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Devoir de mémoire : Personnalités Saïdéennes

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Abdelkader MELOUKI
ouis tayeb
Aouad Djillali
7 participants

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Devoir de mémoire : Personnalités Saïdéennes Empty Devoir de mémoire : Personnalités Saïdéennes

Message par Aouad Djillali Dim 11 Juil 2010 - 16:23

Devoir de mémoire : Personnalités Saïdéennes




Gilbert Obadia : La part des choses
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Fait par Aouad Djillali

Mai 2010





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Avec Gilbert chez lui à Chilly Mazarin


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Le travail de mémoire porte cette fois-ci sur une personnalité bien connue des anciens saïdéens. Il s’agit de Gilbert Obadia, un ancien directeur d’école qui a quitté l’Algérie quelques années après l’Indépendance, probablement en 1965. Ouanezar Abdelkrim, son ancien collègue et ami, se souvient encore du rôle qu’il a joué lors de la rentrée scolaire de 1962 après le départ massif des pieds- noirs.

« La rentrée scolaire de 62 : on était là parce que l’on ne pensait pas que qu’on devrait partir , du jour au lendemain « et Gilbert d’ajouter : « Dès les premières années de l’Indépendance, nos collègues algériens furent confrontés à une situation inédite relative à l’enseignement primaire en particulier : certains d’entre eux favorables à l’arabisation totale de l’enseignement , et d’autres – plus nombreux conscients qu’une période de transition s’avérait nécessaire afin de mettre progressivement et efficacement en place de nouveaux outils pédagogiques. Ce fut notamment au plan local le cas de notre regretté Chaouch Abdelkrim auquel j’avais l’honneur de succéder à la direction de « Berthelot ». Il en fut de même quant au professeur Hirèche nouvellement promu Inspecteur de l’Académie d’Oran mais qui, au regard des orientations gouvernementales pro-arabisantes des premières années post-Indépendance, ne tardera pas à être remplacé courant 1964-65 si mes souvenirs sont bons.

C’est alors que nombres de « coopérants » eurent le sentiment qu’ils n’auraient plus leur place en Algérie.

A cette époque, les enseignants constituaient l’élite de la population de Saïda. Certains d’entre eux nous servaient de référence et d’exemple comme l’inspecteur Chaouch Abdelkrim, Ouanezar , le directeur de l’unique collège de Saïda ( deux ou trois autres se situaient à plus de cent Km dans les chef-lieux des arrondissements du même département), les directeurs d’école comme Merzoug Bendida ( dont je suis en train de réunir les éléments biographiques pour un travail de mémoire) , Henri Mora , Gilbert Obadia et d’autres enseignants comme Benalioua Abelkrim, Fékir Mustapha, Hamou Berrezoug, Fékira Mohamed et Taâma – futur président de l’APC –

C’était l’époque où l’enseignant était perçu comme un modèle et un phare sur tous les plans : culturel, moral, scientifique, pédagogique ...C’était aussi l’époque où la réussite scolaire était synonyme de réussite sociale. On dit que la valeur sociale de l’enseignant aurait commencé à dégringoler à partir d’une décision de Ben Bella qui avait réduit son salaire de moitié ...

Avec Gabriel et Gilbert

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J’ai rencontré Obadia pour la première fois le jeudi 6 mai 2010 chez lui, à Chilly-Mazarin - banlieue parisienne-, en compagnie de Gabriel Gimenez, grâce au docteur Sadek : « prends ton dictaphone et va le voir, c’est un pan important de la mémoire de Saïda qu’on risque de perdre inutilement, vas-y, vas-y ! » ....ordre amical que j’ai exécuté avec beaucoup de plaisir .

Une dizaine de minutes après, Gabriel me passe le combiné du téléphone afin de parler pour la première fois à Obadia qui était au

bout du fil . Une voix rocailleuse et autoritaire pour une première mise au point : « Vous ? Comment, tu ne peux pas me tutoyer ? » Et le mur du vouvoiement s’écroule et la distance est abolie. Premiers aperçus du caractère d’un homme endurci par les clivages et les discriminations, rompu aux combats ! Un saïdéen pur sucre ...


Obadia habite au rez-de-chaussée d’un immeuble à Chilly-Mazarin. L’accueil a pris la forme d’une cérémonie, une espèce de retrouvailles sans protocole : une chose de saïda traînait à ce moment –là dans notre imagination. Madame Obadia, une petite blonde aux yeux bleus pleins de tendresse, nous a préparé un menu à base de recettes du bled qu’elle tient de sa belle-mère. Nous avons passé plus de quatre heures chez les Obadia dans leur salon en forme de L, plein d’instruments de musique , entre autres trois pianos ...dont un acheté à Oran : « c’est en quelque sorte , dira-t-il, le frère que j’aurais tant voulu avoir... encore témoin et confident de mon adolescence , de mon jardin secret saïdéen » .

