nogent, Champigny Chessy…etc., festival musique métissé « ville de Bari Italie »
2002 : Concert à Alger « Salle El Mougar »
- Mairie de Paris « les nuits de Ramadhan »
- Festival de Chaâbi à Bobigny » le Chaâbi blues de la Casbah
2001 : Mairie de Paris « les nuits du Ramadan »
2000 : organisation et interprétation pour les 30 ans de France Culture
- En première partie de Karim Alberkouk au New Morning
- En première partie du chanteur Idir
- Avec les primitifs du futur au théâtre de l’Européen
1999 : avec le groupe Diwan de Béchar
- à l’Olympia en première partie de l’Orchestre Nationale de Barbès
- Festival Angoulême, musiques métissés
- Tournée en France
- Cabarets, cafés concerts parisiens : saxo, café des familles, Port de bastille…….etc.
1998 : Tournée en Algérie, Egypte, Syrie, Tunisie, Jordanie : organisée par le ministère de la culture algérien.
1997 : Festival Musique Arabo andalouse : Oran, Tlemcen, Alger, Blida avec les ensembles Nahdha et Nassim el Andalous
hammami khalfallah- membre super actif
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