Avec Nicole et Gilbert Obadia


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Quatre heures de discussion avec Gilbert, un rebelle qui vous fout en l’air tout programme tracé à l’avance : questionnaires, règles d’interview ! Foutaise ! Un esprit libre, allergique au conformisme ! C’est lui qui mène la barque et tous les thèmes défilent les uns après les autres sans aucun ordre précis dans un discours franc et direct, pas du tout dithyrambique. Il a l’art de laisser parler les faits.



C’est dans cette maison qu’a vécu Gilbert

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Obadia est né à Saïda. D’après les indications qu’il m’ données à l’aide d’un schéma ( avec comme repères le Rond-point, la rue du 4 septembre et les stations d’essence en face du marché), ses parents habitaient au premier étage d’une maison située au dos de l’hôtel d’Orient, en face du grand magasin Planellès, devenu « Galeries algériennes » après l’Indépendance et au –dessus d’un magasin (actuellement café) au coin , tenu à l’époque par des mozabites, où l’on vendait entre autres choses des toupies , des élastiques qu’utilisaient les jeunes pour faire des lance-pierres .... .


Ses parents avaient un magasin en face du marché à côté d’un bistro (actuellement café Chabani) , sur le même côté que le salon de coiffure et la droguerie Mas . De l’autre côté, dans la rue qui montait vers le monument aux morts, il y avait la boutique de tabac de l’oncle de Ouanezar, le bar Cyrnos et plus haut les magasins de Zinaï et Krauss( le réparateur de radios) .



Une scolarité en dents de scie :
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Gilbert avait une grande attirance pour la musique et aurait tant souhaité se consacrer à sa vocation mais ses parents n’y étaient pas favorables à l’époque. Après une scolarité primaire normale, il est reçu au concours des Bourses nationales après la fin de la guerre de 39-40 puis admis en 6ème au Lycée de garçons d’Oran (ex-Lamoricière). Deux mois après, en application des « lois de Vichy » il en est exclu en tant que juif, suite à l’abrogation du décret Crémieux, et perdra définitivement la qualité de boursier national. Il ne réintègrera le milieu scolaire qu’à la rentrée 1943-44. Et c’est ainsi qu’au vide scolaire se substitua l’étude approfondie du piano sous la direction du maître Henri Bennarouch bien connu des anciens Saïdéens.La dure fatalité de cette époque trouvait là sa récompense en quelque sorte pour Gilbert. Après sa réintégration, une autre fatalité viendra interrompre le cours de ses études : un problème de santé (otites à répétition) lui vaut d’être opéré d’une mastoïdite à l’ancienne clinique Gassert . Fini le Lycée et le conservatoire de musique d’Oran ! Retour à Saïda, Convalescence, découragement ... durant une année et demie, seul le piano compense et remplit ce nouveau vide.

Henri Bennarouche professeur de musique

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Mais il décide de reprendre le dessus et ambitionne d’avoir son passeport pour l’avenir c.a.d. son baccalauréat. Il le préparera par correspondance avec le centre de préparation de Vanves.

Le BAC en poche, il s’inscrit à la faculté de Toulouse en Sciences exactes (MPC, math, physique, chimie), découvre un nouvel environnement, loin de Saïda et des parents ! les études certes, mais La liberté ! Il ne retourne pas à Saïda durant les 3 mois de vacances ...On lui coupe les vivres pour l’y contraindre, mais rien n’y fait. Face aux difficultés financières il fait front : menus travaux, les halles, le démarchage etc...Ses parents souhaitent son « retour au bercail », lui rêve d’autonomie, d’indépendance, au-delà de son affection qu’il leur conserve, tant il est vrai qu’affection n’est pas synonyme d’aliénation ...

Mais le temps passe, si la vie est belle elle n’en est pas moins dure. Et c’est ainsi que Gilbert se retrouvera un jour en Kabylie, à une dizaine de Km de Michelet – Taka- pour y faire l’apprentissage du métier d’instituteur qui s’avèrera sa seconde vocation.



La force des convictions :
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Gilbert entame la discussion par un événement qui l’a marqué à vie. « Au matin du 8 novembre 1942, jour du débarquement américain en AFN, des miliciens appartenant à la

« légion française des combattants » - l’équivalent des SOL – sillonnent les rues de la ville, fusil Mauser à l’épaule, afin de procéder à l’arrestation d’un certain nombre de juifs . La fenêtre de ma chambre donne sur la quincaillerie Planellès, ex-rue Blandan . Le jour se lève à peine, j’observe discrètement aux côtés de mon père un de ces groupes de « pétainistes » avec à leur tête le patron d’un bistro situé face au marché à côté du magasin de pièces automobiles des frères Cazès. Un visage, une image aujourd’hui un peu floue, mais un nom : « Donia » c’était le nom du café en question. Un personnage au visage haineux, cul et chemise dirais-je avec un autre chantre du patriotisme pétainiste et royaliste de surcroît, un nommé Quinto, boulanger de son état, et qui – pour la petite histoire- fera emprisonner sous un prétexte des plus futiles une malheureuse juive ancienne propriétaire du fameux bar Cyrnos, la veuve Benhamou.

Nombre de juifs furent ainsi conduits à la caserne de la légion étrangère, insultés, humiliés, menacés de mort –« faites votre prière, c’est votre dernier jour », sans avoir le moindre droit de défense .

Mais souvenons-nous, plus près de nous, l’histoire ne s’est-elle pas renouvelée lors des arrestations de 1945 à Saïda ? Frères nous sommes et Frères serons toujours ! Ne l’oublions jamais.

Sur cette période, Gilbert dit avoir en sa possession une pièce précieuse qu’il destine à un ami historien de notre pays, moins connu peut-être que Stora ou Harbi mais très compétent et sérieux, Jacques Simon qui a milité au sein du parti de Messali et auquel il a consacré plusieurs livres. La mère de J. Simon, directrice d’école à Tiaret fut virée par les lois de Vichy . « Ce ne sont pas les bons français...qui l’ont aidée, mais seuls les Algériens de Tiaret » .

Au passage, Gilbert rend hommage aux travaux de Mohamed Teguia auteur d’un livre important sur les évènements du 8 mai 1945. Le réalisateur Bouchaïb s’en est probablement inspiré pour son film présenté au festival de cannes cette année.

On parle un moment des évènements de mai 1945 :

Gilbert : « C’est sur fond d’un antisémitisme virulent, ancré depuis le début du siècle, idéologiquement alimenté et entretenu par des chantres de l’activisme tels Drumont, Régis et notamment Emile Morinaud dans le constantinois , que se développera progressivement au fil des années et des circonstances , au sein de la population européenne, ce ferment de « l’antisémitisme anti-arabe », du « rejet de l’Autre » qui allait générer les milices anti-arabes qui, dans le constantinois et notamment à Sétif, avec la bénédiction du pouvoir politique et miliaire, allaient participer au massacre de dizaines de milliers d’innocents » .

Juifs et Arabes, ou les cousins ... :

Gilbert se souvient : « à Saïda dans les années 1940-42, le maire – Jean Traverse , je pense - avait pris un arrêté réglementant l’accès de la piscine municipale aux juifs et aux arabes , jeudi , vendredi ...on est cousins ici à tabble, n’est-ce pas ? »

Gabriel rectifie à ce moment-là le tir et préfère parler d’Algériens : « tu oublies que je suis né en Algérie, et même si je suis parti à l’âge de 9 ans et demi, j’ai toujours en moi l’Algérie, j’ai toujours voulu retourner à la terre qui m’a vu naître »


Et Gilbert d’ajouter :« Moi je garde encore une image de ton père mais très floue , l’image de ce sourd-muet avec lequel des gens plaisantaient parfois ; du moins je pense qu’il s’agissait de ton père »



Photo prise à Chlef lors de mon voyage, avec à mes côtés : le responsable politique Keddar , le jeune maire Schmit et Maurice Baglietto , notre guide politique ami de Henri Alleg .

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Durant son mandat de conseiller municipal -1989-95- au sein d’une équipe de gauche très solide, Gilbert a convaincu le jeune maire d’une commune limitrophe - Longjumeau- de la nécessité de débaptiser une rue qui portait le nom de bachaga Boualem (de sinistre mémoire) attribué par la municipalité précédente de droite :

« Le jeune maire, Philippe Schmit , 26 ans, et ancien élève engagea , sur mes indications, une réflexion au sein de l’exécutif afin de concrétiser et d’attribuer à la rue le nom de Victor Basch, co-fondateur de la ligue des droits de l’homme . S’ensuivit une levée de boucliers des mouvements d’extrême droite lepénistes et autres associations de soutien à Boualem, sauce pieds-noirs et casseroles ...et j’en passe. Dans le même temps il avait accédé à ma proposition consistant à nous rendre sur place au pays afin de prendre la mesure des méfaits et autres sévices, exactions, tortures, exécutions sommaires à l’initiative du sinistre personnage . Ce que nous fîmes avec l’aide de militants qui me furent recommandés par Henri Alleg ancien militant du PCA, tels William Sportiss et Maurice Baglietto d’Alger et un certain M. Keddar de Chlef qui nous fit rencontrer le président de l’APC d’El-Kheremia -ex-Lamartine- petit village à proximité d’un PC de torture de Boualem . Le président de l’APC nous confirma entre autre que Boualem était à l’origine de l’arrestation de l’aspirant Maillot qui avait rejoint le maquis rouge . D’autres témoins nous expliquèrent en détails comment Maillot fut capturé, torturé puis exécuté ; ce sont des compagnons prisonniers algériens qui, sous la surveillance de l’armée, furent chargés de le mettre en terre comme un chien ....je garde en souvenir une photo de cet endroit et surtout un peu de cette même terre. C’est ainsi que le maire découvrait l’environnement et surtout un passé douloureux pour toutes les victimes du colonialisme à travers l’allégeance et la complicité de Boualem avec l’armée coloniale. A l’évidence, autant pour un Français que pour un Algérien ni le nom de Pétain ni celui de Boualem ne sauraient mériter respectivement une quelconque reconnaissance. Bien au contraire ils ne peuvent se penser que dans le registre de la provocation , de l’offense, de l’insupportable. Si cette mission a pu se dérouler comme nous le souhaitions, c’est aussi grâce au soutien et au dévouement sur le terrain de l’un de mes anciens élèves de Sidi Safi , Bensafi Lakdar Inspecteur jeunesse et sports de Sidi-Bel-Abbès à l’époque, qui nous a piloté gracieusement en taxi d’Oran à Alger via Saïda et Chlef . »




A propos de l’affaire Boualem , voici comment l’extrême droite a manœuvré avec la complicité d’un « comité de soutien... », en organisant cette manif à Longjumeau alors que nous étions encore sur place en Algérie.


Pêle–mêle :

On reconnaît au second plan M. Mora, ancien instituteur du CS à l’école Jonnart

et directeur d’école à partir de 62
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Gilbert évoque le souvenir de camarades d’enfance musiciens dont il n’a plus de nouvelles.

Mais il répugne d’avoir recours à l’un de ces sites – forums qui célèbrent encore trop la « nostalgérie-française ». Par contre il garde un excellent souvenir d’un certain Gilles Achache qui deviendra directeur du conservatoire de musique d’Oran après 62 .

« C’est par son intermédiaire, alors qu’il collaborait au sein de jeunesse et sports avec l’inspectrice départementale d’Oran, Mlle Faure (belle sœur d’Albert Camus) en qualité d’instructeur national de chefs de chœurs, que j’ai pu créer une chorale à Saïda. Henri Mora de son côté animait un atelier théâtre. Hausberg Guy et Mme, Schlegel, Garcia, Benalioua et Henri entre autres, j’en oublie sûrement, mettaient tout leur cœur à chanter, et quant à moi qui les dirigeais, c’était un plaisir à renouer avec mes désirs d’enfance ...Je revois encore les séances de répétition à l’école ex-Jules ferry ....et ce récital poésie, chant, théâtre dans la grande salle du Mouloudia (Carafang ?) rue du 4 septembre près de l’ancien théâtre municipal. Spectacle chaleureusement accueilli par un public 100% saïdéen franco-algérien . Nous avions inclus dans le programme un chant en Arabe « Fil layeli » et, comme je n’en connaissais pas la signification, ce fut un collègue, adjoint d’inspection je pense et qui occupait l’ancien logement de fonction de M. Chaouch à Berthelot, qui m’en donna la traduction . Le public nous fit une telle ovation que nous l’avions rechanté avec encore plus d’émotion et de plaisir . Ce sont des moments de bonheur qui ne s’oublient pas. Le spectacle fut si apprécié que nous l’avons refait à Mascara à la demande d’un collègue inspecteur – Allal ou ben Allal ...je ne m’en souviens plus -

Le message de la musique c’est celui de l’Harmonie, donc de l’Amour et de la Paix. C’est du moins ce qu’elle m’inspire. »


Pendant un moment de pause, Madame Obadia me rappelle que Gilbert aime faire la cuisine. Je lui ai dit : « chez nous les hommes ne doivent pas cuisiner, c’est un travail réservé aux femmes, je l’ai dit aussi à Annie la femme de Gabriel ». Ce à quoi il ajoute, à mon grand désespoir :

« C’est moi qui fais souvent la cuisine quand on a des invités ; il nous arrive parfois de recevoir une dizaine de personnes, voire plus, une des habitudes du bled ».



Gilbert est un supporter à distance du MCS et se rappelle que ce jour-là Saïda jouait contre le MCO ou Bejaïa ....

Gabriel : « tu sais que je suis un supporter du Mouloudia, c’est une bonne équipe qui va accéder en National, j’étais au stade là-bas et le public n’encourageait pas les joueurs... »

Obadia : «le stade est-il toujours au même endroit, sur la hauteur du village Boudia » ?

Je lui fais savoir que l’ancien stade existe encore mais qu’on en a construit deux autres : un à la place de la ferme David en face de la cserne de la légion étrangère et un autre tout récemment entre Saïda et Rebahia (Nazereg), c’est un stade olympique.

Obadia : « Je vais régulièrement sur Saïda biida mais n’étant pas suffisamment rôdé au monde informatique je crains de faire des blagues. Récemment, je voulais rappeler aux Saïdéens qui devaient rencontrer Aïn-Temouchent que, lors d’un match Temouchent- Saïda qui eut lieu chez nous dans les années 36-37 je crois , les Témouchentois ( USSCT) avaient perdu sur le score de 10 à 0 ....Des anciens doivent encore s’en souvenir ( moi je me souviens encore des Dahamani , Baccoco, Mâamar et autres ben Allel...des artistes ...) .

A l’époque, lorsque ma mère écrivait à sa sœur de Temouchent elle signait : 10 à 0 !

Ne serait-il pas intéressant de poser une question comme celle-ci dans le cadre d’un concours ? Moi je ne sais pas faire. C’est par l’intermédiaire du frère Sadek qu’une photo datant des années 1914-18 représentant la sortie des écoles – ex-Jules-Ferry- a pu être mise sur le site. Et je ne l’ai même pas remercié, ne sachant comment faire.. ».

Gabriel : « pour écrire des textes, ce n’est pas compliqué ; ce sont les photos qui posent problème, il y a deux jours nous avons essayé de mettre des photos sur le forum mais nous n’avons pas pu ».


Le docteur Stefanini :


Photo du personnel de l'hôpital de Saïda où l'on reconnaît le Dr. Stefanini au 1er plan et au milieu
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« C’était un grand ami de mes parents, un bon et authentique Franco_Algérien . Le rôle qu’il a joué dans la révolution est loin d’être négligeable. Au début il soignait discrètement les blessés dans son cabinet médical avec la complicité et l’assistance de son infirmière connue sous le nom de Halima – une brune de petite taille- Puis il s’est impliqué carrément. On l’accompagnait discrètement dans des endroits protégés comme à Doui-Thabet et d’autres coins, pour y soigner des blessés ; il faut rappeler que c’était aussi un grand chirurgien . Ce qu’il faisait il le faisait par conviction, non par intérêt et encore moins sous la menace . Comme beaucoup de métropolitains ( particulièrement intellectuels, médecins ...) il n’était pas insensible à la situation : il connaissait la population algérienne musulmane mieux que les européens qui ne la côtoyaient pas ou si peu ...et ne voulaient pas voir leur misère . Il y a toujours eu une grande complicité entre lui et son infirmière, et, c’est peut-être grâce à elle qu’il a découvert très tôt les réalités de la Révolution. Je ne saurais dire à quel degré de conscience politique il était parvenu, conscience résolument déterminée en faveur du mouvement indépendantiste, mais ce dont je peux témoigner c’est qu’il militait au nom de convictions humanistes. Alors, conscience politique ou convictions humanistes, l’un n’exclut pas l’autre , bien au contraire .

Stéfanini , Un grand serviteur , un grand humaniste qui a participé activement à la lutte pour l’Indépendance .

C’est la découverte d’une machine à écrire chez un militant du FLN qui avait provoqué l’arrestation du docteur : une enquête ayant établi que la machine avait été achetée à Oran par lui. On connaît la suite : condamnation, emprisonnement – à Marseille si je ne me trompe - , puis libération et, en septembre 1962 on le retrouve au sein de l’assemblée nationale constituante dont il est l’un des membres du bureau présidé par Ferhat Abbas ».


Marchand – Ferraoun :


Gilbert fait partie de l’association des « amis de Max Marchand- Mouloud Feraoun et de leurs compagnons », association qui honore la mémoire des 6 Inspecteurs des centres sociaux éducatifs (mis en place à l’instigation de Germaine Tillon) sauvagement assassinés le 15 mars 1962 à El-Biar par un commando delta de l’OAS :

Max Marchand, Mouloud Feraoun, Marcel Basset, Ali Hammoutène, Serge Eymard, et Salah Ould Aoudia .

Gilbert : « En 1991, alors conseiller municipal à Longjumeau, j’avais pris en charge l’organisation du colloque annuel de l’association . En quête de conférenciers, je me suis adressé à Betoul Fekkar-Escoffié qui m’a reçu chez elle et qui, ne pouvant répondre à mon invitation pour raison de santé, m’a recommandé auprès de Mme Assia Djebbar, laquelle a accepté de participer au colloque aux côtés d’un responsable syndical, d’un représentant de la LDH, et d’un historien. Après avoir invité le maire à prendre la parole, je demandai alors au président d’ouvrir le colloque et, à cet effet, je m’adressai à ....Charles Koenig !!!

Saïda et, encore Saïda , et avec les Pierre Audouard , André Cruz, Maurice Rabier , Adolphe( ?) Benamour, Grossetête ...Saïda toujours !



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-Ouverture du colloque Marchand-Ferraoun : à l’extrême gauche , Charles Koenig et à ma droite le jeune maire Schmit . Lors de ce colloque, 2 saïdéens : André Crzuz qui fut directeur d’école à Saïda avant 39- 40 et Pierre Audouard de Saïda également ,enseignant hors pair et grand militant de gauche .Après guerre il quittera Saïda pour Aïn Temouchent et en sera maire .


Projets – Souhaits :

Gilbert projette de revoir son pays mais il ne sait pas encore quand, probablement cet automne. Il m’ a lu une invitation émouvante de la part de ses anciens élèves de Sidi Safi qui tiennent à lui organiser une grande fête en hommage à son sérieux et son dévouement pour les causes nobles comme l’éducation et la formation des petites gens . Il a tant envie de retourner encore une fois dans son pays mais quelque chose le préoccupe : les gens de sa génération avec lesquels il a partagé beaucoup de choses ont presque tous disparu. Il appréhende un peu le vide qu’il trouverait autour de lui là-bas. Il serait par contre très heureux s’il trouvait une jeunesse épanouie, ouverte « un développement harmonieux, un pays vivant sous la justice, l’équité, la solidarité »


Gilbert aborde maintenant un problème plus général enfanté par ce qu’on appelle le choc des civilisations, un problème qui a pris de l’ampleur ces derniers temps : la haine de l’Autre et le repli communautaire, particulièrement en France. Il en parle de façon globale, il le survole en quelque sorte : « je peux très bien comprendre une idée, et même des à - priori, à l’encontre du juif, comme on dit, pour des raisons historiques évidentes. Malheureusement il y a autant d’à - priori de la part des juifs qui vivent ici, et j’en veux hélas pour preuve le cas d’un membre de ma famille - un cousin - parti vivre en Israël parce qu’il ne supportait pas « l’Autre » ici, et qui là-bas aussi ne supporte pas l’autre « Autre » . Que faire à l’encontre des irréductibles ? La loi du talion ? moi je suis pour la loi d’Amour avant tout, alors les culs-terreux, les cons et les minus, à la poubelle, surtout quand l’humilité, la tolérance et l’intelligence ne sont pas au rendez-vous.

Mais revenons à la « maison », « chez nous » : « aujourd’hui, après près de cinq décennies, je veux croire en la volonté et la capacité du plus grand nombre d’entre nous à se réaliser sous le signe du respect de l’Autre. Je souhaite ardemment conserver et vivifier la sympathie de ceux et celles que j’ai connus et avec lesquels j’ai partagé le bon et le mauvais dans le passé, et ce en marge de mes origines dont je n’ai rien à foutre car le juif Gilbert se veut d’être avant tout un juif berbère ».

Gabriel : « ce sont ceux qui ont connu et côtoyé ce petit peuple et qui ont su le défendre et je pense que tu fais partie de cette minorité ; ce que tu as fait c’est formidable »


Gilbert : « je devais avoir 15 ou 16 ans, ma mère m’a emmené à Oran chez un ophtalmologiste qui s’appelait Bénalioua , un ami intime de son plus jeune frère, et dont le cabinet était situé derrière la poste, probablement rue de la paix . Je revois encore la scène lorsqu’il aperçut ma mère : « Julie » ! Car c’était le premier prénom qu’elle portait avant d’être rebaptisée, à la suite d’une grave opération ( péritonite + gangrène) qu’elle avait dû subir à domicile parce qu’intransportable. Pensant qu’elle était perdue, le ou les rabbins avaient alors récité la « prière des morts ». Mais, miracle, la mort ne voulut pas de ma mère. C’est ainsi que selon la tradition, elle fut rebaptisée de l’un des trois prénoms bibliques – Rachel, Rebecca et Léa - et « Julie » devint alors « Léa ». Mais revenons à Bénalioua : lorsqu’il nous reçut, on pouvait apercevoir sur son bureau parmi plusieurs photos, celle de mon oncle , César Obadia décédé en 1937en France , tous deux étudiants et camarades qui avaient partagé la même chambre au quartier latin ... On ne retrouve malheureusement plus ça aujourd’hui : ni le culte de l’Amitié, ni un juif et un arabe partageant le pain et le ...miel dans une même chambre !


Que pense l’Algérien moyen du juif aujourd’hui ? Il ne peut que l’assimiler aux juifs d’Israël et encore l’assimiler au regard de la politique du gouvernement. Gilbert nous fait part d’un appel qu’il hésite à signer parce que pas assez ferme à son gré , un appel en direction des intellectuels juifs et non juifs invitant les européens et le plus grand nombre d’individus à se mobiliser et à partager cet appel, à savoir faire pression sur le gouvernement israélien afin qu’il renonce à sa politique d’implantation de colonies et à la construction de ce mur que beaucoup qualifient , à juste titre d’ailleurs, « mur de la honte », et à aller vers une situation de paix et de réconciliation . « Je veux me persuader qu’il ne saurait y avoir qu’un seul Etat, un Etat israélo-palestinien. Rêver d’un tel état c’est peut-être du domaine de l’utopie, mais je préfère encore rêver car enfin les populations qui vivent sur ces territoires depuis des siècles n’ont-elles pas les mêmes racines ? »

Je saisis l’occasion pour lui faire part d’un certain point de vue sur le sujet en vogue chez une catégorie d’intellectuels aussi bien étrangers que juifs et arabes selon lesquels, il ne peut y avoir de solution tant qu’on continue à parler de palestiniens et d’israéliens car les deux concepts font référence à deux nationalités différents alors qu’il n’y a qu’un seul territoire occupé depuis des siècles par des peuplades différentes , grosso modo les juifs et les arabes . Il y a donc possibilité de vivre dans une seule nation sous un seul Etat.


Gilbert ; « Mais il y a un écueil , c’est le problème de la prééminence de la religion , alors je suis sceptique , mais je veux bien rêver encore, d’autant mon cher frère que je suis Franc-maçon et membre du Grand orient de France , Obédience adogmatique qui se refuse à la prééminence d’une quelconque vérité , religion ou autre dogme , mais qui respecte toutes les croyances et/ou la non-croyance. Tolérance et respect d’autrui font et feront toujours partie de mon credo. »

Gilbert reste persuadé que chez nous (France et Algérie) comme au moyen orient, en Afghanistan ou en Irlande pour ne citer que ces pays, la quasi –totalité des guerres et autres quêtes de pouvoir se sont développées sur des terreaux à base de religion, de confrontations de religions. « C’est désolant ». Et d’ajouter :

« Je respecte les avis des autres à la condition qu’il y ait réciprocité : la tolérance à sens unique, non, la tolérance mutuelle, oui. Pour en revenir à Israël, c’est vrai qu’il y a un exercice de la démocratie « relativement » correct en Israël. Beaucoup d’efforts ont été faits. Par exemple, un de mes anciens élèves « métropolitain » directeur d’une maison des jeunes près de chez moi a réussi à jeter un pont avec le centre culturel de Haïfa à direction bicéphale – un Palestinien, une Israélienne- . Cette étroite collaboration mise en place depuis 4 ou 5 ans permet entre autre des échanges de jeunes des deux structures. Cependant l’exercice de la démocratie reste encore à parfaire dans d’autres domaines. Il y a toujours le tabou de la religion : ce qui me chiffonne par exemple c’est que le mariage civil n’est pas obligatoire en Israël, alors qu’en Algérie il est prééminent.

Plus près de nous, à Toulon, une association ASPNP (association des pieds-noirs progressistes) a été créée par des militants de la Ligue des Droits de l’Homme en réaction à des associations racistes qui glorifient le passé colonial de la France. Elle a à son actif, entre autres, la manifestation organisée pour dénoncer les massacres de Ghaza. A cette occasion, les militants et sympathisants ont défilé dans les rues avec des banderoles portant l’inscription : « nous sommes tous des palestiniens ».

J’ai projeté il y a quelques années de faire un travail de mémoire sur le Docteur Moulay et j’ai sollicité la contribution de Gilbert Obadia. Je reproduis ci-après, son témoignage dans son intégralité.


G.Obadia Jeu 21 Mai - 0:50de Gilbert Obadia
à Aouad Djillali


Cher ami,

Très sensible à votre message , c’est bien volontiers que je tâcherai d’apporter selon mes moyens quelques modestes pierres à votre travail concernant le regretté Tahar Moulay . Tahar a été- et restera à jamais- une figure exemplaire : sa gentillesse et son humour n’ont eu d’égal que sa générosité , son intelligence et son engagement militant .
Il était mon aîné de 4-5 ans , je crois, et j’ai encore en mémoire l’image d’un garçon ouvert et avenant , enjoué, au verbe cru parfois, et il avait non pas un certain charisme mais bien un charisme certain qui lui valait toutes les sympathies . C’est le souvenir que j’en ai gardé de la période de mon adolescence . Puis chacun de nous faisant son chemin , lui la Faculté et la médecine , moi le lycée et l’enseignement , nous nous sommes perdus de vue . Après avoir pratiquement quitté Saïda dans les années 52-53 , nous nous y sommes retrouvés en 62 , lui alors directeur de l’Hôpital et moi directeur de l’ex-école Berthelot où je succédais à M.Chaouch . Je garde de ces 2 dernières années passées à Saïda -jusqu’en juillet 64 , un souvenir ému et vivace de nos rencontres , de nos échanges empreints d’une chaleureuse sincérité . Et j’étais fier de sa confiance et son amitié … Amitié qu’il m’a témoignée encore le jour même où j’ai quitté Saïda en mettant son véhicule personnel à ma disposition pour me conduite à Oran , après un dernier « pot » pris ensemble …
Et , comme le destin qui frappe à la porte , de retour à Saïda dans les années 80…,alors que je viens à peine d’arriver avec mon épouse à l’hôtel El –Forsane - pardon pour l’orthographe - on vient m’annoncer que « quelqu’un » demande à me voir ; je descends et aperçois alors une sorte d’estafette qui avait libéré un fauteuil roulant sur lequel je découvrais le visage rayonnant de vivacité d’un homme que le handicap avait renoncé à terrasser : c’était bien lui, Tahar , le Dr Moulay ! J’étais aussi bouleversé de le voir ainsi que lui semblait heureux de me voir …La suite est du domaine de l’inexprimable …
Tahar m’a fait quitter l’hôtel pour nous héberger dans son pavillon . Nous avons ainsi partagé le boire, le manger , la rigolade , l’amitié , les confidences , le passé et le présent, les souffrances et les espoirs . Quel grand Humaniste , aussi grand qu’il fut Militant . Saïda lui doit tellement ! le pays lui doit beaucoup ! Et moi , petit enseignant , petit »pied-noir » - au fait, ne serais-je pas plutôt Berbère ? – je lui suis reconnaissant de son amitié et garderai toujours le souvenir d’un Homme merveilleux .

Cher ami « compatriote » -vous voulez bien !- L’exercice de mémoire n’est pas chose facile : on oublie , on peut confondre , on hésite, on s’étend , etc…c’est pourquoi je souhaite prendre un peu plus de recul . Si vous avez des questions précises à me poser je reste à votre disposition ,toujours dans la mesure de mes connaissances .
Vous parlez de Jonnart : de quelle génération êtes-vous , et quels furent vos instits que j’ai peut-être connus ?
Si vous avez l’occasion de rencontrer Abdelkrim Ouanezar faites-lui mes amitiés et surtout dites-lui que je n’ai plus ses coordonnées oranaises …
Fraternellement à vous
G. Obadia

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Message par ouis tayeb Lun 12 Juil 2010 - 7:52

Bonjour

Félicitation à Si Aoued Djillali pour ce beau travail de mémoires saidéennes.

fraternellement
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Message par Abdelkader MELOUKI Mar 13 Juil 2010 - 12:20

Tres beau travail si Djillali,mes félicitations, j'espere qu'il y'aura d'autres
oeuvres de mémoires saidéennes...
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Message par maamar djoudi Mar 13 Juil 2010 - 15:27

Bonjour,


Chokrane ya si Djillali, un beau travail en perspective, bon courage.
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Message par Tawfik020 Mar 13 Juil 2010 - 17:38

Chapeau l'artiste!

ça c'est du travail!!!! l'essence même de l'objectif pour lequel a été crée Saidabiida à l'origine : dépoussiérer notre mémoire collective et exhumer les souvenirs d'hommes et de femmes Saidéennes qui ont marqué l'histoire de notre ville à l'image de Mr Obadia.

Merci encore une fois Si Djillali!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tawfik qui vous apprécie tellement
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Message par messaoudi A Mar 13 Juil 2010 - 18:00

SALAM SI AOUED.

Félicitation pour ce travail de mémoire et de recherche pour SAIDABIIDA et SAIDA en général à d'autres inchâallah.
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Message par Brahim Mar 13 Juil 2010 - 18:22

celà m'a fait vraiment un grand plaisir de connaitre Mr Obadia malgrès qu'à l'époque on été petit enfin les gens de mon âge. je me rappel à peine de Mr mora à l'école jonnart. Mr obadia est né à saida à grandi à saida et fait partie de notre famille. nous les saidéens d'aujourd'hui nous avons la soiffe de connaitre et surtout d'ècrire notre histoire pendant la colonisation au moment de l'indépendance et apres l'indépendance. jusqu'à nos jours mais en vois toujours que le passé reste tjr une belle époque. pandent la colonisation il y avait beaucoup de français qui aimaient l'algerie mais pas la guèrre. et je dirais que tend qu'il y a de l'amour pour leurs ville natale nous les autoctones devons leur réserver un accueil chaleureux se sont nos frères.
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